Sana Rahimi, rédactrice en chef et présentatrice phare du JT à 2M.
Plusieurs thématiques prévues
«En réalité, à 2M, nous voulons donner un vrai sens au travail de proximité. Allez envers les gens en tant que télévision c’est bien, mais le meilleur serait de les impliquer, de les sensibiliser en leur donnant la parole. Surtout les jeunes. C’est un souci permanent chez nous à 2M. Branchés jour et nuit sur Internet, les jeunes téléspectateurs boudent la télévision et singulièrement l’information télévisée. Le challenge serait de les récupérer de manière intelligente», poursuit Sanaa Rahimi. A vrai dire, il n’est pas coutumier de voir «nos» chaînes nationales tentées par ce genre de défi. La plupart préfèrent le confort du différé ou du direct. D’où le mérite qui revient à la chaîne d’Ain Sebaâ dans ce sens.
A une question sur les grands thèmes prévus pour ladite édition spéciale, la présentatrice confie qu’il s’agit de «la valorisation du tissu associatif dans tous les domaines, des femmes avec une parité absolue, que ce soit dans les reportages ou parmi les invités. Il sera aussi question de la jeunesse et de son intégration socio-économique…», ajoute Mme Rahimi. En gros, les thèmes choisis vont de la préservation du patrimoine environnemental et culturel, jusqu’à la problématique de l’eau, en passant par la matière agricole, le tourisme et la valorisation de l’ensemble de la région d’Agadir et en arrivant aux domaines de l’éducation et de la santé, avec une démonstration des points forts de la particularité d’Agadir. Il faut dire que la management de la chaîne d’Ain Sebaâ a mis le paquet, compte tenu de l’importance de la mobilisation. Comme l’explique clairement le directeur général de 2M, pas moins de cinquante personnes, femmes et hommes, bien entendu, feront le déplacement. Il y aura des journalistes, des rédacteurs et rédactrices en chef centraux, des techniciens, des caméramans, des réalisateurs et des assistants. Cela sans parler du renfort assuré par les équipes du bureau d’Agadir et région. En somme, on peut dire que c’est impressionnant. Pourquoi ? Tout le monde sait, notamment dans le milieu professionnel, que cette chaîne, autrefois fleuron de l’audiovisuel marocain, souffre le martyr côté ressources. D’ailleurs, le diagnostic établi par la Cour des comptes à propos de la SOREAD-2M fait état d’une situation financière alarmante, chiffres d’affaires inférieurs aux charges, manque à gagner sur les recettes publicitaires… la situation de la deuxième chaîne nationale ne semble pas réjouissante. L’autre revers de la médaille, c’est que la part d’audience de la chaîne est, pour ainsi dire, un «exploit» comparé aux moyens mis à sa disposition.
C’est dire à quel point sont énormes les efforts fournis par les équipes de la chaîne d’Ain Sebaâ. Et malgré une concurrence agressive, «2M arrive à se positionner comme la chaîne la plus puissante et la plus regardée du Maghreb».
La capitale du Souss-Massa est ainsi un chantier à ciel ouvert, appelé à se remodeler, notamment grâce aux différents chantiers lancés par SM le Roi Mohammed VI (Programme de développement urbain 2020-2024, liaison ferroviaire avec Marrakech, Autoroute Dakhla-Agadir), et à devenir la locomotive économique et industrielle qu’elle mérite d’être.
Cette édition spéciale de la mi-journée, qui sera présentée par Sanaa Rahimi, coïncide avec la commémoration du 60e anniversaire du tragique tremblement de terre de 1960. Différents reportages seront diffusés à l’occasion.
La Route du Cœur aura lieu, du 14 au 20 mars, avec un départ inédit d’Agadir et un parcours de 1.800 kilomètres, ont annoncé, jeudi à Casablanca, les organisateurs.
Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le Rallye propose à l’instar des plus grandes épreuves de renom un challenge de choix avec une vingtaine de spécialités à disputer durant les six étapes composant le parcours réservé à 30 équipages, a-t-on expliqué lors d’une conférence de presse.
« Il s’agit d’un rendez-vous incontournable pour les personnes passionnées par les véhicules classiques et pour le Maroc, pays si riche et si diversifié qui, chaque année, nous apporte ses nouveautés avec un parcours toujours renouvelé et qui saura émerveiller les concurrents », a souligné à cette occasion, Cyril Neveu, Organisateur-Promoteur du Rallye.
Et de mettre en avant la singularité de ce parcours au départ d’Agadir, un itinéraire qui conduira les participants de la côte atlantique vers les paysages montagneux de l’Anti-Atlas et du Haut-Atlas, avant d’atteindre Marrakech après six étapes.
Pour sa part, Aurélien Hamart du comité d’organisation du Rallye, a relevé que cette édition connaîtra de nouvelles villes étapes et un maximum de nouvelles routes entre Agadir et Marrakech pour mettre à l’honneur le grand sud et le Haut Atlas.
Les six Villes Étapes sont Agadir, Tata, Ait Benhaddou, Ouarzazate, Bin el Ouidane et Marrakech, a-t-il ajouté, faisant observer que les équipages vont parcourir environ 300 km par jour en moyenne uniquement sur routes goudronnées et disputer 20 épreuves de régularité chronométrées au 1/10ème de seconde.
Cette édition marque le 21è anniversaire de partenariat conclu avec l’Association « l’Heure Joyeuse » qui a permis de collecter plus de 9 millions de dirhams depuis le lancement de la Route du Cœur en faveur de l’association engagée pour la lutte contre l’exclusion sociale et professionnelle.
Le FINIFA, qui est désormais au cœur du maillon de l’industrie culturelle incarné à la région de
Souss Massa, persiste plus que jamais à s’offrir au paysage culturel et artistique comme alternative au
service du développement avec au filigrane une décennie d’action artistique et culturelle, initiée par la
caravane Issni N’ Ourgh, ayant pour objectif la promotion du 7ème Art en l’occurrence le film
Amazighe, par le biais de diffusion d’une panoplie de films en provenance du monde entier, et
l’organisation d’une dizaines d’ateliers de formation, une série de conférence, plusieurs publications, 5
films court-métrages produits par son fonds d’aide, des prix de solidarité, et bien d’autres.
Une nouvelle édition qui s’annonce prometteuse, focalisera sans doute sur l’internationalisme
– déjà au menu depuis la 2ème édition -, et qui est susceptible de mener à bien le cinéma Marocain, et
contribuer à remédier les maux du champ culturel et artistique Marocain.
Signé, Rachid MOUTCHOU
Président de l’association du Festival
Issni N’Ourgh International du Film Amazighe
Les spécialistes du marché de l’emploi se veulent rassurants, du moins pour le moment. En tout cas, l’année 2020 semble commencer sur un rythme identique que 2019, qui a été satisfaisante, surtout pour les cabinets de recrutement. Comment le marché de l’emploi va-t-il évoluer durant cette année.
Challenge : Comment se porte le marché de l’emploi en ce début d’année 2020 ?
Imad Gourari : Un début d’année 2020 qui s’annonce prometteur pour le marché de l’emploi, et qui s’inscrit dans la continuité d’une année 2019 probante en ce qui concerne le recrutement des cadres et des cadres dirigeants au Maroc. De nombreuses entreprises nationales et internationales se restructurent et se réorganisent afin de s’adapter à un marché très concurrentiel, ce qui provoque naturellement un flux des compétences.
Les entreprises procèdent depuis quelques mois à l’élaboration et à l’exécution de nouvelles stratégies dont les impacts organisationnels et les nouveaux besoins en compétences commencent à être anticipés. Alors, quels seront les profils les plus demandés pour cette année ?
Dans l’ensemble des secteurs, nous constatons la mise en place de nouvelles stratégies dans la chaîne de valeurs des organisations. Ceci conduit les entreprises à anticiper des besoins en recrutement afin d’attirer de nouveaux talents. Les profils qui vont être fortement sollicités en 2020 sont dans un premier temps tous les métiers liés à la finance d’entreprises et aux métiers des ressources humaines afin d’accompagner la transformation. Les profils commerciaux continueront également à être fortement recherchés. En outre, l’industrie automobile et aéronautique seront des acteurs importants dans le recrutement en 2020, aussi bien pour les profils du marché local que pour la diaspora marocaine. Le développement de ces industriels et l’évolution de la complexité des produits fabriqués au Maroc continuent d’attirer des talents. Cela va permettre d’améliorer la productivité et de faire du Maroc un acteur compétitif sur l’échiquier mondial.
Enfin, les métiers du digital et de l’IT connaissent une forte tension. Il faut savoir que ces profils sont ciblés par les entreprises opérant sur le marché européen. Les acteurs du marché national sont donc amenés à réfléchir à de nouveaux plans de rétention, tout en continuant à satisfaire leurs besoins croissants de recrutement et ainsi accompagner le développement de leurs projets. D’un point de vue sectoriel, les services, les compagnies d’assurances, les banques, l’industrie, l’énergie et l’agro-industrie auront le vent en poupe cette année.
Outre Casablanca, quelles sont les villes qui vont animer le marché du recrutement ?
Casablanca reste en «pôle position» dans ce sens. Cependant, nous constatons depuis quelques années que d’autres villes aussi arrivent à tirer leur épingle du jeu avec une attractivité croissante. Il y a notamment un pôle automobile qui a émergé à Tanger et Kénitra. De son côté, Jorf Lasfar abrite l’industrie lourde. Agadir continue de créer des emplois en Agro-industrie. Tandis que la région de Marrakech reste très demandeuse de profils liés à l’écosystème touristique. Dans les provinces du Sud, on voit que des villes telles que Laâyoune se développent à un rythme important.
En 2019, votre cabinet de recrutement Michael Page a publié sa première étude de rémunérations au Maroc. Quels étaient les secteurs les plus rémunérateurs et prometteurs du Royaume ?
Effectivement, nous avons publié l’année dernière cette étude établie sur un échantillon de plusieurs milliers de candidats rencontrés dans l’ensemble des secteurs, ce qui nous a permis de mieux cerner les tendances du marché. Les entreprises qui connaissent un très fort développement sont soumises à une compétition accrue dans le but d’attirer les meilleurs candidats. Nous avons constaté au travers de cette étude, que les rémunérations qui connaissent les meilleures progressions concernent les métiers commerciaux, ceux de la finance, de l’IT et du digital. Les métiers liés à la Recherche et Développement (R&D) connaissent également une forte croissance des rémunérations. Afin d’innover et d’améliorer la chaîne de valeur, les entreprises ont besoin de développer les métiers de la R&D localement.
Quid de cette année?
D’après nos observations et nos relations continues avec les acteurs du marché, tout porte à croire que l’année 2020 tiendra ses promesses. Tout d’abord, la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement devrait remettre son rapport à SM le Roi Mohammed VI d’ici juin, impulsant un nouveau souffle à l’économie nationale et consolidant la confiance du marché. D’autre part, les travaux sur l’amélioration des délais de paiement conduiront à améliorer la compétitivité des entreprises opérant sur le marché marocain. Enfin, on constate une volonté de continuer à développer les entreprises au-delà des frontières marocaines, notamment en Afrique. Tous ces éléments contribuent à créer un meilleur environnement qui se fera le terreau de la croissance et in fine, dynamisera le marché de l’emploi des cadres et des cadres dirigeants au Maroc.
A droite, Armand Lombardo, responsable de l’équipement .
Pour vous équiper, vous pouvez faire appel à Armand Lombardo qui vous guidera et vous conseillera pour cet équipement et son financement.
Téléphone : +212 661 466 083
Le Consulat Général de France à Agadir a profité de cette réunion pour rappeler l’importance de l’inscription de tous les français au registre du Consulat et rappelé également la nécessité de vérifier que vous avez tous laissé les coordonnées de personnes à prévenir en cas de problème qui vous surviendrait (et que ces coordonnées sont bien à jour)
L’Economiste s’intéresse dans son édition du mardi 25 février 2020 à l’industrie du cuir.
Traiter les dysfonctionnements de l’amont de la filière tannerie est l’un des principaux challenges du secteur du cuir. Pour la Fédération marocaine des industries du cuir (Fedic), la maîtrise de l’amont va améliorer la qualité des produits et augmenter la production d’environ 20%, souligne le journal.
Les professionnels parient sur la mise en service de zones industrielles dédiées à la structuration et à la dynamisation du secteur. « Trois grandes zones sont prévues dans un horizon assez proche : Casa City Shoes, le parc industriel d’Ain Cheggag (Fès) et la Bourse du cuir à Agadir », explique au quotidien Hamid Ben Rhrido, président de la Fedic.
Pour l’heure, la filière peine à se mettre à niveau. Il faudra attendre encore deux ans pour que soit opérationnel le parc industriel de Fès, pourtant très stratégique. « Toutes les études architecturales ont été réalisées. Prochaine étape, l’aménagement. Il faudra compter une année, voire deux ans au plus tard », note Hicham Azmi, directeur des écosystèmes du cuir à la Fidec.
Les clés pour cerner la nouvelle stratégie agricole «Génération Green 2020-2030»
«Au Maroc, gouverner c’est pleuvoir». Cette citation – vestige de l’époque coloniale – qu’on prête à tort à Lyautey alors qu’elle est de Théodore Steeg, un autre résident général au Maroc, n’est plus d’actualité de nos jours. Certes, la pluviométrie demeure une préoccupation majeure du Marocain lambda, qui reste très lié au monde agricole et rural, et encore plus pour l’agriculteur, mais le Maroc n’est plus aussi fragile face à la sécheresse qu’il ne l’était auparavant. Si un gros travail reste à faire pour moderniser davantage l’amont agricole et développer le monde rural, il faut reconnaître qu’un long chemin a été parcouru ces dix dernières années. A en croire les chiffres mais également les représentants des agriculteurs, le Plan Maroc Vert (PMV) a sans conteste transformé l’agriculture marocaine (voir le bilan du PMV en encadré).
Bilan En chiffres du PMV
Toutefois, certains segments de la chaîne de valeur agricole n’ont pas connu le développement escompté et nécessaire, comme l’a souligné le ministre de tutelle devant le S.M. le Roi. Des segments à la fois transverses comme l’amont commercial et industriel, du fait qu’ils impliquent d’autres départements ministériels (Intérieur et Industrie, entre autres), mais surtout complexes, car liés parfois à la nature de l’économie (prépondérance de l’informel, entre autres), à la spécificité de l’agriculture et de la ruralité dans le contexte marocain et à certaines contraintes structurelles dans le secteur public national (la lourdeur législative et administrative), qui sapent souvent l’efficacité et l’efficience des politiques publiques. Cela étant dit, si l’on prend en considération le fait que le Maroc ne s’est doté d’une politique agricole aux moyens aussi conséquents qu’en 2008 avec le PMV, le bilan reste satisfaisant, quoi qu’en disent certains farouches détracteurs de cette politique sectorielle. C’est dans ce contexte que le Maroc a mis en place sa nouvelle politique agricole. Nouvelle, car il ne s’agit pas d’un PMVII contrairement à ce qui a été relayé par certains médias, mais qui s’inscrit dans la continuité du PMV en consolidant ses acquis, tout en prenant un nouveau virage. Un virage humain et social principalement avec deux piliers (l’élément humain et le développement agricole), huit axes et une pléthore de leviers. En clair, l’impact socio-économique passe loin devant les calculs productivistes. Objectifs fixés: garantir l’ascension sociale à la classe moyenne telle que définie par le HCP à 400 000 ménages, stabiliser 650 000 ménages dans cette classe et doubler aussi bien le PIB agricole que les exportations, à l’horizon 2030. Cerise sur le gâteau : passer à 70% de valorisation, mais pas que. D’autres objectifs ambitieux en lien avec la formation, la digitalisation, l’organisation et le développement de l’amont agricole ont été fixés. Voici huit clés pour cerner les deux piliers de «Génération Green 2020-2030», à savoir le pilier I ayant trait à l’élément humain et le pilier II touchant les filières agricoles.
Faire émerger une classe moyenne agricole
400 000. C’est le nombre de ménages qui devrait tourner la page de la précarité en 2030, soit 1,8 million d’habitants. Pour définir ce que c’est la classe moyenne dans le milieu rural, le département de l’agriculture a retenu la définition de deux organismes officiels et crédibles – le HCP et l’OCDE -, qui fixent un seuil de revenu de 3 800 DH par mois dans le contexte du monde rural au Maroc. Ce revenu peut paraître maigre, mais si l’on tient compte de la richesse globale du pays et aussi bien le niveau de vie que le mode de vie dans le monde rural, c’est une somme considérable.
Quatre leviers seront mis en place pour réaliser cet objectif. Le premier a trait à l’amélioration du revenu des agriculteurs en poursuivant l’effort d’investissement, et en adoptant un système d’incitations précis et pertinent. Quant au second, il concerne la généralisation de l’assurance agricole pour protéger les agriculteurs des risques inhérents à l’activité agricole.
Créer un écosystème entrepreneurial dans le monde rural
L’idée est de mettre en place un cadre spécial dédié à l’agriculteur lui permettant de profiter de la protection sociale. Objectif chiffré : pas moins de 3 millions d’agriculteurs et de leurs familles à l’horizon 2030. Autre levier : réduire l’écart entre le SMIC et le SMAG. En plus des ménages ciblés, ces leviers permettront de stabiliser 690000 ménages dans la classe moyenne rurale.
350 000 emplois. C’est le nombre de postes qui devraient être créés à l’horizon 2030. L’ambition de Génération Green est l’émergence de jeunes entrepreneurs ruraux, à travers la mobilisation et la valorisation d’une assiette foncière d’un million d’hectares de terres collectives, en collaboration avec les autres départements concernés.Là encore, quatre leviers seront déployés pour atteindre cet objectif. Il s’agit en premier lieu de mettre en place trois offres de valeur pour les trois catégories d’acteurs économiques qui auront pour mission de valoriser les terrains dédiés. Au total, ils seront pas moins de 200 000 bénéficiaires dont 45000 jeunes. Les premiers ne sont autres que les jeunes et les ayants droit de ces terres collectives jusque-là peu ou pas exploitées. Ceux-ci bénéficieront d’un cadre incitatif de financement pour l’acquisition ou la reprise d’exploitations agricoles, moyennant des crédits garantis par l’Etat à des taux préférentiels. Les jeunes et les ayants droit bénéficieront également de subventions sur les investissements qu’ils vont engager, couvrant une partie du capital, en plus de leur garantir la protection sociale. Troisième catégorie d’acteurs économiques ciblés: les investisseurs porteurs de projets créateurs d’un nombre important d’emplois. Ces opérateurs bénéficieront d’incitations à l’investissement et d’accès au foncier, en plus de profiter de mesures transverses ayant trait à la formation et la qualification des agriculteurs, et à l’aménagement hydro-agricole. Second levier prévu, la formation d’une génération de jeunes entrepreneurs agricoles en mettant en place des incitations dédiées. Pas moins de 180000 jeunes agriculteurs seront ciblés. Face à la problématique tant nationale que mondiale de la relève au sein des exploitations agricoles, des mécanismes seront mis en place afin d’assurer leur pérennité. A noter que 360 000 exploitations sont gérées par des agriculteurs qui ont 65 ans et plus. Autre levier, et non des moindres : le soutien aux entreprises de services agricoles, un gisement encore sous-exploité et qui permettra aux agriculteurs de se concentrer sur le cœur de leur métier. Enfin, le quatrième levier touche à la formation avec comme objectif de former 150000 lauréats et en implémentant l’agriculture dans dix parmi les douze «villes de métiers et de compétences». Le tout en synergie avec le programme intégré Intelaka d’appui et de financement des entreprises.
goutte à goutte
Révolutionner l’organisation du secteur agricole
Révolution. L’usage de ce terme fort n’est pas du tout une surenchère lorsque l’on découvre que l’ambition de Génération Green est de transférer à terme 30% du budget du département de l’agriculture aux fédérations interprofessionnelles, créées dans le sillage du PMV. Exit l’étatisme et son corollaire l’attentisme, consistant à appeler l’Etat à la rescousse, parfois dans les actions et les gestes les plus ordinaires de la vie agricole.
Au-delà, l’idée est de doter l’agriculture marocaine d’une nouvelle génération d’organisations professionnelles et renforcer les inter-professions pour mieux encadrer les agriculteurs et les jeunes, avec l’objectif de multiplier par cinq le taux d’encadrement des agriculteurs. La recette ? Lancer un nouveau type de coopératives mixant à la fois l’impératif social et l’esprit économique pour dynamiser et autonomiser la petite agriculture. Parallèlement, il sera procédé au renforcement de l’indépendance et à l’autonomie des fédérations interprofessionnelles pour jouer pleinement leur rôle, conformément aux standards internationaux. Dans un autre registre, un axe à part dans le premier pilier sera consacré à l’émergence de nouveaux outils d’accompagnement pour la qualification des agriculteurs et le renforcement de leurs capacités. Pour cela, l’Etat va veiller à la généralisation et au renforcement du conseil agricole, tout en développant des services digitaux qui vont cibler 2 millions d’agriculteurs à l’horizon. Pareil pour l’accompagnement des coopératives, qui sera quant à lui enrichi et renforcé.
Priorité à l’élément humain – Pérennité du développement
Booster l’export en renforçant davantage les filières agricoles
Bien que les exportations et le PIB agricole aient doublé en dix ans sous l’effet du PMV, l’export n’a pas encore tiré pleinement profit des potentialités énormes des filières agricoles marocaines.
Raison pour laquelle le ministère de l’agriculture veut doubler encore une fois le PIB agricole et les exportations pour atteindre respectivement un niveau situé entre 200 et 250 milliards de DH et un autre de 50 à 60 milliards de DH. Pour ce faire, la compétitivité de l’offre exportable sera renforcée et le contenu diversifié. La valorisation, quant à elle, devra absorber 70% de la production. Ce dernier chantier a déjà été ouvert avec la signature du contrat-programme agro-alimentaire. Encore sous-exploité, l’agriculture biologique sera désormais priorisée pour passer à terme au rang de filière championne à l’export, comme ce fut le cas avec les fruits rouges.
Moderniser les circuits de distribution et améliorer la qualité des produits agricoles
S’il y a un parent pauvre du PMV, c’est bien la distribution et c’est loin d’être l’erreur au ministère de l’agriculture, du fait que la distribution est du ressort des communes et de l’Intérieur. Cette-fois ci, ces deux parties prenantes seront associées de manière forte à cet axe et devraient jouer le jeu. Trois mesures permettront de moderniser la distribution. Il s’agit d’abord de moderniser 12 marchés de gros et autant de marchés traditionnels. Peu structurés et diversifiés, les réseaux de distribution seront rénovés et réduits en faveur de circuits directs ou courts pour couper l’herbe sous les pieds des intermédiaires, qui siphonnent à la fois la valeur ajoutée produite par l’agriculture et les poches du consommateur. N’étant pas en reste, le chantier d’amélioration de la qualité se poursuivra, après la création et la consolidation de l’ONSSA dans le sillage du PMV. L’objectif est de faire en sorte que le Maroc s’aligne – plus et mieux – sur les standards internationaux, et de façon à valoriser l’origine Maroc. Dans ce sens, il est prévu d’autoriser 120 boucheries modernes et de redoubler le volume du contrôle sanitaire.
Améliorer la durabilité et la résilience de l’agriculture marocaine
L’une des réussites éclatantes du PMV reste indéniablement l’économie de l’eau. Pour continuer sur la même lancée, trois leviers seront activés. A commencer par l’application du volet irrigation du programme national d’approvisionnement en eau potable 2020-2027, déjà arrêté. Il s’agit aussi d’accompagner les agriculteurs dans le déploiement des énergies renouvelables et de promouvoir les techniques de protection des sols.
Kurt Demey et Joris Vanvinckenroye, deux prestidigitateurs flamands hors normes, tentent de défier le hasard pour saisir au vol la lueur éphémère démontrant son existence. « Evidence inconnue » plonge le public dans un mélange de genres associant théâtre, musique et mentalisme où les coïncidences qui s’accumulent deviennent pure magie.
Drame de Mehdi M. Barsaoui, avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri
Tunisie, Qatar, Liban, France, 96’
Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Lors d’une virée dans le sud de la Tunisie, leur voiture est prise pour cible par un groupe terroriste et le jeune garçon est grièvement blessé.
Gratuit pour les adhérents IFA / 30 DH pour les non-adhérents