A la plage après le déconfinement
10H00 09-05-2020
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Guéris : 2389
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Cas confirmés : 5873 |
Cas exclus suite à un résultat
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Région | .
Nombre de cas confirmés en % |
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Beni Mellal-Khénifra |
1,77 % |
Casa Settat |
26,92 % |
Daraa-Tafilalet |
9,50 % |
Dakhla-Oued Ed Dahab |
0.03 % |
Fès Meknes |
13,77 % |
Guelmim Oued Noun |
0,73 % |
Laâyoune-Sakia El Hamra |
0,07 % |
Marrakech Safi |
19,99 % |
Oriental |
2.98 % |
Rabat Salé Kenitra |
8,22 % |
Souss-Massa |
1,22 % |
Tanger Tetouan Al Hoceima |
14,88 % |
La Victoire de 1945 est fêtée partout en Europe le 8 mai, en effet, la Seconde Guerre mondiale se termine officiellement en Europe le 8 mai 1945, à 23h01 (heure allemande), au lendemain de la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, signée le 7 mai à Reims. Mais, avec le décalage horaire, le 8 mai à 23h01 correspondait au 9 mai en Russie, ce qui explique que la victoire soit fêtée le 9 mai en Russie !
Cette année, en raison de l’épidémie du Coronavirus, cette fête du 9 mai, très importante en Russie sera probablement reportée au 3 septembre (jour de la fin du conflit dans le Pacifique)
L’année dernière, nous étions invités par la communauté russe d’Agadir à participer aux sympathiques festivités organisées à cette occasion :
bladi.net – 09/05/2020
Le taux de rémission au Maroc grimpe alors que les contaminations s’accélèrent et que le taux de létalité baisse. Au cours de ces dernières 24 heures, 145 nouveaux cas de guérison ont été recensés ; ce qui porte le total à 2 324, soit un taux de 40,69 %.
S’agissant de la nouvelle répartition des cas testés positifs, la région de Casablanca-Settat demeure l’épicentre des contaminations au Maroc depuis plusieurs jours. Elle compte à ce jour 1 579 cas, suivie de Marrakech-Safi (1 143), de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (841), de Fès-Meknès (729).
par Hassan Manyani – challenge.ma – 08/05/2020
Le gouvernement prépare le rapatriement de 27.850 Marocains bloqués à l’étranger inscrits auprès des consulats du Royaume, a annoncé le chef de l’Exécutif Saad Dine El Otmani, dans une interview diffusée sur des chaines nationales jeudi soir.
Dès l’ouverture des frontières, il sera procédé au rapatriement des Marocains bloqués, a affirmé El Otmani. Le gouvernement est soucieux de la situation de cette frange de citoyens qu’il accompagne en permanence, a-t-il assuré, rappelant la mobilisation qui a permis de créer 155 centres et cellules de veille au niveau des différents consulats et ambassades du Royaume dans les pays d’accueil.
A cet égard, le ministère compétent a pris en charge les frais de soins ou d’hébergement de 5.700 Marocains bloquées à l’étranger, soit 25% d’entre eux, comme il leur a assuré d’autres prestations, a poursuivi le chef du gouvernement, mettant l’accent sur l’impératif de préparer leur retour dans les meilleures conditions.
Sur un autre registre, il a abordé le sort de l’actuelle année scolaire en affirmant qu’il n’y aura pas d’année blanche. Il y a nombre de scenarii qu’il s’agit de trancher au cours des prochains jours avant d’annoncer l’approche adoptée pour la clôture de l’année scolaire, a-t-il révélé.
Il a dans ce contexte rappelé la mise en place de groupes de travail chargés de trouver une solution appropriée avec l’ensemble des parties prenantes en vue de boucler l’année scolaire dans les meilleures conditions, soulignant que les contacts avec le ministère de tutelle se poursuivent dans le souci de trouver une solution dans les plus brefs délais concernant le déroulement des examens.
par Yassine Benargane – yabiladi.com – 08/05/2020
En 1969 puis en 1970, l’explorateur norvégien Thor Heyerdahl choisit Safi et le Maroc comme point de départ pour une expédition pour regagner la Barbade à bord d’un navire en papyrus. Une double mission anthropologique et environnementale à laquelle participera un Marocain : Madani Ait Ouhanni.
Le navire Ra II au port de Safi, le 17 mai 1970, date de son départ pour la Barbade. / Ph. Kon-tiki.no |
Dans les années 1970, Thor Heyerdahl (1914-2002), explorateur norvégien des plus célèbres de l’histoire, choisit le Maroc pour lancer une expédition. Il tente ainsi, à deux reprises, de regagner la Barbade à partir du Maroc, à bord d’un bateau en papyrus. Si sa première expédition échoue à des kilomètres de la terre ferme, la deuxième sera une réussite.
Nous sommes en 1969, Heyerdahl, voulant prouver une théorie selon laquelle «les civilisations de deux côtés de l’Atlantique auraient pu avoir un contact à l’aide de bateaux» fait construire un bateau de papyrus qu’il baptisera Ra, en allusion au dieu solaire égyptien. «Construit devant la pyramide de Khéops en Égypte, le bateau est transporté jusqu’à la ville côtière de Safi au Maroc, où il fut mis à l’eau», raconte le musée Kon-Tiki d’Oslo sur son site.
Un équipage de sept hommes, tous de nationalités différentes, est alors formé pour accompagner l’explorateur, qui voulait aussi «démontrer qu’un groupe aussi hétérogène pouvait travailler ensemble dans des conditions difficiles et stressantes». L’équipage était composé, en plus de Heyerdahl, de Norman Baker (États-Unis), Carlo Mauri (Italie), Yuri A. Senkevich (Russie), Santiago Genoves (Mexique), Georges Sourial (Egypte) et Abdullah Djibrine (Tchad).
Après un départ depuis Safi le 25 mai 1969, Ra I réussit, cette année-là, à parcourir 5 000 kilomètres en huit semaines, mais l’expédition est abandonnée, car «le papyrus prenait l’eau, et Heyerdahl craignit que Ra ne sombre avec tout son équipage».
Dix mois plus tard, le Norvégien est plus que jamais déterminé à aller jusqu’au bout. Il fait ainsi appel à des indiens pour construire Ra II, bateau en papyrus, plus court que son frère aîné, mais d’une construction plus solide. Thor Heyerdahl convoque ainsi le même équipage, en plus du Japonais Kei Ohara. Encore une fois, Safi est choisie comme point de départ de l’expédition.
L’équipage à bord du navire Ra 1. / Ph. kon-tiki.no
Une deuxième aventure depuis Safi
Après six semaines de construction, le bateau est fin prêt. Il traverse ainsi la ville à bord d’un camion, devant les Mesfious, tel un pharaon marchant devant les yeux de ses sujets. Mais à la dernière minute, un Tchadien Abdullah Djibrine quitte l’équipage pour des raisons familiales. Le Norvégien devait ainsi trouver un remplaçant. C’est alors que le Marocain Madani Ait Ouhanni, originaire de Marrakech, est choisi comme nouveau membre.
«J’étais directeur de l’Hôtel Atlantic à Safi. Heureusement pour moi, ils étaient hébergés dans cet établissement. Je les avais connus lors de la première expédition», confie-t-il dans une émission de la série Amouddou.
«Il est venu me demander si je voulais partir avec eux. Pour moi, le Maroc devait prendre part à ce genre d’expédition. J’ai donc donné mon OK, et je suis devenu le 8ème membre de l’équipage.»
Ainsi, le départ se fera dimanche 17 mai 1970. «C’était à 8h20 exactement. 70% des habitants de Safi étaient descendus vers le port. Les bateaux de pêche étaient préparés à nous accompagner» à quelques miles de la côte, se remémore le Marocain. Un singe, nommé Safi et une oie nommée Sinbad accompagnaient aussi l’équipage.
L’équipage de Ra II. / Ph. kon-tiki.no
Après le départ, le navire en papyrus Ra II lorgnera les côtes marocaines jusqu’au nord d’Agadir avant de s’aventurer dans l’océan ténébreux. Il navigue près de 6 100 kilomètres du Maroc à l’île de la Barbade dans les Caraïbes, en 57 jours, non sans incidents. Il acostera le 12 juillet 1970 dans cet Etat insulaire.
«A l’approche de la terre ferme, la femme de l’explorateur et sa fille, à bord d’un navire, rencontreront Ra II à quelques kilomètres de la Barbade. L’accueil a été très chaleureux puis nous sommes ensuite partis à New York pour un déjeuner en notre honneur», raconte Madani Ait Ouhanni.
Après son retour au Maroc, il recevra des hommages et des distinctions, dont un Wissam et une audience accordée par le roi Hassan II, après avoir pris part dans l’une des expéditions des plus suivies sur la planète.
Une double mission couronnée de succès pour Ra II
Ra II mènera sa double mission anthropologique et environnementale avec succès. D’un côté, les «anthropologues du monde entier se virent obligés de rejeter l’ancien dogme selon lequel il n’y avait pas pu avoir de contact entre les nations méditerranéennes et les nations d’Amérique du Sud et Centrale avant que Christophe Colomb ne découvre ce continent», affirme le musée Kon-Tiki.
De plus, Ra II permettra de mettre l’accent sur la pollution des océans, déjà abordée lors de l’expédition Ra I. «Durant la traversée avec Ra, l’équipage se rendit compte que l’océan Atlantique était pollué – ils trouvèrent des flaques de pétrole plus ou moins étendues à la surface de l’océan», raconte-t-on. C’est grâce à cela que l’ONU accordera son flag au navire Ra II, demandant à son équipage de faire des observations quotidiennes de la pollution de l’océan. «Des résidus de pétrole furent observés 43 des 57 jours que dura la traversée», est-il rapporté. «Au cours des années 1970, Thor Heyerdahl a été l’une des personnes les plus importantes et les plus franches pour la prise de conscience du rôle mondial vital de la mer, contribuant à faire comprendre aux gens que les océans du monde sont un seul système interconnecté», relate un document de l’UNESCO.
Madani Ait Ouhanni, le seul marocain de l’équipage de Ra II. / DR
Le rapport élaboré par Heyerdahl sera l’un des éléments «sur lesquels se fondent les efforts considérables déployés par la communauté internationale pour améliorer l’état des océans du monde après un symposium organisé par l’ONU en 1972», à Stockholm, ajoute-t-on.
Après l’expédition, Thor Heyerdah publie un livre sur ses deux expéditions Ra. Un hommage au Norvégien, son équipage et son expédition a eu lieu le 30 septembre 2005 dans la ville de Safi où un mémorial porte leurs noms. Le navire Ra II se trouve, depuis, au Musée Kon-Tiki d’Oslo, en Norvège.
fnh.ma – 08/05/2020
Les concours d’accès aux établissements de formation placés sous la tutelle du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville au titre de 2020-2021 seront régionalisés en prévision des mesures post-Covid-19, a indiqué le ministère jeudi.
Cette régionalisation des concours d’accès aux Écoles nationales d’architecture au titre de l’année 2020-2021 vise à « limiter les déplacements et éviter les grands rassemblements », a précisé le département dans un communiqué.
«Afin d’assurer la continuité des enseignements et de l’encadrement pédagogique de qualité à distance, conformément aux hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI et en application des circulaires de Nouzha Bouchareb, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, les établissements de formation sous tutelle se sont inscrits dans l’effort national visant à lutter contre la propagation du Covid-19», a -t-il souligné.
Les dates des concours d’accès et les critères de sélection des candidats tiendront compte des recommandations du département de l’Éducation nationale.
Depuis l’instauration de l’état d’urgence, les Écoles nationales d’architecture (ENA) de Rabat, Tétouan, Fès, Marrakech, Agadir et Oujda, l’Institut national d’aménagement et d’urbanisme (INAU) et les Instituts de formation des techniciens spécialisés en architecture et urbanisme de Meknès et d’Oujda (IFTSAU) ont mis en place un système d’enseignement à distance.
Ce système a, jusqu’à présent, respecté les objectifs pédagogiques, le planning préétabli des cours et des matières ainsi que les volumes horaires, grâce à la mobilisation des professeurs, encadrants, staffs techniques et administratifs des 9 établissements de formation.
A ce jour, plus de 2.400 heures de cours par semaine ont été dispensés au profit de plus de 1900 étudiants, réalisant ainsi un taux d’achèvement des programmes prévus pour cette période avoisinant les 95%, ce qui représente un indice prometteur pour assurer le succès de l’année universitaire en cours.
Quant aux évaluations continues, contrôles et travaux personnels de fin d’études, les établissements de formation ont mis en place des plateformes d’enseignement à distance au profit des étudiants, encadrants et jurys tout en assurant un suivi régulier.
Le ministère compte capitaliser sur cette expérience d’enseignement à distance pour la développer, l’enrichir et la pérenniser.
Une action qui entre dans le cadre du processus d’amélioration de l’offre pédagogique des établissements de formation sous tutelle, prônée par le Ministère, afin de leur permettre une ouverture vers d’autres formations aussi bien au Maroc qu’à l’étranger, conclut le communiqué.
par Mohamed Touzani – mapexpress.ma – 08/05/2020
Laâyoune est l’une des rares villes au Maroc à n’avoir enregistré aucune contamination au coronavirus depuis le début de la vague épidémique il y a plus de deux mois. Un statut que savourent jalousement les habitants de la capitale du Sahara marocain.
Si les statistiques du ministère de la Santé font toujours apparaître quatre cas d’infection au Covid-19 dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, cela s’était produit fin mars à Boujdour, à environ 200 km au sud de Laâyoune, et depuis lors, tous ces patients ont quitté l’hôpital après s’être remis de la maladie.
La population ne se perd pas en conjectures sur les raisons de cet “exploit”, car l’essentiel pour eux est que leur ville soit épargnée jusqu’à présent, et qu’ils peuvent, sans avoir peur de croiser le virus, faire leurs emplettes chez l’épicier du coin, le boucher ou le marchand de légumes.
A Laâyoune, tout le monde s’incline devant le travail formidable abattu par les autorités locales, le conseil communal et la société civile qui ont rendu le chef-lieu du Sahara marocain une barrière infranchissable pour le virus.
“Si notre ville n’a recensé aucun cas d’infection au coronavirus c’est grâce à la mobilisation, de jour comme de nuit, des autorités locales, des élus et des acteurs de la société civile”, affirme à la MAP El Alia Mgharbalha, une militante très engagée depuis le début de la pandémie dans le travail de sensibilisation auprès de la population.
“La population a bien compris notre message sur les dangers de la maladie et elle s’est résolue à respecter le confinement et le port du masque”, ajoute-t-elle, toute comblée de joie de constater que son travail sur le terrain a été payant, tout comme celui des autres acteurs associatifs de la ville.
En effet, et depuis la proclamation de l’état d’urgence sanitaire le 20 mars, les agents d’autorité sont engagés dans une vraie course contre la montre pour veiller à la prompte exécution des décisions prévues dans le cadre de cette mesure exceptionnelle.
Faire respecter le confinement, contrôler les attestations de déplacement exceptionnelles, tout en continuant à mener les missions quotidiennes de préservation de l’ordre, la tâche est épuisante pour ces agents, surtout durant le mois de Ramadan.
Il faut également épauler les élus dans la mise en œuvre des décisions qui relèvent de leurs compétences.
Aucun aspect n’est laissé au hasard et toute faille risque de coûter cher dans ce combat laborieux contre le virus.
Après la fermeture de l’aéroport Hassan 1er, il fallait cerner la menace qui pourrait provenir, par voie terrestre, des autres villes de l’intérieur touchées par le virus.
Ainsi, toutes les entrées de la ville sont strictement surveillées et les rares personnes autorisées à accéder à Laâyoune sont placées en quatorzaine.
La commune de Laâyoune, elle aussi, mène un travail tous azimuts pour prévenir tout risque de transmission du virus : Grandes opérations de désinfection et stérilisation, fermeture des marchés populaires, source potentielle de propagation du virus, recasement des marchands ambulants, hébergement des SDF etc…
Mais tout cet effort ne saurait donner ses fruits sans une population disciplinée et consciente des dangers de la maladie.
Pour s’en convaincre, il fallait voir l’inquiétude exprimée par les habitants lorsque des rumeurs ont couru sur le débarquement au port de Laâyoune d’un groupe de marins pêcheurs, en provenance d’Agadir, sans avoir à subir la mise en quatorzaine.
Déterminés à sauvegarder coûte que coûte cet acquis de ville exempte de contaminations, la population de Laâyoune souhaite que sa discipline soit récompensée dans l’hypothèse d’un déconfinement par région que pourrait envisager le gouvernement.
leconomiste.com – 08/05/2020
S’il est vrai que la vaccination n’a jamais autant été d’actualité, il est pourtant difficile pour de jeunes parents durant cette période de confinement de sauter le pas et emmener son enfant se faire vacciner, car cela est nécessaire pour préserver sa santé contre de nombreuses maladies, mais également celle des autres. La vaccination est donc le geste barrière le plus important et nous avons eu le plaisir d’approcher Le Docteur Afif pour en savoir plus.
1. Pourriez-vous nous présenter la Semaine Mondiale de la vaccination ?
La semaine de vaccination a été créée en 2005 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elle se déroule aujourd’hui dans près de 200 pays à travers le monde, généralement en avril.
La semaine mondiale de vaccination est un temps fort de communication et d’action en direction du public et des professionnels de santé pour mieux faire connaı̂tre les enjeux de la vaccination, l’objectif étant d’assurer une bonne couverture vaccinale tout en sensibilisant sur l’importance de la vaccination.
Pour l’année 2020, elle vise à mettre en relief les bénéfices de la vaccination contre la rougeole, le HPV, la Rubéole, l’Hepatite B et la Poliomyélite.a
2. Qu’est-ce que la vaccination? Pourriez-vous nous en faire un bref rappel historique au Maroc ?
C’est grâce au programme national d’immunisation que le Maroc a pu fortement diminuer la mortalité infantile et éradiquer des maladies telles que la poliomyélite ou le tetanos néonatal. Pour exemple, concernant la poliomyélite, aucun cas n’a été enregistré depuis 1987.
Le programme Marocain d’immunisation a également permis une diminution drastique des méningites à hemophilius et à pneumocoque.
Avec l’arrivée du COVID 19, on prend conscience de l’intérêt et de l’importance des vaccins puisque tous les laboratoires de recherche s’attellent à produire le vaccin qui est la seule solution radicale pour combattre ce virus.
3. Pouvez-vous nous faire un rappel du calendrier de vaccination et en quoi est-il important de respecter ce calendrier ?
Au Maroc nous avons un calendrier de vaccination qui n’a rien à envier aux calendriers de vaccinations des pays développés comme la France, l’Allemagne…
Dans le programme national d’immunisation :
4. Aussi avec le confinement, quelles mesures ont été mises en place pour le respect de ce calendrier ?
Avec le confinement nous avons réorganisé la consultation dans nos cabinets avec la mise en place de plusieurs consignes :
5. Un mot de conclusion autour de la vaccination, mais aussi de l’importance de l’engagement individuel pour la santé du collectif.
En conclusion nous saluons la réactivité de notre Ministère de la Santé qui a répondu très vite à notre communiqué d’Infovac Maroc alertant sur la diminution de la vaccination.
Le Ministère de la Santé a publié une circulaire insistant sur la poursuite de la vaccination du nourrisson jusqu’à 18 mois sans aucun retard tout en lançant une campagne de communication nationale notamment sur la télévision, média de masse par excellence au Maroc.
Cette campagne a été renforcée par la mobilisation des Associations de Pédiatrie ( CASA, RABAT ; TANGER, FES, OUJDA, MARRAKECH, AGADIR, EL JADIDA), de la Société marocaine de Pédiatrie et la SOMIPEV , leur engagement et leur vigilance ayant permis la reprise de la vaccination.
Nous devons poursuivre cette sensibilisation pour rassurer les parents et les encourager au respect du calendrier de vaccination de leurs enfants, le vaccin étant le meilleur geste barrière contre tous les virus.
Durant cette pandémie, il faut aussi être très vigilant pour les enfants porteurs de maladies chroniques car les dernières études épidémiologiques démontrent que les enfants contaminent moins et sont rarement contaminés par le Covid-19 et ne présentent pas, le plus souvent, de formes graves comme c’est le cas chez l’adulte.
yabiladi.com – 08/05/2020
La Gendarmerie royale de la province d’Agadir a procédé, jeudi, à l’arrestation de l’associatif local Reda Taoujni pour violation des dispositions de l’état d’urgence sanitaire, en plus de l’usurpation d’une fonction régie par la loi.
Les agents auraient en effet interpellé le concerné au niveau de la commune territoriale de Tamri, à une cinquantaine de kilomètres du milieu urbain, sans qu’il ne puisse justifier d’une autorisation spéciale lui permettant de se déplacer d’une ville à l’autre.
Selon le site d’information Al3omk, Reda Taoujni aurait présenté un document professionnel justifiant sa présence sur les lieux, mais ce dernier ne serait pas similaire aux autorisations octroyées par le Conseil national de la presse pour les journalistes en exercice extérieur durant la pandémie du coronavirus.
L’activiste a été interpellé pendant ce déplacement où il devait tourner une vidéo sur la situation des eaux potables au niveau d’un barrage dans les hauteurs. Depuis, il a été placé en garde à vue, en attendant sa comparution ce vendredi devant le procureur du tribunal de première instance d’Agadir.