Coronavirus : Situation le lundi 4 mai à 10 H 00 au Maroc

Ministère de la Santé النسخة العربية   Le Portail Officiel du Coronavirus au Maroc     البوابة الرسمية لفيروس كورونا بالمغرب
Royaume du Maroc
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 10H00  04-05-2020

 

Guéris : 1565
Décès : 177
Cas confirmés : 5000
Cas exclus suite à un résultat
négatif du laboratoire : 39076
​​  ​​​​​
​Répartition par Région :
.
Région​​ .

Nombre de cas confirmé​s

 

Beni Mellal-Khénifra​
84
Casa Settat
1306
​​Daraa-Tafilalet
548
Dakhla-Oued Ed Dahab
2
Fès Meknes
642
Guelmim Oued Noun
39
Laâyoune-Sakia El Hamra
4
Marrakech Safi
1075
Oriental
175
Rabat Salé Kenitra
364
Souss-Massa
51
Tanger Tetouan Al Hoceima
710

France : Réouverture des écoles, le choix du gouvernement est bien en désaccord avec le conseil scientifique

lemonde.fr – 03/05/2020

Le ministre de la santé, Olivier Véran, après le conseil des ministres, le 2 mai à l’Elysée.Le ministre de la santé, Olivier Véran, après le conseil des ministres, le 2 mai à l’Elysée. Francois Mori / AP

Dans une interview accordée au Parisien dimanche 3 mai, Olivier Véran est interrogé sur la différence entre le choix d’Emmanuel Macron de rouvrir des écoles à partir du 11 mai, et les recommandations du conseil scientifique communiquées le 20 avril. Le ministre de la santé a répondu qu’un tel désaccord n’existait tout simplement pas.

Ce qu’il a dit :

Le Parisien : Le conseil scientifique plaidait pour une réouverture des écoles en septembre. Vous a-t-il désavoué ?

Olivier Véran : Non. Le conseil scientifique était opposé à la réouverture des écoles « comme avant », ce qui n’a jamais été notre volonté. Nous sommes donc en accord.

POURQUOI C’EST FAUX

L’argument de M. Véran consiste ainsi à dire que le conseil scientifique ne s’opposait pas au principe de la réouverture des écoles, mais à ses modalités : il se serait plutôt opposé à une réouverture incontrôlée des écoles. Ce n’est pourtant pas ce que ses membres ont écrit.

Dans leur avis finalisé le 16 avril – soit trois jours après qu’Emmanuel Macron eut annoncé cette réouverture – et communiqué aux autorités le 20 avril pour publication, les membres du conseil scientifique ont énoncé une position claire :

« Le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif que sont les écoles et les universités, avec des mesures barrières particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes.

En conséquence, le Conseil scientifique propose de maintenir les crèches, les écoles, les
collèges, les lycées et les universités fermés jusqu’au mois de septembre. »

Ledit conseil poursuit en prenant « acte de la décision politique (…) de réouverture progressive et prudente des crèches, écoles, collèges et lycées », et précise alors les mesures barrières qui peuvent être envisagées afin de proposer les meilleures conditions de réouverture possibles.

Ainsi, même si le conseil estime que certaines mesures barrières sont envisageables, il a aussi clairement expliqué que ces mesures sont « particulièrement difficiles » à mettre en œuvre, ce qui a motivé sa recommandation de laisser les établissements scolaires « fermés jusqu’au mois de septembre ».

Les recommandations sanitaires publiées dans l’avis du 24 avril ne changent pas la position du conseil scientifique : celui-ci énonce clairement une deuxième fois avoir « pris acte » de la décision politique et formule des recommandations en conséquence de cette décision.

M. Véran joue sur le fait que le conseil a formulé ces recommandations pour sous-entendre qu’il soutient cette décision, ce qui est inexact, pour trois raisons. D’abord, parce que le conseil a énoncé une position opposée claire, ensuite parce que le conseil n’a, à aucun moment, dit « soutenir » de près ou de loin cette initiative. Et, enfin, parce que ses recommandations suivantes ne changent pas sa position. Le conseil a en effet un rôle d’aide à la décision qui implique qu’il formule des recommandations pour éclairer la décision politique… ou s’adapter à celles déjà prises.

 

61 ans après sa disparition, les Marocains se souviennent de Mohammed V

bladi.net – 04/05/2020

© Copyright : DR

En plein confinement, le peuple marocain célèbre ce lundi, le 61ᵉ anniversaire du décès du roi Mohammed V. Une occasion pour lui de se souvenir des sacrifices consentis par l’ancien souverain.

Considéré comme le « père de la nation marocaine moderne », le défunt roi avait lutté pour la liberté de la nation en soutenant à partir de 1944 l’Istiqlal, principal mouvement indépendantiste marocain, et en œuvrant pour l’union des filles et fils du royaume. Cette lutte l’avait d’ailleurs contraint à l’exil. Né le 10 août 1909 à Fès, l’ancien souverain disparut le 10ᵉ jour du ramadan de l’année 1380 de l’hégire (26 février 1961), à Rabat.

Pour les Marocains, la commémoration de ce 61ᵉ anniversaire est l’expression de leur attachement à la mémoire d’un roi téméraire et moderne, qui avait défendu la souveraineté du Maroc contre les dominations française et espagnole. Déposé le 20 août 1953 en remplacement de son oncle Mohammed Ibn Arafa, sur le trône, Mohammed V n’avait jamais renoncé à la lutte. Il sera arrêté et déporté successivement en Corse et à Madagascar.

Le 16 novembre 1955, le souverain est de retour au Maroc avec son jeune fils, le prince Moulay El Hassan. Il est porté en triomphe à Rabat. Le peuple est resté fidèle à son roi. Il retrouve son trône après l’abdication de Sidi Mohammed ben Arafa le 1ᵉʳ. Avec diplomatie, il poursuit sa lutte pour la libération du royaume. Les protectorats français et espagnol prennent respectivement fin le 2 mars 1956 et le 7 avril 1956. Et, le Maroc devient indépendant.

MÉTÉO. SIROCCO À L’INTÉRIEUR DES TERRES ET DANS L’ORIENTAL, TEMPÉRATURES EN BAISSE PRÈS DE TANGER, CE LUNDI 4 MAI 2020

le360.ma – 04/05/2020

Climat en Cappadoce - météo Cappadoce - toutelacappadoce.com

Voici les prévisions météorologiques pour la journée du lundi 4 mai 2020, établies par la Direction de la météorologie nationale.

– Le temps sera chaud et le chergui (ou sirocco) soufflera sur les plaines intérieures, l’Oriental, la région de Khouribga et le sud-est du pays.

– Au nord-ouest du royaume, une baisse des températures sera constatée.

– Nuages bas près des côtes le matin et au cours de la nuit suivante avec des formations brumeuses localement.

– Le temps sera généralement stable avec un ciel clair à peu nuageux sur l’ensemble du pays.

– Chasse-sable par endroits sur l’intérieur des provinces du sud, le sud de l’Oriental et le sud-est.

– Vents modérés de sud sur le Sud-Est et l’Oriental, de nord sur les provinces du Sud et le Nord et variable ailleurs.

– Mer belle à peu agitée sur la Méditerranée, peu agitée à agitée sur le Détroit et le long des côtes atlantiques.

 

– Voici les températures minimales et maximales prévues par la Direction de la météorologie nationale pour la journée de ce lundi 4 mai 2020 :

Oujda : +17°C – +39°C

Bouarfa : +19°C – +33°C

Al Hoceima : +16°C – +26°C

Tétouan : +16°C – +30°C

Sebta : +16°C – +26°C

Mellilia : +16°C – +27°C

Tanger : +18°C – +26°C

Kénitra : +18°C – +26°C

Rabat : +16°C – +24°C

Casablanca : +17°C – +24°C

El Jadida : +17°C – +25°C

Settat : +17°C – +30°C

Safi : +16°C – +25°C

Khouribga : +21°C +32°C

Beni Mellal : +19°C – +32°C

Marrakech : +22°C – +36°C

Meknès : +18°C – +31°C

Fès : +19°C – +34°C

Ifrane : +15°C – +29°C

Taounate : +19°C – +34°C

Errachidia : +20°C –  +34°C

Ouarzazate : +21°C – +35°C

Agadir : +16°C – +25°C

Essaouira : +16°C – +25°C

Laâyoune : +17°C – +30°C

Smara : +20°C – +37°C

Dakhla : +18°C – +24°C

Aousserd : +20°C – +37°C

Lagouira : +18°C – +29°C.

Maroc. Une société solidaire porteuse d’espoir

par JACQUES OULD AOUDIA – orientxxi.info – 04/05/2020

Face à l’épidémie, des associations issues de la société civile marocaine prennent en charge une solidarité pratique avec les plus démunis. Avec le soutien de la diaspora et, le plus souvent, en collaboration avec les autorités locales. Mais des questions demeurent sur la réalité des engagements des pouvoirs publics. Des espaces de débat se créent, pour l’immédiat comme pour l’après pandémie.

Rabat, quartier de Takadoum, 25 mars 2020. Habitants confinés Fadel Senna/AFP

Les autorités publiques au Maroc ont pris rapidement des mesures fortes pour répondre aux défis posés par la pandémie du Covid-19. Ces décisions, notamment dans le champ social, ont été saluées dans le pays, mais aussi au niveau international. Comment la société marocaine a-t-elle réagi face à ces dispositions de soutien à la population en difficultés sociales ? Nous pouvons en témoigner pour une partie du territoire marocain, les zones rurales de la région du Souss Massa, dans le centre-sud du pays, avec des propos recueillis auprès d’habitants et de membres de la diaspora marocaine issus de cette région, particulièrement actifs à mettre en œuvre des actions de solidarité avec leur village d’origine.

LES JEUNES EN PREMIÈRE LIGNE

À ce stade, les injonctions du gouvernement au confinement sont perçues comme prises « pour le bien de tous ». C’est un point notable, car la pensée majoritaire dans la société marocaine est que ce qui vient des autorités est brutal, injuste, humiliant. Avec les politiques publiques de lutte contre le Covid-19 apparaissent les bases d’un renversement radical dans l’imaginaire dominant. Un État qui prend soin de tous ? Un État prévenant ? On n’avait jamais vu cela au Maroc ! Et les appels de religieux spéculant sur l’idée d’un châtiment divin pour mobiliser les foules n’ont, pour l’instant, pas réussi à réunir grand monde.

Un important mouvement de solidarité s’est organisé à l’échelle des quartiers, des villages, dans la proximité des déplacements autorisés. Dans les milieux urbains comme ruraux, les associations s’activent pour venir en aide aux familles en difficulté, avec en première ligne, les associations de jeunesse, très souvent liées aux autorités dans l’assistance aux personnes vulnérables.

« LES FAMILLES ONT BESOIN DE NOTRE AIDE »

Dans la vallée d’Acheg (Ourika, Haut Atlas, province d’El-Haouz), les associations relayent les informations sur les aides de l’État. Elles font remonter à l’administration ce qu’elles savent des personnes démunies. Dans le village de Tinfat (province de Taroudant), les émigrés s’organisent :

Nous, enfants de Tinfat, avons décidé de créer une cagnotte après avoir eu des nouvelles peu rassurantes des habitants. Avec la crise sanitaire, tous sont contraints de rester chez eux alors que la majorité vivait d’un travail journalier sans salaire fixe. L’arrêt total de toute activité plonge les familles dans une grande détresse financière. Ces familles ne demandent rien, mais elles ont besoin de notre aide !

Saadia, infirmière dans un établissement lyonnais, a pour sa part organisé une collecte pour les habitants de son village d’origine enclavé dans les montagnes de l’Atlas.

Je suis en lien quotidien avec les habitants de mon village. Les jeunes veillent sur le confinement des habitants. Ils s’occupent de l’approvisionnement, car le souk hebdomadaire a été fermé. Les femmes partent travailler au champ deux par deux, les unes le matin, les autres l’après-midi.

Une bonne partie des hommes du village travaille à Casablanca, Marrakech ou Agadir. « Ils ont voulu revenir au village quand les autorités ont déclaré le confinement. Les jeunes leur ont demandé de ne pas revenir de peur qu’ils ramènent avec eux le virus ».

Un habitant d’un village au flanc du massif du Siroua (province d’Ouarzazate) raconte que

les épiceries continuent d’être approvisionnées. Et les autorités contrôlent les prix pour éviter leur flambée et des pénuries artificielles. Les grands souks hebdomadaires sont fermés. Jusqu’à maintenant, on trouve tous les fruits et légumes à des prix raisonnables. Les autorités ont organisé la distribution de paniers avec farine, sucre, thé, huile, aux familles nécessiteuses. Le cheikh de chaque village est chargé d’identifier ces familles pour que personne ne reste dans la difficulté. Mais celles-ci ne se déclarent pas. Par pudeur. Il faut aller leur proposer l’aide. On est tous d’accord pour que ce soit l’administration [qui dépend du ministère de l’intérieur] qui fasse la distribution. C’est mieux. Ça évite les bavardages inutiles.

DES CAGNOTTES POUR LES PLUS DÉMUNIS

À Taliouine (province de Taroudant), les jeunes du Forum Initiatives Jeunesse (FIJ) ont organisé une collecte auprès des familles dans tous les quartiers. Le souk est fermé depuis les mesures de confinement. L’association Algou et l’association des jeunes d’Imgoun ont respectivement collecté auprès des habitants et des migrants 30 000 dirhams (2 800 euros) et 23 000 dirhams (2 200 euros) pour confectionner des paniers de nourriture afin de les distribuer aux familles pauvres de leurs villages. D’autres associations se coordonnent avec les autorités et les commerçants pour organiser achats et distribution de produits de première nécessité dans les villages accessibles par piste dans un rayon de 15 à 20 km autour de Taliouine, en respectant les règles de distance sociale.

Dans la commune d’Agadir Melloul, c’est la coopérative Ounzine du Safran, regroupant des agriculteurs de douze villages, qui a mis en place un dispositif de soutien ciblant les familles démunies dans les villages concernés. Dans un village isolé de l’Anti-Atlas, à trois heures de piste à partir de la route goudronnée, un émigré en France a lancé l’appel suivant :

Comme vous le savez, le monde entier est actuellement en train de combattre le virus du Covid-19. Chaque pays le fait avec ses moyens, plus ou moins importants. Cette cagnotte est une cagnotte de solidarité, destinée à aider les habitants les plus démunis de mon village d’origine, Lemdinte dans le sud du Maroc. Elle servira à acheter les produits de première nécessité, des colis alimentaires à des familles dont les parents ne travaillent plus par obligation (confinement) et qui n’ont pas la chance de bénéficier du système de sécurité sociale français. Ne pouvant plus assumer les besoins de leur famille, je compte sur votre solidarité ainsi que votre humanité pour aider les plus démunis.

INTERROGATIONS ET INQUIÉTUDES

Reste à savoir si les promesses des autorités en matière de mise en œuvre des filets sociaux vont effectivement se concrétiser. Et si cet élan de coopération entre les associations et les autorités se prolongera, ainsi que la solidarité des émigrés, qui connaissent d’autres difficultés dans les pays du Nord. Et comment prendre en compte les personnes handicapées, isolées, mais aussi les immigrés en majorité subsahariens qui sont très souvent sans domicile fixe, alors que des manifestations de racisme se développent, ici et là ?

Et surtout, les aides alimentaires iront-elles vraiment dans les bonnes mains ? Les jeunes sont mobilisés. Ils coopèrent avec les autorités. Mais ils restent vigilants face aux risques de détournement. « Les gens deviennent honnêtes. Y compris malgré eux ». Avec la mobilisation des jeunes et le « contrôle » des réseaux sociaux, les agissements malhonnêtes reculent, et c’est une bonne nouvelle.

Mais au-delà de cette mobilisation sociale et institutionnelle, des questions se posent pour l’après-pandémie. Celle-ci a mis à nu la faiblesse du système hospitalier, des dispositifs de santé publique et plus largement, de la politique sociale. Beaucoup pensent que l’accent doit être mis sur ce sujet sensible après la fin de la pandémie.

DES ESPACES DE DÉBATS VIRTUELS

Pour réfléchir à la situation présente et chercher des solutions pour l’après-crise, un café virtuel, Maqha Finkom a été créé afin de discuter des actions des autorités, des initiatives de la société civile, des comportements des personnes confinées. Parmi les sujets débattus, la prévention des violences faites aux femmes, qui s’accroît avec le confinement, ou encore la mise en œuvre de l’enseignement à distance dans les villages et pour les familles modestes qui ne disposent ni d’ordinateur ni de connexion Internet.

Autre thème de discussion : la lutte contre la hausse des prix des denrées de base. Les autorités font preuve d’une intense surveillance des épiciers qui font flamber les prix, mais aucune action n’est entreprise contre les grossistes qui ont fait de même.

Plus globalement, les mécanismes de distribution de l’aide publique aux plus démunis sont en débat, en particulier les critères d’attribution de celle destinée aux travailleurs de l’informel, privés d’activité pour cause de confinement. Les autorités locales ont tendance à passer par les canaux clientélistes des « associations INDH » (Initiative nationale de développement humain), un dispositif créé en 2005 pour démultiplier les actions sociales portées par les associations locales, en écartant les structures autonomes et indépendantes des réseaux des partis politiques ou des organisations religieuses.

UN BOUILLONNEMENT D’IDÉES POUR L’APRÈS-PANDÉMIE

Les discussions portent également sur l’après-pandémie. L’absence de filet social structurel au Maroc après que le plan d’ajustement structurel de 1983 a pesé sur le développement de l’éducation et de la santé. Les aides sociales attribuées en urgence aujourd’hui pourraient être la base d’une politique publique redistributive, afin de corriger les inégalités que le libéralisme a creusées, au Maroc comme ailleurs. Émerge ainsi l’idée de préserver la santé comme un bien commun à sortir de la sphère marchande.

Dans les sphères de la société marocaine avec qui nous partageons actions, réflexions et espoirs, on constate un bouillonnement d’idées, non sans rapport avec l’effervescence qui agite les sociétés civiles du monde entier. Sur une planète qui accélère son basculement avec le renforcement d’autres puissances, d’autres visions du monde, les Marocains ne comptent pas rester à l’écart.

Espoirs d’une femme mûrissante un peu dérangée

par Marie Mainguy-Bayeul – 01/05/2020

Là, on voit qu’elle connaît tous les bons coins d’Agadir !
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Quand tout cela sera bien fini, nous fêterons Dany et moi, le retour à la vie. Quand bien même le monde d’après ne ressemblerait pas au monde d’avant, nous prendrons soin de conserver de bonnes habitudes. Nous fêterons donc… Notre renaissance.

À la Scala !

Avant cela, il m’aura fallu bien sûr retrouver un peu de dignité : j’aurai fait mes adieux à ce corps uniformément poilu. Au revoir Poil !
Quant aux crins qui me servent de cheveux… Ils sont d’ores et déjà la promesse d’une reconversion réussie au salon de l’agriculture. Inch Allah, Hamid me sauvera d’une réincarnation en vache Limousine !
Mais…

Revenons à nos moutons.

En toute discrétion, j’aurai donc glissé mon corps de rêve dans des dessous les plus chics; et revêtu une jolie petite robe dénichée au Boudoir.

Et donc ! La Scala, la fiesta !

Et vous savez quoi ? Ben la semaine d’après : ON RE-COM-MEN-CE-RA ! Ni une ni deux, j’irai fissa chez Lita Fashionata redonner de la couleur à l’été qui pointe sur mon corps (toujours) de rêve. Les couleurs, les tissus, Lita, ça lui parle.

Yallah ! J’irai faire ma gourmande à l’Ardoise et p’tèt même que si les patrons insistent, je chanterai du Johnny jusqu’au bout de la nuit !

Nous irons marcher dans la montagne, nager dans la mer, on pêchera des poissons avec les dents !

J’le connais mon Dany, il aura besoin d’une tite pause. PAS GRAAAVE ! Hep les copines ! Et si on papotait ? Et ça papote, et ça papote ! Je me repulpe avec un bon jus ! Deux bons jus !

Bon.
Nos amis marocains doivent savoir qu’à l’instar des 66 millions de français, je suis, à mes heures perdues, un peu épidémiologiste et beaucoup médecin. Nous converserons mes copines et moi sur ce qu’il aurait fallu faire pour lutter contre cet enfoiré de virus, le vaccin, l’école, pas l’école, tout ça tout ça !

Et voilà ! J’aurai guéri la terre entière ! On cause on cause, ça donne soif ! Ah bah ! Quelle heure ? Wine o Clock ? Déjà ? Nous sommes d’humeur joyeuse ! Trinquons à la Chine et à la liberté prochaine de la Corée du Nord !

Nous sommes un couple raisonnable Dany et moi ! On a des priorités ! Une grande maison et quelques chambres vides ! Oh là là ! Je vous vois venir ! ELLES SONT VIDES !
Let’s go la déco ! Echappée belle dans le monde de Moa, Un autre regard dans les yeux de Scarlette. Nous assumons également nos goûts de Luxia.

Rôôôôô ! Ce monde d’après m’ouvrira les portes du yoga ! C’est décidé, je vais yogatiser ! À l’Atlas Kasbah s’il vous plait ! J’ouvrirai mes chakras ! Et un peu plus tard…

Mes papilles ! Pour bouffer DU CHINOIS (l’ont pas volé) ! Et alleeezzzz ! Banzaï au Bamboo Thaï !

Et vous savez quoi ? La semaine d’après, ou d’avant… Dany et moi ? On s’aime à l’italienne à Da Celsi ! Cava ! Cava ! Ça pétille !

Ça pétille et ça frétille ! L’effet Terre des huiles… ET de mon corps de rêve ! Whatelse ?

On s’badigeonne, on batifole ! On s’rafraîchit ! On suce de la glace ! De qui la glace ? Audrey artisan glacier !
Mon mari est capricieux. Vlà ti pa ki veut des huîtres ! Avec des frites ! … J’le vois venir ! Ô Playa !
Calmos ! Calmos, Gringo Dany ! Olé Olé ! Avec du beurre salé ! BRETON !
Et pi on aime les belges nous. Sont sympas les belges. Z’ont des bonnes bières les belges !

Ou là làààà ! Fait chaud non ! Et qu’est-ce qu’on fait quand y fait chaud ? APERO !!!!!!! Mais comptez pas sur nous pour vous empoisonner aux chips caouètes ! Les délices de Julie ! Voilà ce qu’il nous faut !

Et encore…

Essaouira ! Sur les traces de nos premières amours avec le Maroc. Aux jardins d’Argane, à l’océan vagabond, au Caravane Café, au Madada… Nous reviendrons.