Une excellente journée hier à Crocoparc

Nous avons eu le plaisir de passer une partie de la journée avec des amis à Crocoparc, ce site magnifique tout près d’Agadir où on trouve évidemment, des crocodiles au nombre de plus de 300, mais pas seulement : il y a aussi les serpents dont certains spécimens d’une taille impressionnante, des iguanes de plus en plus nombreux, des tortues géantes et des ouistitis. Mais ce n’est encore pas tout : les espèces végétales offrent un choix incroyable de plantes tropicales de toutes sortes, avec une mention particulière pour le jardin des cactus qui contient un nombre impressionnant de plantes grasses et cactus à découvrir.

Plus de 300 crocodiles ! !

Un cadre magnifique

Attention aux serpents !

Non ! ils sont très calmes !

De belles sculptures ont fait leur apparition !

Tortues géantes

Iguanes

Le merveilleux jardin des cactus

Et, comme il faut bien se restaurer, la Table du Croco (bien à l’ombre, il faisait 30°) !

Eaux non-conventionnelles : Le dessalement d’eau de mer pour autonomiser les villes littorales

lopinion.ma – 22/03/2023

L’évolution de la recherche scientifique et les nouvelles technologies qui ont vu le jour ces dernières années permettent plus que jamais de mettre en place des solutions qui peuvent combler le besoin hydrique du Royaume, notamment à travers le recyclage des eaux non-conventionnelles et le dessalement de l’eau de mer. Notre pays s’est engagé dans cette voie depuis plusieurs années en mettant en place plusieurs grands projets de dessalement de l’eau de mer. « Le Maroc dispose aujourd’hui de grandes capacités pour développer les projets les plus marquants en matière de dessalement d’eau de mer », avait par ailleurs indiqué à cet égard le ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, précisant que les nombreux investissements dans les énergies renouvelables, aussi bien solaires qu’éoliennes, garantissent le dessalement de l’eau à moindre coût. Dans ce cadre, en plus des stations de dessalement déjà réalisées au niveau national, le ministère ambitionne d’ajouter un total de 20 autres stations dont plusieurs devraient voir le jour avant 2030, parmi lesquelles les stations de la région de l’Oriental (2027), Safi (2025), Nador (2023), Tarfaya (2027), Essaouira (2027), Guelmim (2027), Tan Tan (2027) et Boujdour (2030). Ainsi, l’ensemble des villes littorales marocaines s’orientent vers ce procédé à l’instar de la ville de Casablanca qui a vu cette année le lancement de son projet en la matière.

En effet, il sera procédé au dessalement de l’eau, dans cette ville à l’horizon 2026-2027. Attendue depuis plusieurs années, la station de dessalement de Casablanca – dont l’appel d’offres imminent permettra d’acter le début des travaux de réalisation – est un exemple d’infrastructure dont l’apport sera vital pour répondre aux besoins hydriques de la région où elle se trouve, à l’image de la station de Chtouka Aït Baha, qui est déjà opérationnelle dans la région de Souss-Massa et qui a nécessité un investissement total estimé à près de 4,4 milliards de dirhams. Un coût économique certes important, mais dont le retour sur investissement est indiscutable au vu du potentiel de production journalière estimé à 400.000 mètres cubes d’eau dessalée qui permettra, entre autres, d’irriguer près de 15.000 hectares. A noter que la politique du Département de l’Eau vise à mobiliser 1.3 milliard de m3 d’eau dessalée à l’horizon 2030. Une grande partie de ces nouvelles ressources hydriques permettra d’autonomiser les villes côtières pour ne plus dépendre des zones de montagnes pour leur approvisionnement en eau.

Maroc : les producteurs et exportateurs de tomates manifestent pour la reprise des ventes à l’international

agenceecofin.com – 22/03/2023

Le Maroc est l’un des principaux fournisseurs de produits horticoles en Afrique. Depuis le début de l’année, le sous-secteur des légumes, principalement porté par la filière tomate, est confronté à des défis climatiques qui affectent la commercialisation de ses produits.

Au Maroc, la Chambre d’agriculture de la région de Souss-Massa a été le théâtre d’un sit-in organisé le 20 mars par les producteurs et exportateurs de tomates. Selon les informations relayées par le quotidien Médias 24, la manifestation avait pour objectif d’inciter les autorités à autoriser une reprise des exportations du fruit sur le marché international.

En effet, l’exécutif a entrepris de limiter les exportations de légumes vers les marchés extérieurs comme l’Afrique de l’Ouest pour contrer la flambée généralisée des prix sur le marché intérieur notamment en raison de la baisse de l’offre locale liée aux vagues de froid qui touchent les principales zones de production.

Si cette décision visait à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs en assurant une bonne disponibilité sur le marché local, elle a conduit à une baisse excessive des prix de vente au point d’affecter les revenus des agriculteurs.

« Les producteurs parviennent à un équilibre entre les exportations et les besoins des marchés nationaux, de manière à préserver le pouvoir d’achat des citoyens et couvrir les frais de production. Sauf que le prix de vente a fini par devenir inférieur aux coûts de production, ce qui occasionne de lourdes pertes aux producteurs », déplore Abdelaziz Maanouni, président de l’Association des producteurs agricoles de la commune de Chtouka. Dans le Royaume chérifien, le kg de tomate s’échange actuellement entre 5 et 6 dirhams (0,48 et 0,58 $), soit des tarifs deux fois moins élevés que ceux en vigueur un mois plus tôt.

À la suite de la manifestation, une réunion s’est tenue le 21 mars entre les organisations professionnelles concernées et des représentants du ministère de l’Agriculture pour trouver un terrain d’entente.

« Elu produit de l’année Maroc » : 29 produits labellisés pour 2023

aujourdhui.ma – 22/02/2023

Comme chaque année depuis 6 ans, « Elu produit de l’année Maroc » récompense le produit le plus innovant, attractif et ayant la meilleure perception consommateur dans sa catégorie.

Cette année, ce ne sont pas moins de 29 produits qui ont été plébiscités par les consommateurs marocains. De la lessive, à l’huile, en passant par les produits de beauté, une centaine de produits ont été passés au peigne fin par un panel de 3.000 consommateurs dans plusieurs régions du pays, de Tanger à Agadir. L’enquête, menée par le cabinet indépendant Nielsen, s’étend sur 2 mois, afin d’élire les produits de l’année 2023 dans chaque catégorie.

C’est ainsi que des marques comme Bimbo, Samsung, Krups ou encore Kenz Maroc auront la chance d’afficher le Label Elu Produit de l’Année Maroc 2023 sur leur packaging et l’ensemble de leurs stratégies marketing et campagne de communication durant 365 jours. Un logo rouge qui assure aux consommateurs une fiabilité notée par leurs pairs. En effet, selon la dernière étude du cabinet Nielsen, en date de mars 2023, 70% des consommateurs sont rassurés par la présence du Label «Produit de l’Année» sur un packaging. 7 personnes sur 10 sont incitées à acheter le produit s’il arbore le Label rouge et 1 personne sur 2 interrogées le reconnaît, soit 50% du panel.

Grand Agadir/Documents d’urbanisme : l’AUA met les bouchées doubles

par Yassine Saber – leseco.ma – 21/03/2023

L’Agence urbaine d’Agadir a publié, jusqu’à présent, 31 documents d’urbanisme homologués afin de traduire les orientations du projet territorial du SDAU de l’Agglomération du Grand Agadir, 17 autres étant en cours de publication. Le taux de couverture est passé, selon l’AUA, de 46% en 2020 à 61% en 2021 et 63% en 2022. 

Point de développement économique et social sans une généralisation des documents d’urbanisme. C’est sous le signe de l’accélération de ce processus que l’Agence urbaine d’Agadir (AUA) a tenu la 18e session de son conseil d’administration, à Agadir. Le plan triennal 2023-2025 de l’AUA a placé son action dans le cadre d’une meilleure couverture en documents d’urbanisme des territoires constituant l’armature du Grand Agadir, parallèlement à la question de la dématérialisation des procédures et leur digitalisation. Il va sans dire que l’enjeu est de taille pour l’AUA puisqu’il est question d’encadrer et d’orienter l’aménagement et le développement spatial afin qu’il soit compatible avec les dispositions du SDAU, en assurant la couverture de 15 communes dont 4 abritant plus de 100.000 habitants et 3 plus de 70.000. Il ressort de cette réunion annuelle – consacrée à l’évaluation des réalisations de cet établissement au titre de l’exercice 2022 et à l’approbation du plan d’action 2023 – que «le taux de couverture en documents d’urbanisme opposables est de l’ordre de 63% alors que le taux de couverture des documents d’urbanisme homologués a atteint 78%», a expliqué Amine Idrissi Belkasmi, directeur de l’AUA. Dans le détail, ce taux est passé de 46% en 2020 à 61% en 2021 et 63% en 2022, en se référant au ressort territorial (Grand Agadir) relevant des compétences de l’AUA (préfectures d’Agadir Ida Outanane et Inezgane Ait Melloul et province de Chtouka Ait Baha).

L’AUA a publié 31 documents d’urbanisme homologués
Basée sur un nouveau règlement d’aménagement depuis février 2022, cette planification a permis de consolider l’offre territoriale en matière de promotion de l’investissement dans l’espace métropolitain du Grand Agadir, notamment à travers la création des zones industrielles et logistiques couvrant plus de 1.121 ha. Il s’agit aussi de l’ouverture de plusieurs unités d’aménagement touristique sur 305 ha et de la création des zones commerciales et de services (195 ha) en plus des espaces ludiques (142 ha).

À ce jour, «l’AUA a publié 31 documents d’urbanisme homologués, dont 21 Plans d’aménagement (PA) et 10 Plan de développement des agglomérations rurales (PDAR). Ce qui permet de consulter les dispositions urbanistiques en vigueur sur l’ensemble de son ressort territorial et de traduire les orientations du projet territorial du SDAU de l’Agglomération du grand Agadir à travers les dispositions d’aménagement urbain», ajoute Idrissi Belkasmi.

Par ailleurs, 17 documents sont en cours de publication. Eu égard à son importance dans l’armature urbaine du Grand Agadir et de la Région Souss-Massa, une approche spécifique a été accordée par la ville à travers, notamment, l’élaboration de plans d’aménagement sectoriels. Cette approche a permis d’élaborer des documents d’urbanisme et d’accompagner les projets structurants du Programme de développement urbain (PDU) de la Ville d’Agadir 2020-2024. C’est ainsi que trois plans d’aménagement sectoriels ont été homologués en 2022, à savoir le PA sectoriel et de sauvegarde du centre urbain et du secteur touristique et balnéaire, le PA sectoriel du Nouveau pôle urbain d’Agadir et celui de Hay Mohammadi.

D’autres PA sectoriels déjà dans le pipe
De surcroît, d’autres PA sectoriels, couvrant les autres quartiers, figurent dans le Plan d’action de l’agence, notamment le PA sectoriel d’Agadir Sud, qui est en cours de finalisation, en vue de le soumettre aux concertations règlementaires, et le PA sectoriel de Tikiouine.

Concernant la dotation des grandes villes de l’aire métropolitaine d’Agadir en documents d’urbanisme, l’AUA a assuré l’élaboration du PA de la ville d’Inezgane afin de consolider la vocation commerciale de ce pôle et de diversifier son offre en logements. L’établissement a élaboré aussi le PA d’Ait Melloul, qui n’a jamais été dotée d’un plan d’aménagement homologué.

Dans la même perspective, l’AUA a assuré le suivi d’élaboration du PA sectoriel de la Zone Nord de l’Aéroport militaire-Sidi Fares, qui a été homologué en 2022. Dans le même esprit, le projet du PA du centre de Taghazoute et de la zone Anchor Point a été mené à bien afin d’accompagner la dynamique urbaine en consolidant la vocation touristique de ces deux zones. Par ailleurs, l’AUA a été amenée à accompagner la dynamique d’urbanisation que connaissent les territoires impactés par l’influence directe de la métropole d’Agadir et qui offrent des possibilités d’extension.

Dans ce sens, l’AUA a assuré l’élaboration du PA d’une partie de la commune de Drarga, qui a été homologué en 2021. Le constat est le même pour le PA de la ville de LqIiaa, homologué en 2022, de celui d’Imessouane Plage, homologué en 2021, et du PA de Tiguert et de Bouigra. À noter enfin que l’Agence urbaine d’Agadir a obtenu le certificat de qualité ISO 9001-2015.

Régions f: Aucun nouveau découpage administratif n’est envisagé

fr.hespress.com – 20/03/2023

Une source autorisée au ministère de l’Intérieur a démenti les informations relayées récemment dans la presse, et selon lesquelles il sera procédé à un nouveau découpage administratif du Royaume, visant à réduire le nombre de régions. 

Il ne s’agit là que de fausses allégations dénuées de tout fondement, a ajouté la source, soulignant qu’il n’y a actuellement aucune réflexion autour de la réduction du nombre de régions du Royaume ou d’un changement du découpage administratif actuel.

A noter que le Royaume compte actuellement 12 régions, à savoir Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Oriental, Fès-Meknès, Rabat-Salé-Kénitra, Beni-Mellal-Khénifra, Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, Draâ-Tafilalet, Souss-Massa, Guelmim-Oued Noun, Laâyoune Saguia Al Hamra et Dakhla-Oued Ed Dahab.

« Malgré la baisse des volumes d’agrumes au Maroc, nous nous en sortons plutôt bien »

par Stephanie de Wit – freshplaza.fr – 20/03/2023

Les exportations marocaines d’agrumes ont largement diminué cette saison en raison de divers facteurs – la sécheresse étant le plus imposant. Cette baisse a atteint jusqu’à 50 % pour la plupart des cultivars, et jusqu’à 40 % pour certaines variétés comme la Nadorcott. Cependant, le tableau n’est pas entièrement sombre, selon Stephanie de Wit, fondatrice de la société exportatrice marocaine Agri Bianco.

De Wit explique : « Le Maroc n’est pas le seul pays à avoir subi une baisse des volumes d’agrumes. L’Espagne a également été confrontée à ce problème, bien qu’elle soit un grand producteur d’agrumes. Les besoins de l’Europe en agrumes étaient élevés et ont maintenu une bonne demande pour les agrumes marocains cette saison. En général, la demande d’agrumes marocains a été forte, à l’exception des Etats-Unis qui ont eu des volumes suffisants de leur propre production. Ainsi, nous avons bénéficié de bons prix malgré la baisse des quantités. »

« Nous nous adaptons à la baisse des volumes et nous nous en sortons plutôt bien jusqu’à présent. Nous avons ajusté nos programmes d’exportation, de sorte que nous avons encore des semaines d’expédition alors que la plupart des exportateurs ont épuisé leurs volumes. Cela nous a permis de maintenir des prix adéquats. »

Les récentes pluies de février ont stimulé l’agriculture marocaine et donné de l’espoir aux producteurs, ajoute de Wit, « Je pense qu’il y a encore un gros potentiel de développement pour le secteur. Les agrumes marocains restent à découvrir sur les grands marchés internationaux et disposent d’atouts majeurs tels que la qualité et la proximité géographique, et les pluies de février apportent un nouvel espoir. »

Si les conditions climatiques ont été mauvaises pour les agrumes marocains, elles ont été favorables aux agrumes égyptiens. De Wit commente : « L’Égypte a de très bons producteurs et les conditions climatiques leur ont été favorables. Il est difficile de concurrencer les producteurs égyptiens qui bénéficient de faibles coûts de production. Mais il y a un revers à la médaille : de grandes quantités signifient des prix plus bas pour eux aussi, et cela ne peut pas durer éternellement. Je pense que le Maroc et l’Égypte peuvent coexister sur le marché et, jusqu’ici, tout va plutôt bien car il s’agit surtout de produire de la qualité et de travailler dur. »

Pour compenser la baisse des volumes d’agrumes, de Wit a diversifié sa gamme de produits : « Nous exportons d’autres produits saisonniers tels que la pastèque, les poivrons et les grenades. Pour l’ensemble de notre gamme, nous sélectionnons soigneusement nos producteurs sur la base de critères de qualité et d’éthique. Nous avons des partenariats de longue date avec des producteurs d’Agadir, de Marrakech, de Beni Mellal et de Sidi Slimane, des régions réputées pour leur excellence et leur savoir-faire agricole. »

« Nous préparons actuellement nos calendriers de pastèques, qui seront disponibles dans deux semaines », ajoute de Wit, « mais les agrumes restent notre produit phare avec des volumes durables qui augmenteront chaque année, exportés dans le monde entier, vers l’Europe, le Royaume-Uni, l’Inde, le Moyen-Orient, l’Asie, le Canada et les États-Unis. »

Originaire d’Afrique du Sud, de Wit a fait du Maroc son chez-soi. Elle conclut : « Je suis arrivée en tant que responsable commerciale pour un exportateur d’agrumes. J’ai ensuite créé ma propre société d’exportation il y a quelques années et j’ai créé la marque ‘Lady M’. Bientôt, j’espère être moi-même cultivatrice au Maroc. »

Agadir : pourquoi la conférence du prédicateur Yassine El Amri a été annulée

par Khalil Rachdi – le360.ma – 20/03/2023

Organisée par un club d’étudiants de l’École supérieure de l’éducation et de la formation d’Agadir, la conférence qui devait être animée par le prédicateur Yassine El Amri a finalement été annulée après des jours de débats entre partisans et opposants à son arrivée. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Attendu à l’Ecole supérieure de l’éducation et de la formation d’Agadir, le prédicateur Yassine El Amri divise avant même la tenue de sa conférence sur «les valeurs dans la profession de l’enseignement». Entre partisans et farouches opposants, le débat virulent suscité par son arrivée à l’enceinte universitaire a contraint les organisateurs à annuler la conférence, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du 21 mars.

A l’origine de cet événement, qui a fait couler beaucoup d’encre, un club d’étudiants actif dans le domaine de la culture et des médias. Ce club de l’école supérieure de l’éducation et de la formation d’Agadir a en effet décidé d’inviter le prédicateur Yassine El Amri, connu notamment sur les réseaux sociaux, souligne le quotidien.

Prévue le samedi 18 mars dernier, la conférence a finalement été annulée pour diverses raisons. Si certains étaient favorables à l’arrivée du prédicateur Yassine El Amri, d’autres s’y sont opposés. Pour justifier leur opposition, les récalcitrants expliquent que l’institution universitaire doit être protégée contre les intrus. D’après eux, ces institutions sont d’abord des espaces d’apprentissage et de connaissances scientifiques.

Parmi les opposants notoires à l’arrivée du prédicateur, le professeur Hicham Lakhlifi qui enseigne à l’école supérieure d’Agadir. Sur sa page Facebook, l’enseignant explique que la conférence n’avait pas encore eu l’aval de l’école pour qu’elle soit annoncée à l’opinion publique. D’après lui, si on invite Yassine El Amri en tant qu’influenceur, cette conférence devrait avoir lieu sur les réseaux sociaux et non pas dans les campus des universités.

En revanche, poursuit l’enseignant, «si on invite Yassine El Amri en tant que prédicateur volontaire, sa conférence devrait être organisée dans les mosquées ou dans les associations concernées». Car, selon Lakhlifi, les conférences organisées au sein des universités sont animées par des chercheurs dont la compétence dans leurs domaines respectifs est reconnue via des articles scientifiques publiés dans des revues spécialisées.

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Qui est Yassine El Amri ?

Par Hamid Barrada – Jeune Afrique – 19/03/2023

Adversaire irréductible de la monarchie, le guide d’Al Adl wal Ihsane est peut-être, paradoxalement, le rempart le plus efficace contre les dérives djihadistes qui menacent le royaume.

Du règne de Hassan II à celui de Mohammed VI, il occupe une place unique, à la fois souterraine et centrale, dans la vie politique marocaine. Tout au long de 2006, l’un de ses rêves, qualifié par ses partisans de « vision », a hanté ses concitoyens et mobilisé les forces de l’ordre. En 2007, on continue de guetter ses faits et gestes alors que le péril djihadiste s’aggrave – comme l’atteste l’attentat du 11 mars à Casablanca – et que se rapprochent des élections cruciales. Son influence s’exerce au-delà des frontières. À y regarder de près, il n’est pas étranger aux sombres prophéties qui, de Madrid à Paris, circulent sur le Maroc présentant Mohammed VI comme le « dernier roi » de la dynastie alaouite et annonçant pour demain l’apocalypse islamiste. Comme il est aussi mystérieux que célèbre, on le compare volontiers à Khomeiny, voire à Ben Laden. Ce qui empêche de saisir son irréductible singularité, celle d’un islamiste sui generis à nul autre pareil.
Cheikh Abdessalam Yassine, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est le leader du mouvement Al Adl wal Ihsane (« Justice et bienfaisance »). On a pu mesurer l’importance de son rôle quand le bruit de sa mort a couru. Aussitôt, l’inquiétude et l’angoisse se sont emparées de ses adeptes, bien sûr, mais aussi, de manière diffuse, de l’ensemble du pays, n’épargnant pas les sphères du Makhzen. Que l’éventuelle disparition de celui qui donna tant de fil à retordre à Hassan II, n’ait jamais ménagé son successeur et demeure le dernier contestataire de la monarchie puisse semer le doute au sein de ladite monarchie en dit long sur son influence.

Les cultivateurs de framboise au Maroc voient rouge !

par Adama Sylla – challenge.ma – 19/03/2023

L’heure est grave pour les producteurs de framboise au Maroc.

Après plusieurs années de développement continu des surfaces plantées, les agriculteurs marocains qui avaient accouru à cultiver ce fruit originaire de l’Europe occidentale, font face aujourd’hui à leur première véritable crise. Aussi, avec des prix à l’international qui se sont fortement dégonflés, les agrégateurs internationaux qui fournissent les plants et le génie génétique à leurs partenaires cultivateurs marocains achètent, désormais, la récolte de ces derniers à un prix brut (avant coût de commercialisation et de logistique) de tout juste 25 MAD le kilo contre 40 MAD le kilo jusqu’en été 2022.

Face à un tel crash commercial, les agriculteurs marocains essaient tant bien que mal de trouver des alternatives en se rabattant sur d’autres fruits rouges (telle la myrtille par exemple, dont les prix ont beaucoup mieux résisté), voire carrément d’autres cultures. Une association qui fédère plusieurs dizaines de partenaires marocains de Driscoll’s, le leader mondial des fruits rouges, a même récemment adressé une sérieuse mise en garde à ce groupe américain, contre le risque de la dégradation de leur santé financière avec des prix de vente qui ne couvrent plus les charges d’exploitation (dont notamment des frais de récolte de près de 3,5 MAD le kilo).

Ces agriculteurs qui exploitent près de 4.000 hectares réclament le rétablissement des prix antérieurs et le gel d’octroi par Driscoll’s de nouveaux accords d’exploitation, alors que l’offre commence à devenir surabondante.

Le dirham se déprécie face à l’euro

leconomiste.com – 19/03/2023

Le dirham s’est déprécié de 0,43% face à l’euro et s’est apprécié de 0,29% vis-à-vis du dollar américain durant la période allant du 09 au 15 mars, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Au cours de cette période, aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes, précise BAM dans son bulletin hebdomadaire. Au 10 mars dernier, les avoirs officiels de réserve se sont établis à 360,4 milliards de DH, marquant une hausse de 8,2% d’une semaine à l’autre et de 7,3% en glissement annuel, indique la banque centrale. 

Durant cette semaine, l’encours global des interventions de BAM est ressorti à 60,2 milliards de DH, dont 14,2 milliards de DH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres, 23,4 milliards de DH de pensions livrées à long terme et 22,4 milliards de DH de prêts garantis à long terme et de 100 millions de DH sous forme de swap de change.

L’enfant, l’épine dorsale du développement

Par Saoudi Amalki – albayane.press.ma – 19/03/2023

Succès éclatant du 6ème congrès national de l’Organisation des Pionniers Enfants du Maroc

C’est dans une ambiance empreinte de convivialité que se sont achevés les travaux de la sixième édition du congrès national de l’Organisation des Pionniers Enfants du Maroc (OPEM), hier dimanche dans les locaux de l’hôtel Dunes d‘Or d’Agadir.

Lors de la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue samedi vendredi dernier, dans la soirée, cet événement statutaire de l’organisation avait déjà annoncé la couleur, à travers une série d’allocutions dont celle de Rachid Roukbane, président sortant qui, de bout en bout, dressait un bilan des plus exhaustifs sur son mandat, marqué d’activités et d’actions de l’organisations consacrés aux enfants, mais également de plaidoiries et doléances en faveur de la situation critique de l’enfance marocaine et universelle.

Auparavant, la salle fut conviée à l’audition de l’hymne national et le récital officiel chanté par les enfants de l’organisation. De son côté, Rachid Hamouni, président du groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) est intervenu pour rendre un vibrant hommage à l’organisation et tout particulièrement à son président qui ont fait preuve de beaucoup de persévérance et de courage durant son passage.

Tout à tour, le directeur régional de Souss Massa de la jeunesse, le président de la fédération national du camping et le président de la jeunesse socialiste ont également pris la parole respectivement pour exprimer leur entière satisfaction du travail accompli par cette organisation sur tous les plans. Une lettre de profonde émotion, de salut et de reconnaissance fut transmise par Mohamed Nabil Benabdallah secrétaire général du PPS, au contre et lue par le président de l’OPEM.

Cette séance était aussi marquée par des moments d’hommage en direction des anciens militants dans l’organisation dont notamment, Mustapha Addichane, Ismail Antra, Abderrafie Yousfi, Saïd Kibouch et Saoudi El Amalki. Par la suite, tout au long de la journée de samedi, les congressistes se sont répartis en commissions pour l’examen et l’étude des documents du congrès, tout en particulier ce mot d’ordre, à savoir « Le code de l’enfance et le pari de l’intérêt suprême » qui, de l’avis de tous les intervenants dans le domaine, il constitue le talon d’Achille de l’épanouissement des enfants.

Après l’adoption des thèses par les congressistes, on procédait à l’élection des structures dirigeantes, notamment le conseil national, le bureau exécutif et le président de l’Organisation. Ce fut un moment de présenter au président sortant, Rachid Roukbane, les expressions de sympathie de reconnaissance pour les services loyaux qu’il a rendus durant plus de deux décennies à la tête de l’OPEM, avec amour, attachement et dévouement.

C’est Mohamed Hajjoui, son second et fidèle compagnon qui lui succède après être élu à l’unanimité par le congrès. Le flambeau est passé donc à un militant de longue date qui, certainement conduira tout une histoire et un legs à bon port.

Agriculture : gourmandes en ressources hydriques, les pastèques font leur retour

par Nabil Ouzzane – le360.ma – 19/03/2023

Après la réduction des superficies réservées à leur culture l’année dernière, stress hydrique oblige, les pastèques font leur retour durant l’actuelle saison agricole.

Pour nombre d’agriculteurs, les pastèques ont pendant des années constitué une carte gagnante étant donnée la forte demande, au Maroc comme à l’international. Mais avec la sécheresse qui s’est abattue sur le Maroc la saison écoulée, l’Etat a dû agir pour en limiter la culture, ce fruit étant particulièrement gourmand en ressources hydriques. «Le gouvernement avait pris la décision de suspendre la culture de la pastèque, laquelle reste très consommatrice d’eau dans les régions qui souffrent de stress hydrique. Il s’agit, notamment, de la région de Zagora», indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du lundi 20 mars.

Cette année, les affaires reprennent. Et la production de pastèque pour cette saison s’annonce prometteuse, annonce le quotidien. Les conditions climatiques favorables ont en effet permis à la plante d’évoluer dans de bonnes conditions. «Pour l’heure, les choses avancent bon train. Jusque-là, la saison de la pastèque n’est pas impactée. Certes, une vague de froid a sévi, mais actuellement les températures sont adéquates, ce qui a contribué à améliorer le taux hygrométrique. Ces conditions augurent d’une belle campagne. La première récolte est d’ores et déjà attendue pour la mi-avril», se réjouit Ahmed Bouljid, copropriétaire de l’entreprise de conditionnement Lexus, cité par Les Inspirations Eco.

C’est la région d’Agadir, qui représente près de 30% de la production nationale avec 70 tonnes par hectare, qui devra le plus en profiter. D’autant que les premières récoltes sont prévues dès le mois d’avril. La prochaine récolte est attendue dans la région d’Al Haouz vers le mois de mai. Celle de Larache est prévue pour le mois de juillet.

Concernant la région de Zagora, «dont la production s’élevait entre 25 et 30 tonnes par hectare, les producteurs de pastèque de la région ont transféré leurs activités dans la région de Souss-Massa… Certains se sont même orientés vers d’autres destinations hors du Maroc. Il s’agit de la Mauritanie et du Sénégal», lit-on.

En plus du marché local, la production marocaine est également destinée à l’export. «De par mon expérience dans le secteur, sur le plan agricole, le Maroc a considérablement évolué aussi sur le volet technique, celui de la traçabilité et sur celui de la certification. Il est de taille à concurrencer les plus grands producteurs au monde, à savoir l’Italie, la Turquie et la Grèce», soulève-t-il.

A Aït Kine, un des derniers greniers collectifs en activité du Maroc

france24.com – 20/03/2023

Lahcen Boutirane, gardien d’un ancien grenier, marche sur les remports du village d’Aït Kine, au Maroc, le 1er mars 2023 © FADEL SENNA / AFP

« Les traditions disparaissent mais pas chez nous », murmure Hossine Oubrahim, un doyen du village d’Aït Kine, qui abrite l’un des rares greniers collectifs toujours en activité dans le Sud du Maroc.

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A une cinquantaine de kilomètres de la ville de Tata, ce village berbère de l’Anti-Atlas est perché à plus de 1.000 mètres d’altitude.

Dans un paysage d’oliviers et de palmiers, adossé à des collines stratifiées, la bourgade est une fenêtre sur l’héritage patrimonial du royaume.

Imposante citadelle de protection et de stockage des biens du village, son grenier collectif (appelé « agadir » en langue amazighe), probablement édifié au XVIIIe siècle et restauré en 2012, est toujours fonctionnel, témoin d’une organisation communautaire multiséculaire qui tend à disparaître.

« Nous avons grandi avec la tradition d’y entreposer nos graines, fruits secs, huiles et objets de valeurs », raconte à l’AFP M. Oubrahim.

« Et on continue à la respecter », affirme fièrement le septuagénaire drapé de la traditionnelle tunique bleu indigo des berbères.

Fierté. Le mot revient souvent dans la bouche des habitants d’Aït Kine à l’évocation du « monument » qui « représente notre esprit communautaire », renchérit Abdelghani Charai, un commerçant de 60 ans de retour sur la terre de ses ancêtres après des années de pérégrinations.

Protection et sécurité

L’agadir, bâti en pisé au centre du village, est protégé par une muraille presque infranchissable, surmontée d’une tour de guet en pierre.

Lahcen Boutirane, gardien d’un ancien grenier, marche dans son enceinte, dans le village d’Aït Kine, au Maroc, le 1er mars 2023 © FADEL SENNA / AFP

A l’intérieur, 76 compartiments sont agencés en trois niveaux autour d’une cour à ciel ouvert où a été placée une citerne en pierre pour le stockage de l’eau.

« Il reste 63 familles dans le village qui utilisent chacune leur case. Les autres sont parties mais elles conservent leurs archives ici », confie le gardien des lieux, Lahcen Boutirane.

Elles y stockent de l’orge, des dattes, des amandes, mais également des documents, tels que des actes de mariages et de naissance, des textes religieux et des contrats, des recettes de remèdes magiques, écrits sur des tiges de palmiers.

« Le grenier était une garantie de sécurité, surtout en cas de +siba+ », de rébellion des tribus locales contre le pouvoir central, explique M. Charai.

Les greniers collectifs sont considérés comme des espaces sacrés et inviolables, régis par des droits coutumiers, protégeant les récoltes en cas de sécheresse mais aussi d’attaques, confirme l’archéologue Naïma Keddane, spécialiste de ces édifices de l’Anti-Atlas, une chaîne de montagnes dans le sud-ouest du Maroc.

« De par toute l’histoire qu’il renferme, il est important de garder un lien avec ce lieu qui témoigne de l’ingéniosité de nos ancêtres », plaide Lahcen Boutirane, qui veille sur le grenier d’Aït Kine depuis des années.

« Institutions solidaires »

S’il subsiste encore des greniers collectifs en Afrique du nord, en Algérie dans l’Aurès, en Tunisie méridionale et en Libye dans le Djebel Nefoussa, c’est au Maroc qu’ils sont les plus nombreux, même si la plupart ne sont plus utilisés.

Une femme assise dans un ancien grenier dans le village d’Aït Kine, au Maroc, le 1er mars 2023 © FADEL SENNA / AFP

Le royaume compte plus de 550 anciens « iguidar » (le pluriel d’agadir) dans différentes régions, principalement dans le Centre et le Sud, selon le ministère de la Culture qui prépare leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La variété de ces constructions atteste de leur valeur patrimoniale: greniers grottes ou à flanc de falaises, couronnant des collines ou dominant une vallée.

« L’enjeu est de sauvegarder les greniers collectifs marocains alors qu’ils ont quasiment disparu en Algérie, en Tunisie et en Libye », estime l’architecte et anthropologue Salima Naji.

Passionnée par ces « institutions solidaires », elle a entrepris la restauration de l’agadir d’Aït Kine, qui attire désormais aussi bien des érudits que de simples curieux.

Emanuele Maspoli, un voyagiste, accompagne aujourd’hui des touristes italiens qui mitraillent la belle porte en bois sculpté, ornée de fer forgé, du grenier.


« Nous faisons le tour des greniers de la région, des lieux extraordinaires qui témoignent de la richesse historique des oasis marocaines », vante le guide quinquagénaire qui parcourt le Maroc depuis dix ans.

« C’est un lieu magique! », s’enthousiasme Antonella Dalla, une des touristes, en arpentant le grenier.

Près de 1500 têtes de bovins destinées à l’abattage sont réceptionnées au port d’Agadir

par Hassan Benadad – le360.ma – 19/03/2023

Après l’importation de 5.000 têtes de bovins via le port de Tanger, c’est autour du port d’Agadir de réceptionner 1.500 veaux en provenance d’Espagne pour approvisionner le marché national en viandes rouges.

Un navire cargo transportant 1.500 veaux en provenance d’Espagne a accosté, vendredi dernier, au port d’Agadir. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du lundi 20 mars, qu’il s’agit de la première cargaison importée par la coopérative COPAG pour approvisionner le marché national en viandes rouges.

Cette opération intervient après l’importation de près de 5.000 têtes de bovins destinés à l’abattage via le port de Tanger Med depuis le début de l’année. La livraison d’Agadir sera suivie par d’autres pour répondre à la hausse enregistrée dans la consommation des viandes qui sera encore plus forte pendant le mois de ramadan.

Il faut rappeler que le gouvernement a pris d’importantes mesures pour faire baisser les prix en supprimant les droits de douane et la TVA sur l’importation des viandes rouges.

Selon des sources du ministère de l’Agriculture, les bovins importés sont contrôlés au niveau du poste d’inspection frontalier à travers l’examen de leur état de santé et leurs documents sanitaires. Dès que l’autorisation d’entrée sur le territoire national est accordée aux importateurs, les bovins sont dirigés vers des centres agréés par l’ONSSA où ils sont soumis à un isolement afin de s’assurer de leur état de santé. Ils seront pas la suite acheminés vers l’abattage afin d’approvisionner le marché national en viandes rouges.

Pour le président de la coopérative COVAG, M’hamed Loultiti, a indiqué que «l’opération d’importation s’inscrit dans le cadre de la décision du gouvernement  d’importer les bovins pour combler le déficit en viandes rouges sur le marché national. Un déficit qui est dû à la sècheresse qui a entrainé la hausse du prix de l’alimentation animale. A cela il faut ajouter l’absence de pâturages causée par la rareté des précipitations, sans oublier la hausse des prix du fourrage importé de l’étranger qui représente 80 % du coût total de la production de la viande». Et  Loultiti de préciser que malgré la surpression de la TVA, le prix du veau demeure élevé car la demande est tout aussi forte dans les pays exportateurs comme l’Espagne et le Portugal.