Travail domestique : seulement une centaine de contrats déposés

h24info.ma – 20/12/2018

Entrée en vigueur le 2 octobre dernier, la loi 19-12 fixant les conditions de travail et d’emploi des travailleuses et travailleurs domestiques prévoit notamment l’établissement obligatoire d’un contrat de travail entre les parties.

En deux mois, pas plus de 108 contrats de travail ont été déposés au ministère de l’Emploi et de l’insertion professionnelle, rapporte Aujourd’hui le Maroc, dans sa livraison du 20 décembre.

Le bilan confié par la directrice au travail Salima Admi à nos confrères fait état de 46 contrats déposés à Marrakech, 19 à Rabat, 16 à Casablanca et 13 à Agadir. Un meilleur résultat pour la ville ocre qui s’expliquerait par le « nombre importants d’employeurs étrangers  qui sont sensibilisés à la question et cherchent eux-mêmes à appliquer la loi », lit-on dans les colonnes du quotidien.

Un gros travail de communication et de sensibilisation reste à faire auprès des employeurs afin d’appliquer cette loi qui confère aux travailleurs domestiques des droits économiques et sociaux – notamment une protection sociale – dans le but de lutter contre les abus et les situations indignes régulièrement subis par ces personnes.

Le ministère de tutelle a déjà mené deux campagnes de communication (Fès, Marrakech) en collaboration avec les ONG et conclu plusieurs conventions de partenariat avec la société civile (comme l’association Insaf), apportant son soutien financier. Des spots de sensibilisations sont également programmés à la diffusion, ainsi qu’un projet de coopération avec l’OIT (Organisation internationale du travail) pour communiquer sur la loi 19-12.

Pour rappel, cette loi accorde aux travailleurs domestiques notamment les droits à un congé annuel payé, à un repos hebdomadaire, à un salaire d’au moins 60% du SMIG, à des indemnités de licenciement, à la CNSS… autant de droits qui, s’ils ne sont pas respectés par les employeurs, entraîneront des pénalités.

Meurtre des deux touristes scandinaves : ce qu’il faut savoir sur les trois terroristes arrêtés ce matin

Après Casablanca et Tanger, « Les Étoiles » bientôt à Agadir

femmesdumaroc.com – 19/12/2018

C’est désormais officiel ! Un troisième centre Les Etoiles ouvrira ses portes à Agadir, au cours du printemps 2019. L’association, portée par le réalisateur Nabil Ayouch et l’artiste peintre et auteur Mahi Binebine, vient de signer une convention de partenariat tripartite avec la Ville d’Agadir et l’INDH pour la création du centre « Les Etoiles du Souss ».

Les deux centres de Casablanca et de Tanger séduisent les habitants avec un programme riche et un agenda pluridisciplinaire.  Ainsi, à Tanger, c’est dans le quartier de Béni Makada, souvent cité comme l’une des zones de tensions sociales les plus importantes de la ville, que Les Etoiles du Détroit a élu domicile. Le Centre réunit aujourd’hui près de 300 adhérents, et les jeunes amateurs des arts y découvrent la pratique du théâtre, de la danse (HipHop, Zumba), de la musique et des arts visuels. Ce n’est pas tout car le centre dispense également des cours de langues. On peut y apprendre du français, de l’anglais, et de l’espagnol. L’espace dispose d’une bibliothèque – la seule du quartier – où sont fournis des livres sur la philosophie, les arts, les religions, le cinéma, les sciences…
Depuis novembre 2018, des jeunes adeptes du hip-hop, viennent non seulement de Tanger mais de toute la région, pour la Hip Hop House, un espace qui leur est entièrement dédié au sein du Centre culturel Les Etoiles du Détroit. « Il s’agit d’un véritable refuge pour les danseurs, les beatboxers et les rappeurs de Tanger où ils peuvent pratiquer leur hobby et s’exprimer en tout liberté » explique la Fondation. Planté en plein Béni Makada, le Centre Les Etoiles du Détroit est un lieu où les jeunes de toute la région vivent pleinement leur passion.

1.000 bénéficiaires et 10.000 visiteurs à Casablanca

Rappelons que depuis l’ouverture de son premier Centre Les Etoiles de Sidi Moumen à Casablanca, la Fondation Ali Zaoua peut se targuer d’avoir créé une véritable dynamique culturelle et artistique dans ce quartier longtemps marginalisé. Sidi Moumen fait sans conteste désormais partie du circuit culturel Casablancais. Les chiffres le prouvent amplement. Les Etoiles de Sidi Moumen compte près de 1.000 bénéficiaires réguliers et reçoit plus de 10.000 visiteurs par an, de Casablanca et parfois même d’autres villes, et d’autres pays. Le centre dispense aujourd’hui plus de 50 heures de cours par mois et offre une centaine d’événements et de spectacles organisés tout au long de la saison. Sur l’année 2018, le Centre a accueilli pas moins de 220 artistes, dont 62 étrangers venus de France, d’Espagne, d’Italie, de Belgique, d’Allemagne, de Russie, des Etats-Unis et même du Canada…

AGADIR ACCUEILLERA UN SALON INTERNATIONAL DU TOURISME, AU PRINTEMPS 2019

par Faycal Ismaili – le360.ma – 19/12/2018

tourisme agadir

Agadir: une destination touristique privilégiée pour les Marocains.

©Copyright : DR

Le Sitaglob cible la participation des professionnels issus des destinations de différents pays du monde ainsi que des institutions spécialisées dans le tourisme et le voyage. Il offrira également la possibilité de promouvoir les échanges entre la zone Mena et l’Afrique.

Organisé par l’Association Flamant d’art et de développement socioculturel, le Sitaglob, qui aura lieu à Agadir les 22 et 23 mars 2019, a pour principal objectif de réunir et créer un climat d’affaires entre les différents professionnels de l’industrie touristique venant de divers pays du monde et les acteurs locaux.

Premier de son genre au niveau du Sud marocain, le Sitaglob, à travers son slogan «le Souss-Massa, une histoire, une culture d’hospitalité», est l’occasion de mettre en avant le positionnement unique de cette région millénaire entre océan, oasis et désert. C’est ce que nous annonce Aujourd’hui le Maroc, dans sa livraison de ce jeudi 20 décembre.

Compte tenu de la dimension internationale de ce salon, qui cible la participation des professionnels issus des destinations de différents pays du monde ainsi que des institutions spécialisées dans le tourisme et le voyage, le Sitaglob offre également la possibilité de promouvoir les échanges entre la zone Mena et l’Afrique, en tant que destination touristique avec ses atouts diversifiés.

Le Salon se donne pour objectifs de relancer et redynamiser l’offre touristique de la région du Souss-Massa en focalisant son attention sur le ciblage des professionnels, intéressés par quatre type d’activités écotouristiques et touristiques, à savoir le tourisme culturel et confessionnel, le tourisme durable et responsable, le tourisme sportif, ainsi que le tourisme de groupe et de loisirs.

Cette édition va se tenir sur une surface de 2500 m² comportant une soixantaine de stands. Un espace Fast Exchange sera mis à la disposition des exposants et visiteurs professionnels afin de faciliter l’accès aux participants et réussir leurs rencontres d’affaires.

Le programme prévoit également de nombreuses tables rondes, l’occasion idéale d’initier des débats fructueux entre les professionnels et les institutions.