Marché de Noël 2015 les 5 et 6 décembre 2015 à la médina Coco Polizzi

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Artisanat, bijoux, décoration, peintures, vous seront proposés par les associations et créateurs qui seront présents.

En exemple, un coup d’oeil sur une partie de ce que vous pourrez trouver chez Lita :
Un cadeau voyage Madame Monsieur :
6e3527f7-a0ee-4374-a008-6e6fefc97312Une pochette cadeau :
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Agadir accueille une marche pour le climat

Par Solène Paillard – huffpostmaghreb.com – 30/11/2015

« Agadir marche pour le climat. » C’est sur cette idée qu’a été organisée dimanche 29 novembre dans la ville balnéaire une marche pour le climat dans le sillage de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP 21) qui s’est ouverte aujourd’hui à Paris.n-AGADIR-large570
Le rassemblement, qui s’inscrit parmi les 2.300 marches programmées à travers la planète, a aussi été l’occasion de « marcher pour ceux qui ne peuvent pas le faire », en référence à l’interdiction de manifester à Paris instaurée au lendemain des attentats du 13 novembre.

« La planète avant le profit », « la Terre ne nous appartient pas, nous lui appartenons », ou encore « stop au réchauffement climatique », ont notamment scandé les quelque 1.000 participants, selon les estimations de l’ONG Surfrider Foundation Maroc, organisatrice de l’événement.

Un nombre bien en deçà des dizaines de milliers de personnes qui ont défilé dimanche à Sydney, Londres ou encore Mexico. Mais l’objectif est partout le même: « sensibiliser un maximum de citoyens à la protection de l’environnement ». Dans le cas du Maroc, il s’agit aussi de montrer que le pays est concerné par l’enjeu environnemental.

Parmi ceux qui ont marché à Agadir, des membres de l’Observatoire régional de l’environnement, le Club d’environnement de la Faculté des sciences d’Agadir et plusieurs associations locales qui militent pour la protection de l’environnement.

Le Maroc a lancé un ambitieux plan de développement énergétique, avec pour objectif d’atteindre 42 % de la capacité installée en énergies renouvelables d’ici 2020. Un objectif récemment porté à 52% à l’horizon 2030. 

La COP21, qui se clôturera le 11 décembre, réunit 150 chefs d’Etat dont le roi Mohammed VI. Le principal enjeu est de parvenir à un accord mondial pour limiter le plus possible le changement climatique. La prochaine édition se tiendra en 2016 à Marrakech.

Depuis 2010, Surfrider Foundation Maroc œuvre sur Agadir et sa région pour la sauvegarde du littoral. Entre autres initiatives, l’opération « J’aime ma plage » organisée chaque été depuis 2012 qui consiste à nettoyer une trentaine de kilomètres du littoral d’Agadir. « Nous effectuons aussi un travail en amont en instruisant les responsables de plage chargés de nettoyer et en les éduquant à la protection de la nature », explique Martine Rebecchini, directrice exécutive de l’ONG contactée par le HuffPost Maroc. Une opération qui a permis selon elle de ramasser 170 tonnes de déchets lors de l’édition 2015.

CROCOPARC-AGADIR: DISPARITION DU CROCODILE DU SUD MAROCAIN

Ajoutée le 30 nov. 2015

Peu de personnes le savent, le Royaume du Maroc a abrité une colonie de crocodiles durant de nombreuses décennies. Cet espèce longtemps méconnue était assimilée à celle du Nil (Crocodylus Niloticus). Les nouvelles recherches ADN ont conclu qu’il s’agissait d’une espèce à part entière : Le Crocodile d’Afrique de l’Ouest ou Crocodile du Désert (Crocodylus Suchus)

Selon les Anciens, les crocodiles ont disparu du territoire marocain à la fin des années 1970.
Luc Fougeirol, concepteur de CROCOPARC Agadir, accompagné de l’équipe BOOTLEG Production, nous emmène sur les bords de la Guelta de Tanzida, au sud de Foum-el-Hassan, à la rencontre des derniers témoins de cette cohabitation entre l’homme et l’animal. Il recherche également les causes de cette mystérieuse disparition.

Excellent reportage réalisé par Bootleg Production Agadir – Tous droits réservés – Novembre 2015

contact : bootleg.agadir@gmail.com

Mettre la vidéo en Grand Ecran

CROCOPARC AGADIR

Premier parc à crocodiles au Maroc, CROCOPARC se situe sur la commune de Drarga, en périphérie d’Agadir, le long de la Route Nationale 8 (Autoroute Agadir-Marrakech), à moins de 3 heures de Marrakech.

En concevant CROCOPARC, les initiateurs étaient animés par une volonté de préservation tant des espèces animales abritées à CROCOPARC que des espèces végétales peuplant harmonieusement les différents jardins du parc.

Règlement européen sur les successions

Transmis par M. Frédéric Elbar, conseiller consulaire auprès du Consulat Général de france à Casablanca

2730184Ce vendredi 27 novembre s’est tenue à Rabat la première conférence franco-marocaine des notaires sur le thème « régimes matrimoniaux et successions ».
Les différents consulats généraux du Maroc ont proposé aux Conseillers consulaires de s’y rendre afin de s’informer et d’informer la communauté française de ces règles qui ont des impacts importants sur nos vies et celles de nos familles.

Un sujet en particulier a été abordé à savoir celui du nouveau règlement européen des successions entré en vigeur en août dernier.
Il a été également évoqué le changement automatique de régime matrimonial pour les expatriés qui passent plus de dix années dans leur pays d’accueil.

Ces sujets sont complexes et les Consulats ne sont pas habilités à donner des conseils juridiques. Il convient dès lors de se renseigner auprès des praticiens du droit (notaires, avocats et conseils juridiques).

En ma qualité de Conseiller consulaire (et de formation juridique) je souhaitais évoquer certains points ne serait-ce que pour prévenir des rumeurs infondées qui ont cour actuellement dans la communauté.

Je vous rends compte ici brièvement de ces points et vous engage à aller sur ma page facebook si vous souhaitez plus de détails.

1) Nouveau règlement européen des successions
C’est la loi sur les successions  du pays dans lequel vivait la personne décédée  qui s’applique sauf si la personne concernée fait par testament une demande de changement pour choisir sa loi nationale. Pour les Français du Maroc, il n’y a pas à faire de démarche particulière car la loi marocaine renvoie automatiquement à la Loi française.

2) Automaticité du changement de régime matrimonial
Pour les personnes qui se sont mariées après 1992 sans contrat de mariage et qui se sont ensuite installées au Maroc (depuis plus de 10 ans) leur régime matrimonial a automatiquement changé au bout de ces dix années et ils sont désormais sous le régime légal marocain à savoir la séparation de biens (au lieu de la communauté légale réduite aux acquêts). Pas de problème majeur, il suffit de faire une démarche officielle (par-devant notaire) pour y remédier.

Les choses sont plus compliquées pour les couples mixtes et pour les bi-nationaux car c’est le code marocain de la famille qui trouve la plupart du temps à s’appliquer.

facebook : Frederic Elbar Conseil consulaire

Retour sur l’Ascension du Toubkal par la section randonnée de l’UFE, il y a un mois

 Par Christian Trouiller

La section RANDO8000  Agadir  à l’assaut du TOUBKAL  4167 m ………le plus haut sommet de l’Afrique du Nord , après le défi lancé à l’ Oukaimeden 2014 le rêve est devenu réalité !

 
Lundi 19 octobre  
Agadir –  Taroudant – Col de Tizi – n- Test 2000 m – Asni – Imlil – Aremd 2060 m .
Nous quittons Agadir sous un déluge de pluie et franchit le col de Tizi – n – Test ( 2000 m ) dans le crachin et un vent violent , et plonge sur Asni mais …..l ‘oued nous a devancé , impossible de faire demi-tour , rien ne nous arrêtera ( ou presque ! )  puis finalement tout le monde passera , notre contact à Imlil nous accueille avec le soleil puis nous installe à l’auberge de Aremd avec le traditionnel thé de bienvenue ………10  pax resteront ici en base arrière , breafing et dodo !atoub
 
Mardi 20 octobre  
Aremd  2060 m –  Col  Tizi -n- Mzig  2469 m –  Refuge Azib  Mansoul  2215 m – 6h de marche – soleil !
Nous emboîtons le pas derrière nos 2 guides , mules à suivre ….petit dénivelé en entrée pour cette première approche ….étape de transition et de contraste de couleurs , vert dans le fond de la vallée , ocre à rouge sur les flancs de montagne parsemés de genévriers centenaires ….et le bleu du ciel …. 
installation au refuge , sieste – farniente – dîner  – dodo demain premier plat de résistance ……
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Mercredi 21 octobre   
Azib  Mansoul  2215 m – Col  Jbel Aguelzim 3650 m – Refuge Toubkal  3207 m – 8 h de marche  -soleil
Départ nuit avec la lune pour frontale …dénivelé escarpé entre les cascades …premières accélérations cardiaques… buvette – surprise bienvenue et pause jus d’orange…..les mules nous dépassent et plongeon dans la vallée ..OUF …magnifique chaîne du Haut-Atlas d’où le Toubkal pointe son nez et semble nous narguer , impassible …et majestueux !… premières douleurs et alertes musculaires …..enfin le refuge …dîner duvet dodo
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Jeudi  22 octobre 
Refuge Toubkal 3207 m – Sommet Toubkal  4167 m-  4 h de montée
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Descente jusqu’à Aremd 8 h de marche
6 h 00  frontales et fort dénivelé avec pierriers au départ , cordée groupée , sol enneigé mais la trace est faite par les lève-tôt qui nous précèdent … chacun adapte son rythme respiratoire à ses pas …..
les   »  cairns  »  ( petits amas artificiels de cailloux )sont là pour nous rappeler le balisage à suivre …
avant-dernière pause à 4100 m…et cette célèbre pyramide métallique qui nous nargue et pointe le bout de son triangle….ENFIN …..un vaste sommet plat nous apparaît , peu venté avec un panorama exceptionnel ..grand moment d’émotion ou joie , pleurs et embrassades se confondent , séquences photos ….le froid et la descente nous rappellent à l’ordre …nous dégringolons les 2000 m de dénivelé pour rejoindre la base arrière à Aremd …dur ! dur pour les cuisses mais les mules sont là ….peu importe , nous en rêvions ….nous l’avons fait!
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Vendredi  23 octobre  Soleil !
Dernières emplettes à Imlil …….Marrakech….Autoroute…….Agadir / Pluie
Ces vallées extraordinaires de dépaysement avec des sites somptueux , le fourmillement de cette population simple et rude venue de nulle part , ces contrastes colorés entre l’eau , la terre et le ciel , ces larmes de joie et de souffrance mêlées et sa Majesté Toubkal resteront longtemps gravés dans nos mémoires .
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Merci aux Toubkalistes  Anne – Marie , Christine , Colette , Hasna , Marie – Louise , Michelle , Sandrine , Véronique , Widad ,  Alain , Cricri ,Daniel , Fréderic , Gérard , Jacques , Jean-Claude , Marcel , Pierre  et  Raymond  .
.…aux  Tamalouistes  Françoise , Joelle , Lily , Nadine , Roseline , Véronique ,  Viviane , Alain ,Claude  et  Richard .
……aux guides  Lhousain  et  Brahim .
…..aux muletiers , cuisiniers et ……les mules !
……Monsieur  Météo !
…….Pierrot notre photographe !!!
……..Cricri  vôtre  G.O. serviteur ….   RDV en 2016 ? ?  ? 

Énergie et eau : Abengoa, partenaire de l’ONEE dans de gros projets au Maroc, menacé de faillite

par Moncef Ben Hayoun – lematin.ma – 29/11/2015

Abengoa vient même de renouveler son contrat avec l’ONEE pour d'exploitation et la maintenance de la centrale solaire-gaz de 472 MW Aïn Beni Mathar pour 63 millions d’euros. Ph. AFP

Abengoa vient même de renouveler son contrat avec l’ONEE pour d’exploitation et la maintenance de la centrale solaire-gaz de 472 MW Aïn Beni Mathar pour 63 millions d’euros. Ph. AFP

Abengoa est au bord de la faillite. Le groupe espagnol, spécialisé dans la gestion de l’eau et l’énergie, a quatre mois pour refinancer sa dette d’environ 8,9 milliards d’euros auprès de ses créanciers. À défaut, il déposera le bilan. Abengoa cherche depuis juillet à attirer de nouveaux investisseurs pour une augmentation de capital de 650 millions d’euros afin de réduire son endettement. Toutes ses tentatives ont jusqu’ici échoué, faute notamment d’accord avec les banques partenaires. Il vient de se placer sous l’article 5 bis de la «Ley Concursal», la loi espagnole qui accorde, aux entreprises menacées de faillite, un délai de quatre mois pour tenter de s’entendre avec leurs créanciers afin d’éviter une banqueroute.

Le directeur général du groupe, Santiago Seage, a démissionné vendredi dernier, deux jours après l’annonce du lancement d’une procédure de faillite. Selon des observateurs, il est pour l’heure impossible de connaître le sort des sites industriels gérés ou en cours de développement par Abengoa. Au Maroc, le groupe espagnol est présent depuis 1977 et possède des bureaux à Rabat et Casablanca. Il est engagé dans plusieurs gros projets dans ses deux spécialités : l’eau et l’énergie. «Abengoa fait effectivement face à de sérieuses difficultés financières. Mais, pour le moment, il n’y a aucun impact sur les activités et projets développés au Maroc. Nous restons confiants. Notre groupe continue de négocier avec ses créanciers afin de trouver un accord permettant d’assurer la continuation de son activité. Nous avons même des promesses de l’État espagnol pour trouver une solution», a déclaré au «Matin éco», un responsable d’Abengoa. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) confirme.

«Tous les projets d’Abengoa avec l’ONEE avancent normalement. Nous suivons de près ce qui se passe chez notre partenaire espagnol. L’ONEE a pris toutes ses précautions ; ses contrats avec Abengoa prévoient des dispositions lui permettant de se couvrir. Notre direction planchera sur l’examen de ces contrats pour évaluer l’impact et prendre les décisions qu’il faut au moment venu», nous confie une source autorisée de l’ONEE.
L’Office est le principal partenaire d’Abengoa au Maroc. Début novembre, le groupe espagnol avait même renouvelé avec l’ONEE son contrat d’exploitation et de maintenance de la centrale solaire-gaz de 472 MW Aïn Beni Mathar (4,6 milliards de DH d’investissement initial) qu’il exploite depuis sa mise en service commerciale en 2010. La valeur du nouveau contrat s’élève à 63 millions d’euros, soit plus de 670 millions de DH.
Abengoa développe aussi actuellement l’usine de dessalement d’eau de mer de la région du Grand Agadir et qui doit être mise en service entre fin 2016 et début 2017. Rappelons qu’en mai 2014, l’ONEE avait signé un contrat de BOT (Build, Operate and Transfer) avec le consortium composé d’Abengoa et d’Inframaroc, filiale du groupe CDG, – retenu à l’issue d’un processus d’appel d’offres international – pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation de l’usine qui devra couvrir les besoins en eau potable de la région d’Agadir jusqu’à l’horizon 2030. L’investissement dépasse le milliard de DH.
Selon les responsables d’Abengoa, 82 millions d’euros (environ 870 millions de DH) de financement a été arrangé par un consortium de banques locales marocaines, dont le chef de file figure parmi les Big Three de la place.

Et ce n’est pas tout. Abengoa avait en novembre 2014 remporté un contrat ONEE d’environ 23 millions d’euros (environ 245 millions de DH) pour la réalisation d’un projet de transport d’électricité portant sur des lignes 400 kV sur 210 km, entre Matmata, Bourdim et Jerada. Le projet doit être opérationnel en 2016 et permettra de répondre en partie aux besoins en électricité du pays, de manière jugée efficace et durable, et d’améliorer aussi l’interconnexion avec l’Algérie. Il est cofinancé notamment par l’Agence française de développement, l’Union européenne et de la banque allemande KfW. Abengoa avait été, en outre, short-listée (et finalement non retenue) par l’Agence marocaine de l’énergie solaire pour le développement des centrales Noor II et III de Ouarzazate.

RAM DÉNONCE UNE HAUSSE DES PRIX DU CARBURANT

Par Rachid Al Arbi – le360.ma – 30/11/2015

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La hausse des offres des prix reçus dans le cadre de l’appel d’offres relatifs à ses approvisionnements annuels en kérosène sur la zone sud, n’est pas du goût de la Royal Air Maroc. La compagnie compte même saisir le Conseil de la concurrence

La Royal Air Maroc n’apprécie pas les offres de prix qui lui ont été faites pour ses approvisionnements de kérosène et compte bien le faire savoir. Dans son édition du jour, “L’Economiste” rapporte que la compagnie envisage de saisir le Conseil de la concurrence. RAM estime, en effet, que les offres des deux pétroliers dans le cadre d’un appel d’offres qu’elle a lancé pour son approvisionnement annuel en kérosène de la zone Sud sont au minimum plus chers de 10 à 15%.

La compagnie estime ce surcoût à quelque 25 millions de dirhams dans sa rubrique carburant.
Cette hausse, la RAM l’impute «à l’explosion des marges et frais logistiques  de deux soumissionnaires qui ont augmenté de 150% à 500% sur les escales de la zone, y compris Marrakech et Agadir! ».
Cité dans les colonnes du journal, le président de la compagnie, Driss Benhima soupçonne «une entente sur les prix».

De son côté le top management de la Royal Air Maroc estime que le libre jeu de la concurrence pourrait se heurter au nombre réduit de fournisseurs, dans le cadre de l’approvisionnement des aéroports. Il faut dire que l’appel d’offres coïncide avec la déréglementation du prix des produits pétroliers prévue à compter de demain.

Mais pour Driss Benhima, «une libéralisation ne peut être efficace qu’en présence d’un nombre suffisant d’acteurs». Sauf que seules les sociétés pétrolières agrémentées par l’Office national des aéroports (ONDA) sont autorisées à soumissionner à ces appels d’offres. Et elles sont quatre seulement à disposer d’agréments pour des périodes de plus de 20 ans. Oil Libya et Afriquia pour la zone nord et Total Maroc et Vivo Energy pour le Sud. La RAM propose pour résoudre le problème de s’aligner sur les pratiques internationales: «Nous avons réalisé un benchmark qui montre qu’il existe au moins 3 concessionnaires par aéroport».

Sécurité routière en milieu urbain – Echange maroco-espagnol à Agadir

lematin.ma – MAP – 29/11/2015

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La sécurité routière, particulièrement en milieu urbain, a été au centre d’un colloque maroco-espagnol organisé, vendredi à Agadir, à l’initiative de la société espagnole de transport urbain «Alsa».

L’expert espagnol, Luis Montoro Gonzalez a présenté, lors de cette rencontre, quelques statistiques qui illustrent l’énormité des pertes en vie humaines et des dégâts matériels occasionnés par les accidents de la circulation, indiquant que le nombre de décès dans le monde, depuis l’invention des véhicules à moteur, a atteint environ 16 millions de personnes, en plus d’un milliard et 200 millions de blessés.

Le coût annuel des accidents de la circulation s’élève, quant à lui, à environ 37 milliards d’euros en France, 32 milliards d’euros en Allemagne, et 25 milliards d’euros en Italie, a-t-il ajouté.

Luis Montoro Gonzales, qui est également président de la Fondation espagnole pour la sécurité routière, a en outre expliqué que deux milliards de voitures seront produites dans les 20 prochaines années, ce qui va compliquer davantage les problèmes liés à la circulation.

Parmi les solutions proposées pour circonscrire cette hécatombe, l’intervenant souligne l’impératif de l’entretien de la qualité mécanique des véhicules, la mise à niveau des infrastructures routières et de la signalisation appropriée, outre la sensibilisation des usagers de la route, le contrôle routier et le respect du code de la route.

Il a, de même, mis l’accent sur la nécessité d’activer certaines procédures de contrôle comme l’utilisation des radars fixes sur les routes et la sanction rigoureuse des infractions de circulation commises sous l’effet de l’alcool ou des drogues.

Pour sa part, le secrétaire permanent du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC), Nasser Boulaajoul, a exposé un certain nombre de mesures prises par le Maroc afin de réduire les drames des accidents de la circulation, notant toutefois qu’en dépit de ces efforts, les résultats obtenus sont encore loin des objectifs escomptés, particulièrement en ce qui concerne la réduction du nombre des pertes en vies humaines et des blessés.

Il a souligné, à ce sujet, que 75% des accidents de la circulation et 36% des décès enregistrés au Maroc surviennent en périmètre urbain.

Malgré les efforts constants déployés lors des campagnes de sensibilisation aux accidents de la circulation, le bilan enregistré au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, est «inquiétant» aussi bien en nombre d’accidents qu’en bilan de morts et blessés, a conclu Nasser Boulaajoul.

Plusieurs intervenants à cette rencontre ont convenu de l’impérieuse nécessité pour l’ensemble des parties concernées d’assumer leurs responsabilités et redoubler d’efforts dans la lutte contre la hausse du nombre des accidents de la circulation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du périmètre urbain.

Personnellement, je circule beaucoup, en ville et à l’extérieur et je suis souvent étonné qu’il n’y ait pas plus d’accidents et de morts.
On se demande comment certain(e)s ont pu avoir leur permis ? ? ?
Il est courant de voir 3 ou 4 personnes sur une mobylette, de voir circuler les motocyclistes sans casque, de les voir emprunter des ronds-points à contre-sens !
Sur la route, la circulation des voitures se fait au milieu de la chaussée : on ne leur a peut-être pas bien indiqué à l’auto-école qu’il fallait circuler à droite ? ? Les changements de file sans aucune précaution sont la règle dans les rond-points !

Le téléphone est-il interdit au volant ? On peut en douter  en voyant le nombre de conducteurs qui téléphonent en passant sans même essayer de se cacher devant des policiers sans aucune réaction aux rond-points !

La nuit, n’en parlons pas ! Il est très dangereux de circuler : vélos et autres véhicules circulant sans aucun éclairage, quelques fois à contre-sens, non respect des priorités, des sens interdits et des feux rouges, c’est facile : la police dort ! (ils en ont le droit, mais il pourrait y avoir quand même une certaine surveillance).