par Amine Raad – lematin.ma – 21/04/2021

L’équipe nationale de taekwondo effectue jusqu’au 27 avril un stage de préparation à Agadir en prévision du championnat d’Afrique, prévu au Sénégal les 5 et 6 juin prochain. Seize taekwondoïstes hommes et femmes ont été convoqués pour ce stage, y compris les qualifiés aux JO. Toutefois, la médaillée d’or des Jeux olympique de la jeunesse en 2018, Fatima Ezzahra Aboufaras, continue d’être ignorée par la Fédération.
Pas de répit pour les taekwondoïstes marocains. À peine revenus d’une tournée européenne couronnée par de bons résultats, notamment à l’Open d’Espagne (une médaille d’or et trois en argent), les membres de l’équipe nationale sont déjà à pied d’œuvre à Agadir jusqu’au 27 avril pour préparer le championnat d’Afrique. En plus des athlètes qualifiés aux JO de Tokyo (Oumaïma El Bouchiti, Achraf Mahboubi et Nada Laâraj), treize autres athlètes prennent part à ce stage.
Il s’agit d’Ayoub El Basel, Omar Lakhal, Ouasfi Abdelbasset, Hamza Hacham, Fayçal Saïdi, Youssef Baatras et Soufiane El Asbi, Rabab Ouhadi, Soukaïna Asahab, Meriem Khoulal, Sanaa Maiz, Dina Saber et Ouafâa Al Atari.
Fatima Ezzahra Aboufaras toujours persona non grata
La médaillé d’or des Jeux olympiques de la jeunesse
2018, Fatima Ezzahra Aboufaras, continue d’être ignorée par la Fédération Royale marocaine de taekwondo en raison du bras de fer qui oppose son entraîneur à l’instance fédérale. Après s’être vue exclue des épreuves qualificatives des JO de Tokyo, la championne marocaine continue d’être mise à l’écart par la Fédération et ne participe plus ni aux stages de l’équipe nationale ni aux compétitions internationales.
D’ailleurs, le nom d’Aboufaras ne figure pas sur la dernière liste des éléments convoqués pour le dernier stage de l’équipe nationale à Agadir, une situation qui pénalise durement la championne marocaine. C’est surtout un grand gâchis pour le taekwondo national, d’autant plus qu’ Aboufaras aurait pu être un sérieux espoir de médaille pour le Maroc lors des prochains JO.