Une partie des restaurateurs de la corniche d’Agadir est en grève et a baissé les rideaux aujourd’hui.
A l’origine de cette discorde, l’adoption par le Conseil de la Commune, sans aucune concertation ni avec les intéressés, ni avec la Chambre de Commerce d’Industrie et Services d’Agadir, d’une nouvelle décision fiscale afférente à l’exploitation du domaine public de la commune. Un des points de désaccord est l’article 14 du même cahier des charges qui régit la cession et la passation.
Dans ce cas de figure, l’exploitant est dans l’obligation de demander l’accord de la commune ainsi que le paiement d’une somme variant d’une zone à l’autre et selon la superficie.
La somme exigée du cédant et de l’acquéreur est de l’ordre de 10.000 dirhams par m² pour les établissements de front de mer (2 millions de dirhams pour un local de 200 m²) alors que dans certains cas (en particulier les restaurants « La Brasserie », « El Toro », « L’Eden », « Ô Playa ») les exploitants ont construit eux-mêmes à leurs frais et équipé leurs établissements sans aucune participation ni subvention de la municipalité (ils ont, bien entendu toutes les factures) ceci après avoir été, pour certains, dépossédés sans dédommagement des restaurants de plage qu’ils exploitaient depuis des années.
Ô Playa : fermé L’Eden : fermé
El Toro : fermé
La Brasserie : fermé
Le Vendôme : fermé
Le Nil Bleu : fermé
Le Camel : fermé
La Côte d’Or : fermé
et d’autres encore, plus loin, fermés eux-aussi : le Venezia, Le Parasol Bleu etc… etc…
D’autres établissements sont également fermés en Centre-Ville, du côté de l’Hôtel de Ville et du Marché Municipal.
Souk El Had
les mêmes problèmes de taxes décrétées par le Conseil de la Commune avec des montants exorbitants, ont déclenché les mêmes effets : un mouvement de grève générale pour tous les commerçants du souk où c’était la désolation à midi :
malheureusement,il y a encore des « responsables »qui n’ont pas compris le sens de ce mot….Quand on est responsable, on donne et non l’inverse…..
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