Electricité : L’ONEE auditera son réseau de distribution

Par Khadija MASMOUDI – leconomiste.com – 28/05/2019

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L’audit externe du réseau de distribution de l’ONEE qui sera réalisé par un cabinet externe se focalisera sur les deux directions régionales de distribution de Tanger et Agadir.
L’ONEE veut établir un diagnostic détaillé sur la mesure et la maîtrise des rendements des réseaux de distribution et mettre en place une méthodologie de calcul des rendements partagés par toutes les parties prenantes.

LA CANICULE AU MAROC DE JEUDI À DIMANCHE PROCHAIN ?

quid.ma – 28/05/2019

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Une vague de chaleur est prévue de jeudi à dimanche dans plusieurs régions du Royaume avec des températures variant entre 34 et 43 degrés, annonce la Direction de la météorologie nationale (DMN).

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Dans un bulletin météorologique spécial, la Direction de la Météorologie Nationale indique que des températures maximales de 39 à 43 degrés sont attendues de jeudi à dimanche dans les provinces d’Assa-Zag, Smara, Tata, Zagora, Béni Mellal, Chichaoua, Marrakech, Settat, Kelaat-Sraghna, Fquih Ben Salah, Youssoufia, Khouriga, Larache, Ouezzane, Sidi Kacem, Sidi Slimane, Taroudant.

Du jeudi à Samedi, le thermomètre affichera des températures oscillant entre 34 et 38 degrés dans les provinces de Benslimane, Khemisset, Kénitra, Rabat, Salé, Sidi Bennour, et Skhirate-Temara.

Alors que des températures allant de 38 à 42 degrés concerneront, de samedi à dimanche, les provinces d’Agadir-Idouatanane, Chtouka-Ait Baha, Guelmim, Inezgane-Ait Melloul, Sidi Ifni, Tantan et Tiznit, ajoute la DMN, notant que les températures seront en hausse progressive dès mercredi sur les plaines nord et sur le centre.

De fortes rafales de vent, allant de 75 à 95 KM/H, sont également attendues entre jeudi et samedi dans les provinces de Fahs-Anjra et Tanger-Assilah, conclut le bulletin.

Français du monde-adfe : Lettre d’information de mai 2019

Lettre d’information n°147, mai 2019


Elections européennes 
le jour d’après

                     Durcissement des conditions
d’accès à la couverture
assurance-maladie
après la liquidation
d’une retraite française 

         

                                         

Au lendemain des élections européennes, au-delà de toutes les analyses et commentaires relayés dans les médias, Français du Monde-adfe fait un double constat, d’où il tire une certaine satisfaction. Premier constat : après des décennies d’érosion constante, le taux de participation à ces élections… Les retraités vivant hors d’Europe ou hors Maghreb pouvaient bénéficier, lors de leur séjour en France, de la protection sociale et de la carte vitale sous condition que la pension rémunère une durée d’assurance d’un trimestre au titre d’un régime français.
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Parcoursup : ce qu’il faut savoir
sur la phase d’admission

Expatriés : comment améliorer
votre retraite ? 

                 

La phase d’admission a commencé le 15 mai 2019 et s’achèvera le 19 juillet 2019. Consultez votre messagerie et votre portable : des alertes sont envoyées quand vous recevez une ou plusieurs propositions d’admission Français à l’étranger, que vous soyez salariés détachés, expatriés ou encore chefs d’entreprise à l’étranger, si vous avez cotisé un minimum en France, plusieurs leviers sont à votre disposition pour améliorer votre pension de retraite française.
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Autoroutes du Maroc : 21 ponts équipés de clôtures et de caméras de surveillance

h24info.ma – 28/05/2019

Crédit: DR
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Le ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara a assuré, mardi à Rabat, que 21 ponts ont été équipés de clôtures et de caméras de surveillance, dans le cadre du renforcement de la sécurité des usagers des autoroutes au Maroc.

Répondant à une question orale sur « les conditions de prévention dans les autoroutes au Maroc », posée par le groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme à la Chambre des conseillers, Amara a précisé que les travaux d’établissement de clôtures sont en cours au niveau de 74 ponts autoroutiers. Dans ce sens, il a fait savoir que le réseau autoroutier marocain, long de 1.800 km, est doté de 3.050 km de grillages métalliques et 540 km de barrières en béton.

L’année dernière, Amara avait affirmé devant la Chambre des représentants, que les ponts autoroutiers seront dotés de clôtures, dans un souci de préserver la sécurité des usagers et faire face aux « agressions ».

Construction des barrages au Maroc :

Par ailleurs, répondant à une question orale sur « la programmation de la construction des barrages », le ministre a indiqué que le défi à relever par le Maroc est l’atteinte d’un niveau de stockage au niveau des grands barrages, de manière à dépasser 30 milliards m3, ajoutant qu’un programme prioritaire est en cours avec comme but de dépasser ce taux. Rappelant la politique publique dans le domaine des barrages, le ministre a noté que la programmation des grands barrages obéit au plan national de l’eau et aux plans régionaux des bassins hydrauliques.

Sénat français : «Mohammed VI a profondément changé le Maroc»

Par Youness SAAD ALAMI – leconomiste.com – 27/05/2019

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Catherine Dumas

De retour d’un déplacement à Dakhla et Agadir, une délégation du Sénat français affirme avoir «mesuré l’importance du développement économique et social que connaît le Maroc». Pour Catherine Dumas, vice-présidente du Groupe interparlementaire d’amitié (GIA) France-Maroc, «les vingt ans de règne de Mohammed VI ont profondément changé le Maroc». La sénatrice de Paris ajoute que «depuis l’avènement du Roi en juillet 1999, le pays, sous son impulsion, s’est doté d’institutions parlementaires efficaces, d’infrastructures modernes, de plans de développement sectoriels ambitieux et d’une politique environnementale adaptée à l’urgence climatique mondiale».

 

PÊCHE. DES MESURES POUR CONTRÔLER L’EXPLOITATION DE « RABOUZE »

h24info.ma – 28/05/2019

Le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a mis en place une série de mesures visant une meilleure connaissance de la situation de la bécasse de mer et de sa prolifération, ainsi que la possible exploitation de son stock, en raison de fortes abondances de ce poisson, connu localement sous le nom de « Rabouze ».

L’augmentation importante de son stock et son abondance a provoqué des inquiétudes auprès des professionnels de la pêche qui redoutent un possible remplacement des espèces actuellement dominantes dans l’écosystème marin national, telles que la sardine et le maquereau, par cette espère de bien moindre intérêt alimentaire et économique, souligne un communiqué conjoint du ministère et de l’Institut national de recherche national (INRH).

Le suivi de la bécasse de mer montre une colonisation progressive de l’écosystème allant des eaux du large vers les fonds côtiers. D’après les études scientifiques actuellement disponibles, basées sur les données relatives à la côte marocaine, à la côte ibérique et celles des régions plus au nord de l’Atlantique nord, aucune preuve scientifique n’indique un impact direct de type prédation sur les autres stocks, d’autant que cette espèce est essentiellement planctophage, a-t-il expliqué. A ce titre, l’INRH demeure très vigilant sur le suivi de l’évolution de ce phénomène, car l’expansion de cette espère pourrait avoir un effet de compétition spatiale et trophique (d’ordre alimentaire) sur les autres stocks.

Selon le communiqué, les facteurs et les processus écologiques présidant à l’explosion et à la régression « spontanée » et rapide de la bécasse de mer font aujourd’hui un sujet de recherche prioritaire pour l’INRH, allant des questions d’écologie de l’espèce aux aspects d’exploitation et de valorisation. Par ailleurs, son exploitation est une option qui permettrait de limiter son expansion et réduire sa capacité supposée néfaste de compétition, trophique ou spatiale, vis-à-vis des autres stocks exploités.

Dans ce contexte, le ministère a mandaté l’INRH pour affréter un bateau ayant les capacités techniques suffisantes pour mener une études pilote d’exploitation de la bécasse de mer. Il a également enclenché avec l’appui scientifique de l’INRH et en concertation avec l’ensemble de la profession, la mise en place d’un dispositif permettant de réglementer la pêche et la transformation industrielle de ce poisson.

Les premiers tests de transformation de la bécasse de mer marocaine ont montré que la farine qui en résulte contient des taux protéiniques relativement similaires à ceux d’autres espèces et présente donc un intérêt économique évident, fait savoir la même source. Depuis plus de deux ans, de fortes abondances d’un poisson communément appelé la bécasse de mer dont le nom scientifique est « Macroramphosus sp » ont été détectées aussi bien par l’INRH à travers ses campagnes acoustiques en mer que par les professionnels de la pêche commerciale.

Cette population de la bécasse de mer qui est constituée de deux espèces distinctes, Macroramphosus gracilis et Macroramphosus scolopax est aujourd’hui présente dans les côtes marocaines, principalement au niveau de la zone sud de Cap Boujdour et avec des densités moins importantes dans la zone nord entre Boujdour et Agadir.

La bécasse de mer est un petit poisson osseux qui jusqu’à présent ne suscitait pas d’intérêt à la consommation humaine et son seul usage connu dans le monde est sa transformation en farine de poisson.

Agadir : un père et son fils dans les filets de la police

lesiteinfo.com – 28/05/2019

Le service préfectoral de la police judiciaire d’Agadir a procédé, mardi, en étroite collaboration avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à l’arrestation d’un homme et de son fils âgés de 47 et 19 ans, pour leur implication présumée dans une affaire de possession et trafic de drogue (chira).

Les deux mis en cause ont été interpellés au niveau du point de contrôle d’un barrage judiciaire à l’entrée de la ville de Tikiouine, à bord d’un camion de transport de marchandise en provenance d’une ville du nord du Royaume, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué, faisant savoir que les fouilles auxquelles a été soumis le camion a permis la saisie de 575 kg de chira en plaquettes, outre des téléphones portables.

Les investigations menées dans le cadre de cette affaire ont révélé le lien avec une précédente saisie d’une cargaison de 500 kg de chira interceptée dimanche dernier par des éléments de la police judiciaire sur la base d’informations précises fournies par les services de la DGST, à bord d’une voiture légère dans une aire de repos dans la zone d’Imintanoute, selon la même source.

Les deux suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, en vue d’élucider d’éventuelles ramifications de ce réseaux criminel au niveau national ou international, conclut le communiqué.

Biodiversité : 600 espèces animales et 1.700 plantes menacées d’extinction

par Nadia Dref – leconomiste.com – 27/05/2019

    • Coût de l’inaction: 1 milliard de DH d’ici 2030
    • Une stratégie post-2020 sera élaborée à partir de cette année

 

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La biodiversité nationale revêt une importance écologique particulière avec plus de 24.000 espèces animales et 7.000 espèces végétales identifiées (Source: SEDD)

Exploitation minière, augmentation de l’agriculture vivrière, croissance des zones urbaines, exploitation sauvage du bois, pêche non durable… Bec-croisé des sapins, Bihoreau gris, Blongios nain,  Chardonneret élégant, Cigogne blanche, Crabier chevelu, Foulque à crête, Grand Cormoran, Grue cendrée, Crapaud accoucheur, Couleuvre à capuchon… Le Maroc n’échappe pas à la pression sur les ressources. Si rien n’est fait, 600 espèces animales et 1.700 plantes pourraient disparaître.

Le taux d’endémisme global s’élève à 11% pour la faune et de plus de 20% pour les plantes vasculaires. Un taux inégalé dans le bassin méditerranéen. Plus de 7.820 espèces marines et côtières ont été identifiées. C’est ce qui ressort de la dernière étude nationale sur la biodiversité. Le Secrétariat d’Etat chargé du Développement durable tente de sauver ce qui peut l’être. Il va établir une nouvelle cartographie de la biodiversité qui servira de base à l’élaboration d’une stratégie nationale post-2020.

«Le patrimoine naturel est soumis à plusieurs pressions, dues principalement à des facteurs sociaux et économiques, et à la situation fragile du Maroc face aux effets néfastes du changement climatique, tels que des phénomènes extrêmes de sécheresse et d’inondations, des précipitations irrégulières et la rareté des ressources en eau. La désertification croissante et la rareté des ressources en eau exacerbent la vulnérabilité», tient à préciser Nezha El Ouafi, secrétaire d’Etat chargée du développement durable.

Le Maroc avait adopté une stratégie de conservation de la biodiversité à l’horizon 2030 dont la première phase (2016-2020) est en cours de mise en œuvre. Cette feuille de route a défini 153 actions à déployer entre 2016 et 2020 mobilisant 17,5 milliards de DH contre 2,1 milliards de DH dépensés de 2006 à 2010. L’augmentation du budget alloué est liée, entres autres, aux campagnes de plantation arboricole du Plan Maroc Vert. Trois chefs de file ont été retenus: le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, le Secrétariat d’Etat chargé du Développement durable et le Haut-Commissariat aux eaux et forêts.

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Un taux d’endémisme global de 11% pour la faune et de plus de 20% pour les plantes vasculaires, ce qui place le Maroc au deuxième rang dans le pourtour méditerranéen après la Turquie (Source: SEDD)

Le Maroc dispose de 10 parcs nationaux: Toubkal (1942), Tazekka (1950), Souss-Massa (1991), Iriki (1994), AI Hoceïma (2004), Talassemtane (2004), Ifrane (2004), Haut Atlas oriental (2004), Khnifiss (2006) et Khénifra (2008). S’y ajoutent 154 sites d’intérêt biologique et écologique (SIBE), représentant presque la totalité des écosystèmes naturels du pays. Sont répertoriées également quatre réserves de biosphère (Arganeraie, Oasis du sud du Maroc, Intercontinentale de la Méditerranée et Cédraie). Il existe également 120 lacs naturels importants dont la majorité est située entre les deux chaînes montagneuses du Moyen et du Haut Atlas. Aussi, 26 zones humides sont classées par la Convention de Ramsar.

Pour ce qui est du domaine forestier, il s’étend sur une superficie de 9 millions d’hectares, y compris les nappes alfatières. Les formations forestières arborées couvrent 5,8 millions d’hectares. Le taux moyen de couverture forestière du pays est de l’ordre de 8%. La superficie agricole utile (SAU) est de près de 8,7 millions d’hectares.

L’alerte est mondiale

La plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a réalisé, début mai, une évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques. Ce rapport a été élaboré par 145 experts issus de 50 pays au cours des 3 dernières années.
Les résultats de cette évaluation sont alarmants. Environ 1 million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction, notamment au cours des prochaines décennies. Ceci au moment où 70% de médicaments anticancéreux naturels ou synthétiques sont inspirés de la nature. Autre constat: 75% de l’environnement terrestre et environ 66% du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. Par ailleurs, plus d’un tiers de la surface terrestre du monde et près de 75% des ressources en eau douce sont maintenant destinées à l’agriculture ou à l’élevage. Autre effet néfaste: la dégradation des sols a réduit de 23 % la productivité de l’ensemble de la surface terrestre mondiale. La pollution par les plastiques a été multipliée par dix depuis 1980.  Les engrais qui arrivent dans les écosystèmes côtiers ont produit plus de 400 «zones mortes» dans les océans, ce qui représente environ 245.000 km2, soit une superficie totale plus grande que le Royaume-Uni.

 Mesures de sauvegarde

  • – Etendre le réseau des aires protégées
  • – Accorder une attention particulière aux écosystèmes riches en espèces endémiques, rares et menacées, remarquables et vulnérables, phares et d’intérêt patrimonial
  • – Généraliser les actions de suivi et d’évaluation de la biodiversité
  • – Renforcer le programme de la lutte contre l’ensablement et améliorer le couvert végétal des zones sensibles
  • – Finaliser l’inventaire national des sites d’intérêt biologique et identifier les sites prioritaires pour la classification en tant qu’aires protégées et leurs fournir un plan de développement et de gestion durable
  • – Epargner les aires protégées, les sites d’intérêt biologique et écologique et les sites Ramsar de tout projet à forts impacts négatifs, notamment les projets urbanistiques, industriels et touristiques.

                                                                            

Forte demande sur les plantes aromatiques et médicinales

Le Maroc peut tirer davantage profit de sa biodiversité. Sur le plan économique, le secteur des plantes aromatiques et médicinales n’est qu’un exemple. Avec 400 espèces reconnues pour leur usage médicinal et/ou aromatique et 800 espèces à potentiel aromatique ou médicinal, le Maros est classé 12e exportateur mondial. En 2016, les exportations ont atteint 537 millions de DH contre 482 millions de DH en 2015 et 425 millions de DH en 2014 (Source: Annuaire statistique du Maroc 2017). Elles couvrent plusieurs espèces: romarin, thym, verveine, pyrètre, lavande, caroubier, menthe, pouliot, origan, arganier… L’UE est la principale destination de ces plantes aromatiques et médicinales. S’y ajoutent d’autres marchés: Japon, Canada, Suisse… Selon les estimations du département de l’Environnement, le Royaume dispose d’un potentiel d’environ 1 million d’hectares de romarin et produit environ 60 tonnes d’huiles essentielles de ce produit. Les accords d’accès et de partage des avantages (APA) sur les nouveaux produits dérivés de l’extrait de romarin offrent au Maroc la possibilité de capturer une plus grande part de la valeur. Cette étude estime qu’au total, les accords pour le romarin pourraient apporter 61 millions de DH entre 2020 et 2030. Pour ce qui est de l’arganier, les paiements de redevances sur les produits cosmétiques, de soins et santé, utilisant l’huile d’argan en tant que principe actif, pourraient drainer 230 millions de DH entre 2020 et 2030. Cette estimation se base sur la projection de croissance du marché mondial de l’argan estimé à 6,2 milliards de DH en 2030.

Fraise, framboise, cerise…ces fruits rouges qui cartonnent

panorapost.com – 27/05/2019

Elles sont rouges. Une couleur chaude souvent associée, dans le langage financier, à la mauvaise performance (petite flèche rouge marquant la régression). Mais il n’est rien dans la réalité ! La production des fruits rouges au Maroc est dans le vert. Fraise, framboise, cerise, myrtille et compagnie cartonnent.

Ces dernières années, notamment en raison des efforts déployés par le Royaume dans le cadre du Plan Maroc Vert, ont été témoins d’un essor fort remarquable des fruits rouges. Avec trois principales régions de production, le Gharb, le Souss Massa, et le Loukkos, la production annuelle des fruits rouges est passée de 107.320 T en 2009 à 197.000 T en 2018, générant plus de 10,4 millions journées de travail par an.

Une évolution de 84%, d’après les données communiquées à la MAP par le ministère de Tutelle. Une performance qui s’explique notamment par la forte croissance de la superficie dédiée aux fruits rouges ayant passé d’environ 3.035 Ha en 2009 à 8.400 Ha en 2018, soit une augmentation de 177%.

Ainsi, si ces fruits devraient rougir, ce n’est par confusion ou par timidité, mais par fierté ! Les fruits rouges font désormais partie de ces produits porte-étendard de l’agriculture marocaine moderne. Reste à découvrir les raisons d’une telle performance…

Fruits rouges: Une production dans le vert

L’évolution de la superficie et de la production des fruits rouges a impacté positivement le chiffre d’affaires de cette filière qui s’est établi, l’année écoulée, à 3,76 milliards de dirhams (MMDH). Et ce n’est pas tout. Près de 88% de la production est destinée aux marchés internationaux. En effet, l’exportation des fruits rouges a aussi connu une augmentation remarquable et est passée de 66.332 tonnes en 2010-2011 à 115.442 tonnes en 2017-2018, et ce au niveau des trois principales zones de production que sont, le Gharb, le Loukkos et le Souss Massa, le volume exporté des fruits rouges représentant en moyenne 60 à 70% de la production totale des fraises, 90 à 95% des framboises et plus de 95 % des myrtilles. Concernant la destination des exportations, les marchés d’exportation demeurent très diversifiés, avec 41 pays destinataires dans les cinq continents. La destination principale reste l’Union européenne avec, au titre de la campagne 2017-2018, des exportations à hauteur de 90% aux marchés européens, 5% pour l’Asie, 1,5% pour les pays du Golf et 4,5% pour les pays de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA), d’Afrique, d’Amérique du sud, des pays de l’Europe centrale et orientale (PECO) et l’Océanie.

Il faut dire que les actions entreprises dans le cadre du Plan Maroc Vert pour promouvoir les fruits rouges sont pour beaucoup dans l’évolution de cette filière, à commencer par le volet valorisation de la production. En effet, le conditionnement de la production des fruits rouges est réalisé via 62 unités installées dans différentes régions du Maroc, dont 27 unités dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, 13 unités dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 20 unités dans la zone du Sud et deux unités dans la zone du centre du Royaume.

Intervenant lors de la troisième édition du Festival national des fruits rouges tenue fin mars dernier -Eh oui, les fruits s’offrent le luxe d’un festival dédié- Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, a souligné que le Plan Vert Maroc a consacré d’importants investissements aux fruits rouges, étant une filière agricole à forte valeur ajoutée.

Le responsable a, par ailleurs, estimé qu’en pariant sur ce produit, le Maroc a fait le « bon choix », au regard de sa disponibilité dans le marché intérieur et de ses implications socio-économiques, notamment la création d’emplois.

La filière des fruits rouges au Maroc englobe trois cultures principales de haute valeur ajoutée, à savoir le fraisier, développé durant les années 80, le framboisier, le myrtillier et le mûrier, introduits en 2007, en plus de la culture du goji récemment adoptée dans la région du Gharb, pour la diversification de l’offre nationale sur le marché d’export en fruits rouges.

 

 

Goji : originaire et principalement produit dans la région autonome du Ningxia, en Chine

 

 

La valorisation et le conditionnement de la production sont assurés par 27 unités dans la région.

Dans une déclaration à la MAP, en marge du troisième festival des fruits rouges, le chef du département de développement agricole à l’Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG), Allal Zbair, a souligné que de par sa rentabilité et les possibilités offertes de partenariat entre les petites exploitations et les grandes unités de valorisation pour l’export, cette filière assure un revenu stable aux petits agriculteurs, notant qu’elle induit également le développement d’activités para-agricoles et un tissu agro-industriel important dont les retombées économiques sont notables sur la collectivité locale.

Enfants abandonnés : Le Collectif marocain de placement en familles d’accueil voit le jour

par Hajjar El Haïti – lematin.ma – 27/05/2019

Les membres du Collectif ont exprimé leur souhait de consolider leurs expériences afin de mener conjointement un plaidoyer pour la mise en place d’un cadre juridique en faveur de la famille d’accueil.

Les membres du Collectif ont exprimé leur souhait de consolider leurs expériences afin de mener conjointement un plaidoyer pour la mise en place d’un cadre juridique en faveur de la famille d’accueil.

À l’occasion de la Journée nationale des droits de l’enfant, le Collectif marocain de placement en familles d’accueil, fraîchement créé, a organisé samedi dernier sa cérémonie de lancement.

L’Association Anir d’aide aux enfants en situation difficile, l’Association Bayti, la Fondation Amane pour la protection de l’enfance (FAPE), SOS Village d’Enfants (SOS VE) et le bureau régional de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance de Taroudant sont les 5 associations qui composent le Collectif marocain de placement en familles d’accueil, lancé samedi 25 mai à Casablanca, à l’occasion de la Journée nationale des droits de l’enfant.
Au cours de cette cérémonie, les représentants des cinq associations fondatrices ont expliqué que le Collectif a pour objectif d’unir les forces de toutes les ONG œuvrant dans le domaine de la protection des enfants abandonnées pour défendre le droit de chaque enfant de grandir au sein d’une famille et protéger juridiquement les familles désireuses de les accueillir.
«Le placement en familles d’accueil est une option de prise en charge de remplacement parmi d’autres qui sont privilégiées : la réinsertion familiale en famille biologique, la famille élargie, le placement en Kafala et enfin la famille d’accueil. Cette dernière permet ainsi de prendre en charge les enfants sans protection familiale.
L’Organisation des Nations unies reconnaît l’importance de la famille dans l’épanouissement harmonieux de l’enfant. Chaque enfant a le droit de grandir au sein d’une famille qui lui apporte protection, amour et soins», souligne le Collectif. Et d’ajouter que «Chaque jour au Maroc, un enfant par heure est abandonné, nous rappelle le rapport «L’enfance abandonnée au Maroc» réalisé par Unicef Maroc et la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance.
Ces enfants, placés en institutions, sont privés de milieu familial.
À ces enfants s’ajoutent ceux qui, au sein même de leur environnement familial, se retrouvent dans des situations à risques.
Si les Nations Unies prévoient des dispositions en faveur de la famille d’accueil afin de répondre aux besoins de l’enfant, le gouvernement marocain a également affirmé son engagement en matière de protection des enfants.
En 1993, le Maroc a ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), dont le cadre d’orientation et de mise en œuvre est fixé dans les Lignes directrices relatives à la protection de remplacement pour les enfants. Malgré ces avancées, un vide juridique perdure autour du statut de la famille d’accueil, d’où l’importance de créer le Collectif marocain de placement en famille d’accueil».

Les fondateurs du Collectif rappellent également que les associations de protection de l’enfance ont été proactives en matière de placements d’enfants en familles d’accueil.
Historiquement, un dispositif pilote «famille d’accueil» a été mis en place en 2008 par Bayti. Par la suite, les associations fondatrices du Collectif ont rejoint cette cause et œuvrent ensemble pour la mise en place d’un cadre juridique et procédural.
Les associations s’appuient sur l’article 471 du Code de procédure pénale qui prévoit la possibilité de confier des enfants à une «personne tierce digne de confiance». «Un enfant qui ne grandit pas au sein d’une famille qui l’aime et le défend est un enfant privé d’affection et de protection durant toute sa vie.
Dans ce sens, Bayti œuvre depuis 1995 pour replacer les enfants abandonnés soit dans leur famille biologique ou dans des familles d’accueil. Et afin de mieux connaitre ces familles d’accueil, nous avons décidé de lancer une étude sociologique qui a été réalisée par le professeur Hakima Laala, sociologue.
Cette étude a démontré que 60% des familles marocaines sont prédisposées à accueillir des enfants en situation difficile et que la prise en charge «institutionnelle» montre ses limites, car les enfants vulnérables en sortent avec un niveau d’études insuffisant», a expliqué Yamna Taltit, représentante de l’association Bayti lors de la cérémonie de lancement du Collectif.

De son côté, Béatrice Beloubad, directrice nationale SOS Villages d’Enfants Maroc, a rappelé les actions de l’association pour la conception et la mise en place du dispositif de la famille d’accueil comme alternative au placement en institution.
«Les familles d’accueil permettent aux enfants d’être plus épanouis. C’est, en effet, une opportunité de réhabilitation psychosociale de l’enfant. C’est pour cela que SOS Villages dans son programme fixe les critères que doivent remplir les familles d’accueil. Actuellement, elles sont au nombre de 108, résidant dans les villes de Casablanca, Marrakech, Hoceïma, Agadir et El Jadida. Ces familles sont dans les régions d’implantation de nos villages. Ce qui permet une proximité de nos centres et donc un suivi et une collaboration régulière», a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, les membres du Collectif ont exprimé leur souhait de déployer leur capital de connaissances, et consolider leurs expériences afin de mener conjointement un plaidoyer pour la mise en place d’un cadre juridique en faveur de la famille d’accueil.
Le Collectif est ouvert aux associations et acteurs qui seraient désireux de le rejoindre.

Protection des gravures rupestres : La société civile tire la sonnette d’alarme

par Mohamed Laabid – aujourdhui.ma – 27/05/2019

Protection des gravures rupestres :  La société civile tire la sonnette d’alarme

Le nombre de sites dépasse les 430

La ville d’Agadir a abrité mercredi dernier la première édition du Carrefour de l’art rupestre et la société civile sous le thème «Quel rôle pour la société civile dans la qualification et la protection des sites de l’art rupestre du sud marocain ?».

Organisé par le Parc national des arts rupestres, en collaboration avec l’Union des artistes plasticiens du Sud, le Forum Amnir des études sahariennes et la direction régionale de la culture, cet événement a réuni un parterre d’experts, chercheurs et acteurs associatifs issus d’Agadir et des provinces du Sud venus dresser l’état des lieux des sites des gravures rupestres dont regorge le sud du Royaume, notamment les provinces de Smara et Tata.

Le Carrefour a constitué une occasion propice pour présenter un diagnostic de la situation actuelle de ces sites dont le nombre dépasse au niveau national plus de 430, identifiés et connus, et qui datent de plus de 4.000 ans avant J-C. Ces derniers font face aujourd’hui à plusieurs aléas dus notamment à l’intervention humaine qui ne prend pas en considération les spécificités de ces sites riches en histoire.

Dans ce cadre, il a été procédé lors de cette rencontre à la présentation de plusieurs exposés par des experts et chercheurs qui ont mis en lumière l’importance de ce patrimoine hérité d’une génération à l’autre, qui constitue une véritable mémoire matérielle et qui nécessite de doubler d’efforts pour le sauvegarder, ainsi que certaines expériences pilotes lancées à Smara et Tata par les ONG locales, et qui ont mis en place un programme de sensibilisation quant à l’importance de ce patrimoine universel.
Les participants ont également examiné les moyens de renforcer le rôle des acteurs locaux dans le domaine de la préservation du patrimoine rupestre, au regard des enjeux auxquels fait face la composante culturelle dans le processus de développement.

El Imam Djimi, artiste plasticien et acteur associatif, a passé durant son intervention les différents risques qu’encourent ces sites et des cimetières situés dans ces zones objet de pillage, vol et spoliation tous azimuts. Rappelons dans ce cadre que ce patrimoine constitue, en effet, une empreinte historique de taille témoignant de la culture, de l’histoire et de la civilisation humaine et qui doit être placé sous le signe du patrimoine universel, et qui est en mesure de constituer un levier important susceptible de contribuer dans le développement du tourisme culturel dans la région.

SOUSS-MASSA LANCE LES TRAVAUX DE SA ZONE FRANCHE

par Yassine Saber – leseco.ma – 27/05/2019

Ayant reçu l’autorisation de lotir n°02/2019 en mars dernier, la société des Grands travaux routiers (GTR) vient de démarrer les travaux de la première tranche, portant sur une superficie de 65 hectares.

Les travaux d’aménagement de la première tranche de la zone franche Souss-Massa viennent d’être entamés par l’entreprise adjudicataire de l’appel d’offres lancé par la société mixte Parc Haliopolis, gérée par MedZ, filiale de CDG Développement, qui est le maître d’ouvrage du projet dont le coût de réalisation est estimé à plus de 110 MDH. L’autorisation de lotir n°02/2019 reçue en mars dernier, les pelleteuses et autres engins de la société des Grands travaux routiers (GTR) effectuent les travaux de la première tranche, portant sur une superficie de 65 hectares bruts. Dans le détail, les travaux porteront essentiellement sur la réalisation de voiries, l’assainissement, l’eau potable et l’électricité de moyenne (MT) et basse tension (BT). À cela s’ajoutent l’éclairage public et le réseau téléphonique. Pour sa part, le bureau d’études techniques (BET) Novec, qui a déjà réalisé l’étude d’impact sur l’environnement, se charge de l’ordonnancement, planification et coordination (OPC). Au total, l’assiette foncière, revêtant la forme d’un terrain nu complanté d’arganiers, s’étend sur 305 hectares. Cette parcelle domaniale avait été mobilisée auparavant par la société Al Omrane d’Agadir pour la promotion du logement social et du logement des couches moyennes dans le cadre du pôle urbain de Tagadirt, situé dans la commune rurale de Drarga.

Aujourd’hui, l’opération de morcellement du titre foncier, mère de l’assiette foncière de la zone franche, a été déjà réalisée, permettant l’établissement du titre foncier propre à la 1re tranche (certificat de propriété du TF n°239783/09) au nom du domaine privé de l’État.

Par ailleurs, la Commission administrative d’expertise relative à l’indemnisation des 124 exploitants de l’assiette foncière a arrêté le montant d’indemnisation, fixé à 60.000 DH par hectare, soit 6 DH/m². Ladite commission a également proposé d’adopter un prix de cession de 15 DH/ m² pour l’acquisition de l’assiette foncière de cette première tranche de la zone franche, dont le décret n°2.18.738 de création a été adopté en Conseil de gouvernement. Concernant le prix de vente des lots de terrains industriels, il a été fixé à 450 DH/ m². L’écoulement des lots industriels est prévu sur 5 ans à raison de 7,2 ha en moyenne par an, selon l’étude de positionnement réalisée par le cabinet d’étude Naos Consulting. Sur ce dernier point, il ressort de la synthèse des opportunités de développement pour la zone franche Souss-Massa que sur les 35 filières analysées, 10 sont priorisées avec un potentiel de création d’emplois estimé à 25.000. Toutefois, la mise en place de cette zone franche est étroitement liée à des prérequis transverses, dont la mise à niveau du port d’Agadir (réorganisation et redéploiement du port), qui se fait toujours attendre.

RAM lance une base aérienne à Laâyoune, de nouvelles liaisons

medias24.com – 27/05/2019

Royal Air Maroc ouvre, à partir du 11 juin 2019, une base aérienne à Laâyoune. La compagnie y positionnera un avion de type ATR-600 pour lancer de nouvelles destinations reliant Laâyoune à cinq autres villes du Maroc ainsi qu’aux Iles Canaries.

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Il s’git d’un programme de six liaisons reliant Laâyoune à Agadir, Dakhla, Marrakech, Smara, Guelmim et Las Palmas. Au total, il comprend 13 fréquences par semaine dont 10 vers les villes d’Agadir, Dakhla, Marrakech, Smara et Guelmim à raison de deux fréquences par semaine pour chacune des routes aériennes domestiques. Ce programme est renforcé par une liaison de trois fréquences par semaine entre Laâyoune et Las Palmas (Les Iles Canaries).

Les tarifs :

  • Laâyoune- Agadir: 600 DH TTC (aller simple);
  • Laâyoune-Dakhla: 600 DH TTC (aller simple);

  • Laâyoune- Marrakech: 700 DH TTC (aller simple);

  • Laâyoune- Smara: 300 DH TTC (aller simple);

  • Laâyoune-Guelmim: 350 DH TTC (aller simple);

  • Laâyoune-Las Palmas: 650 DH TTC (aller simple).

Ces nouvelles routes aériennes renforcent ainsi l’offre existante de la RAM sur son hub régional, reliant Laâyoune à Casablanca (14 fréquences par semaine), à Agadir (4 fréquences par semaine), à Dakhla (4 fréquences par semaine) et à Las Palmas (3 fréquences par semaine). Le nombre des routes aériennes opérées sur Laâyoune a donc été porté à 7 lignes à raison de 38 fréquences par semaine:

  • 14 vols par semaine de et vers Casablanca;
  • 6 vols par semaine de et vers Agadir;

  • 6 vols par semaine de et vers Dakhla;

  • 6 vols par semaine de et vers Las Palmas;

  • 2 vols par semaine de et vers Marrakech;

  • 2 vols par semaine de et vers Guelmim;

  • 2 vols par semaine de et vers Smara.

  • « Aujourd’hui, la ville est accessible de plusieurs régions du Royaume en moins de deux heures; et elle est, plus que jamais, proche des principales destinations internationales », précise un communiqué.

    Par ailleurs, grâce à cette base aérienne, le réseau domestique de la RAM se renforce par trois nouvelles lignes en l’occurrence Laâyoune-Marrakech, Laâyoune-Smara et Laâyoune-Guelmim.
    Le réseau domestique passera ainsi à 28 destinations dont 11 relient directement des villes marocaines sans passer par le hub de Casablanca.

    L’ANP renforce la sûreté au port d’Agadir

    par Mohamed Laabid – aujouedhui.ma – 27/05/2019

    L’ANP renforce la sûreté au port d’Agadir

    Réalisation d’une étude d’évaluation et élaboration d’un plan de sûreté

    Ce nouveau plan vient pour être en conformité avec la réglementation nationale et internationale en vigueur en matière de sûreté dans les ports et installations portuaires.

    L’Agence nationale des ports (ANP) procédera à la réalisation d’une étude d’évaluation et l’élaboration d’un plan de sûreté du port d’Agadir.
    L’évaluation et l’élaboration du plan de sûreté du port d’Agadir concernent les voies communes, la zone industrielle, la voie de contournement menant aux silos à céréales, le chantier naval, les zones non concédées, les concessions et sites sensibles. Elle portera sur la réalisation d’une phase de diagnostic et état des lieux en matière de sûreté du port, ainsi qu’une révision de l’évaluation de sûreté du port, et l’élaboration d’un nouveau plan de sûreté du port et son harmonisation avec les plans des installations portuaires, ainsi que la réalisation des actions de formation au profit des agents de sûreté.

    Ce nouveau plan vient pour être en conformité avec la réglementation nationale et internationale en vigueur en matière de sûreté dans les ports et installations portuaires. Dans ce sens, afin de garantir la sûreté des échanges maritimes, de prévenir et de lutter contre tout acte illicite de malveillance, de terrorisme à l’encontre du navire, de son équipage, mais aussi des installations portuaires, l’Organisation maritime internationale (OMI) a décidé en décembre 2002 de modifier la convention Solas en y ajoutant le chapitre XI-2 intitulé «Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime». Ce chapitre fait obligation aux Etats d’appliquer un code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires: Le Code ISPS.

    Ce dernier s’applique aux navires effectuant des voyages internationaux ainsi qu’aux installations portuaires fournissant des services à de tels navires qui effectuent des voyages internationaux. Il est entré en vigueur depuis le 1er juillet 2004.

    La même année, le Maroc a mis en place les modalités du code ISPC conformément aux exigences de l’Organisation maritime internationale. Parmi les nouvelles mesures, la réalisation des évaluations de sûreté et l’élaboration des plans de sûreté des ports de commerce.

    Ces ports commerciaux gérés depuis 2005 par l’ANP comme autorité portuaire en vertu de la loi 15-02 de tous les ports marocains à l’exception du port de Tanger Med ont subi en 2008 et 2009 une réévaluation en matière de sûreté en tenant compte des investissements réalisés en moyens humains et matériels pour renforcer la sûreté des ports d’une part, et d’autre part la régularisation des installations portuaires. Ainsi l’ANP a de nouveau déclaré ses ports et les installations portuaires conformes au code ISPS.

    Ces déclarations de conformité étant arrivées à leur terme, l’ANP a décidé de procéder à une révision des évaluations et l’élaboration de nouveaux plans de sûreté de ses ports en prenant en considération les fluctuations de la menace de sûreté et des changements affectant les ports et leurs installations portuaires, et en capitalisant sur l’expérience des ports pour faire face aux menaces de sûreté depuis la mise en œuvre du code ISPS.

    Agadir : Hausse de 0,8 % de l’indice des prix à la consommation en avril

    fr.hespress.com – 28/05/2019

    Agadir: Hausse de 0,8 % de l’indice des prix à la consommation en avril

    L’Indice des prix à la consommation (IPC) a atteint durant le mois d’avril dernier le niveau 118 contre 117,1% le mois précédent, enregistrant ainsi une hausse de 0,8 %.

    Selon des données de la Direction régionale du Haut commissariat au Plan à Agadir, cette variation est principalement le résultat de la hausse de 1,8 % de l’indice des produits alimentaires et boissons non-alcoolisées et de 1% de l’indice du transport.

    Les hausses des produits alimentaires observés entre mars et avril 2019 concernent principalement les légumes avec 6,7 %, la viande (3,3 %), les fruits (2,4 %), les poissons et fruits de mer avec 0,5 %, précise la même source.

    Pour ce qui est des produits non alimentaires, la variation a concerné principalement la hausse des prix des carburants avec 3,9%.

    S’agissant des variations interannuelles, l’indice moyen des quatre premiers mois de l’année 2019 a régressé de 0,3 % en comparaison avec la même période une année auparavant.

    L’indice des prix à la consommation du mois d’avril dernier a connu aussi une baisse de 0,3 % par rapport au même mois de 2018.