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Voilà, les valises sont prêtes et nous prenons la route pour la France demain matin, à l’aube.
Programme :
Demain jeudi : Agadir Tanger et traversée du détroit de Gibraltar (Tanger-Ville – Tarifa) nuit à Tarifa.
Vendredi : Tarifa – Cordoue, visites l’après-midi à Cordoue et nuit à Cordoue
Samedi : Cordoue – Tolède que nous passerons la journée du dimanche à visiter.
Lundi : Tolède – Bayonne et nous serons chez nous.
Par la suite, vous pourrez voir des photos de notre périple, et le blog continuera avec les principales nouvelles d’Agadir, du Pays Basque et de nos déplacements en France.
Par Nabil Ouzzane – le360.ma – 30/05/2023
Des ressources renouvelables disponibles, une expertise qui s’affûte, des infrastructures de taille et, surtout, l’inébranlable volonté politique exprimée au plus haut niveau de l’Etat… Le Maroc dispose de tous les atouts pour briguer une place de choix dans la production et l’exportation d’hydrogène vert.
Le Maroc mise sur ses atouts pour devenir un leader mondial des énergies propres et renouvelables. Le Royaume en a en effet les moyens et, avant tout, la ferme volonté politique. Cité par Les Inspirations Eco ce mercredi 31 mai, Tarik Hamane, directeur général délégué de l’Agence marocaine de développement des énergies renouvelables (MASEN), n’a pas dit autre chose lors de l’Investor Day qui a eu lieu le 26 mai 2023. «Le Maroc est bien positionné pour devenir un acteur majeur dans la production d’hydrogène vert», a-t-il déclaré.
Les atouts sont multiples: «le pays dispose de ressources renouvelables abondantes, notamment en énergies solaire et éolienne, ainsi que d’un littoral propice à l’exportation d’hydrogène vert. De plus, il bénéficie d’infrastructures portuaires, routières et de connectivité avec l’Europe, ce qui le rend attractif pour les investisseurs», explique-t-on dans cet article.
La région de Guelmim-Oued Noun est d’ores et déjà érigée en tête de pont de la politique marocaine en la matière, grâce à un potentiel éolien dépassant les 30 gigawatts et une capacité de production de plusieurs dizaines de gigawatts en énergie solaire. «La combinaison de ces deux sources d’énergie permet d’assurer une alimentation fiable des électrolyseurs pour la production d’hydrogène vert par électrolyse», indique le quotidien.
Le Maroc peut aussi se targuer de sa stabilité politique et économique, ainsi que d’une vision claire du développement durable, avec une place de choix accordée aux énergies renouvelables dans la stratégie nationale. De plus, le pays a déjà démontré sa capacité à développer des projets d’envergure, comme le programme solaire NOOR.
En chiffres, le Maroc pourrait répondre à 4, voire 8% des besoins mondiaux en hydrogène vert, selon différentes études. «Cependant, pour atteindre cet objectif ambitieux, il est indispensable d’assurer une gouvernance participative, efficace et transparente, de renforcer la connectivité avec les marchés internationaux et de développer des infrastructures adaptées à la production et à l’exportation d’hydrogène vert», explique Les Inspirations Eco. Et le temps, c’est maintenant.
par MOUNIA KABIRI KETTANI – lobservateur.info – 30/05/2023
Après la polémique autour des vaches brésiliennes, c’est au tour du cheptel destiné à l’abattage importé de susciter la controverse sur les réseaux sociaux. Point avec le président de la fédération marocaine des acteurs de la filière élevage (FMAFE), Mohamed Jebli, qui balaie d’un revers de main les allégations publiées, mais reconnait que les moutons importés seront vendus moins chers sur le marché.
Un mouton importé d’Europe acheté à 700 DH et revendu à 2.500 DH aux marocains ? C’est une fake news. Le président de la fédération marocaine des acteurs de la filière élevage (FMAFE), qualifie cette rumeur de pure fiction. «Le prix d’achat d’un mouton en Europe n’est pas aussi abordable que l’on pense. Il dépasse les 5,1 euros/Kg soit 57 DH le kilo en moyenne », précise Mohamed Jebli. « Le coût d’un mouton importé de 50 kilos atteint alors près de 2850 DH », ajoute t-il.
Ce que coûte réellement un mouton importé
En préparation de Aid Al Adha, le gouvernement a mis en place un programme exceptionnel d’approvisionnement du marché national en moutons importés, par décision conjointe des ministres de l’Économie et des finances, de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Ce programme, comprend plusieurs mesures visant à faciliter l’importation de moutons et à réduire leur prix de vente au Maroc. Dans le cadre de ce programme, les droits d’importation et la TVA sont supprimés pour les moutons importés. De plus, une prime forfaitaire d’importation d’ovins de 500 DH par tête est prévue, et cette somme sera remboursée par l’État par le biais de l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses. « L’objectif de ces mesures est de réduire le coût d’importation des moutons et, par conséquent, de faire baisser leur prix de vente sur le marché marocain », commente Jebli.
Le professionnel assure que la prime forfaitaire accordée permet de couvrir plusieurs charges notamment le transport, l’alimentation du bétail, la main d’œuvre… «On achète à 57 DH le kilo. Grâce à cette prime, les prix sur le marché seront alors situés entre 55 DH et 60DH le kilo », précise Jebli.
Les moutons locaux seront plus chers
Jebli explique que l’Etat a autorisé l’importation de 500.000 têtes en provenance de trois pays : la Romanie, l’Espagne et le Portugal. Mais, les éleveurs n’importent actuellement que le cheptel espagnol. Et la quantité importée ne dépassera pas 150.000 têtes, en raison de plusieurs facteurs notamment la forte demande émanant des pays arabes et donc la rareté de l’offre sur le marché. «Cette offre importée vient en complément de l’offre locale », tient à souligner l’éleveur qui ajoute par ailleurs que « le prix du mouton importé (55DH à 60 DH/le kilo) sera moins cher que celui du mouton local dont les prix varieront entre 60 et 70 DH/kilo ».
h24info.ma – 30/05/2023
L’association Assa du cinéma et du théâtre organise, du 16 au 19 juin, la 11e édition du festival international du cinéma et du Sahara sous le signe : « Le cinéma et la mémoire historique ».
Selon un communiqué de l’association, le cinéma suédois sera l’invité d’honneur de cette édition. Cet événement culturel verra la participation de 16 courts métrages du Maroc et de l’étranger, traitant d’événements historiques et sociaux, qui vont concourir pour les prix du festival, dont le grand prix d’Assa-Zag, le prix du jury, le prix du premier film et le prix de la meilleure photo.
Le réalisateur espagnol Jorge Onieva Hernandez présidera le jury de la compétition internationale du court métrage, qui comprend l’artiste Latefa Ahrar, le producteur Rachid Belghiti, le réalisateur et producteur mauritanien Sidi Mohamed Chiker et l’artiste suédois William Elg.
Au programme du festival de cette année figurent la projection de films, une matinée pour les enfants des établissements scolaires, une masterclass sur « les modèles de financement du cinéma et les aides publiques fiscales », ainsi que deux séminaires sur « la créativité cinématographique au service de la mémoire historique de la résistance nationale » et « Le roman dans son rapport à l’histoire et au cinéma ».
Des ateliers de formation théoriques et pratiques seront également organisés dans le domaine de l’écriture du scénario et de la réalisation du film documentaire, ainsi que la signature d’ouvrages traitant des questions du cinéma et de la mémoire.
Ce festival est organisé avec le soutien du Conseil provincial d’Assa-Zag, du Centre Cinématographique Marocain, de la province d’Assa-Zag, et en partenariat avec l’Agence de Promotion et de Développement économique et social des Provinces du Sud, la région de Guelmim-Oued Noun et la Commune d’Assa.
par Ghita Zine – yabiladi.com – 30/05/2023
Il y a une semaine, six hommes ont été condamnés en première instance à un an de prison chacun par la chambre criminelle près la Cour d’appel d’Agadir. Reconnus coupables d’attentat à la pudeur sur une mineure, leur procès en appel s’ouvre ce mercredi. A la suite du verdict initial, la famille de la victime a été choquée de l’iniquité de cette peine, au regard du Code pénal qui prévoit 10 à 20 ans de prison pour les faits incriminés. Les proches de la victime à Agadir espèrent ainsi une révision de la peine en appel, d’autant que le viol a donné lieu à une grossesse non désirée.
Lors de ce procès, les mis en cause, ayant déjà purgé leur peine, comparaissent en état de liberté. De plus, le sixième coupable est toujours en fuite. La famille de la plaignante n’en revient pas. Les faits remontent à 2021, lorsque l’adolescente âgée de 15 ans a été violée dans un village près de Tata. Le principal accusé n’est autre que l’entraîneur d’une équipe de football locale où jouait la jeune fille, en plus de cinq autres individus, indiquent à l’AFP les proches de la victime.
Un test ADN a établi la grossesse résultant du viol
Le déroulement du procès en première instance réveille le souvenir récent du viol de la petite fille de Tiflet, dont les coupables ont écopé, dans un premier temps, de deux ans de prison. En appel, leur peine a été relevée à 10 et 20 ans de réclusion. La mobilisation associative reprend ainsi, cette fois autour de la jeune fille de Tata, afin d’interpeller sur la légereté de la peine de prison pour des pédocriminels. Dans un communiqué parvenu à Yabiladi, le Réseau de solidarité des femmes déplorent un verdict injuste, «car ne correspondant pas à l’atrocité du crime odieux commis contre la petite fille».
Comptant sept associations féministes, le réseau rappelle qu’en cas de défloration de l’hymen, les faits incriminés peuvent être passibles de 20 à 30 ans de réclusion. En l’espèce, le verdict d’un an en première instance constitue «une incitation au viol et expose la victime ainsi que ses proches à un sentiment de totale insécurité», souligne la structure.
Par ailleurs, le collectif des ONG insiste sur l’urgence de l’accompagnement social et psychique pour réparer les préjudices causés à la petite fille devenue mère depuis huit mois maintenant. Par la même occasion, le réseau souligne que le test ADN réalisé à la suite de la naissance du nouveau-né a établi le lien biologique avec un des accusés. Le réseau appelle, dans ce contexte, à un procès équitable à même de rendre justice à la victime, mais aussi à une réforme globale du Code pénal.
lematin.ma – 30/05/2023
Le coût de l’aménagement et de l’équipement du « Centre Hospitalier Régional Hassan II » à Agadir est estimé 135 MDH, auxquels contribuent le ministère de la Santé et de la Protection sociale pour 60 MDH, la Région de Souss-Massa pour 50 MDH et la collectivité territoriale d’Agadir pour 25 MDH.
Aziz Akhannouch a présidé, ce mardi 30 mai 2023, en présence du ministre de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, du wali de la région de Souss-Massa et gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane, Ahmed Hajji, du président de la Région de Souss-Massa, Karim Achengli et du premier vice-président de la commune territoriale d’Agadir, Mustapha Bouderka, la cérémonie de signature d’une convention de partenariat portant sur l’aménagement et l’équipement du « Centre Hospitalier Régional Hassan II » dans la commune d’Agadir.
Aux termes de la convention de partenariat, signée entre le ministère de la Santé, la Wilaya de la Région de Souss-Massa, le Conseil Régional de Souss-Massa, la Commune territoriale d’Agadir et la société de développement local « Souss-Massa Aménagement » à Agadir, le coût global pour l’aménagement et l’équipement du « Centre Hospitalier Régional Hassan II » est de 135 millions de dirhams, auxquels contribuent le ministère de la Santé et de la Protection sociale pour 60 MDH, la Région de Souss-Massa pour 50 MDH et la collectivité territoriale d’Agadir pour 25 MDH.
Cette convention prévoit, en plus de l’aménagement et de l’équipement du centre hospitalier, la construction d’une clinique d’oncologie, d’une réserve relevant du centre de dialyse au sein de l’hôpital, ainsi que l’aménagement du service des urgences, des blocs opératoires, du laboratoire régional et d’un dépôt pharmaceutique.
Par la suite, M. Akhannouch a effectué une visite de terrain dans deux centres de santé urbains de niveau 1 à Hay Mohammadi dans la préfecture d’Agadir Ida-Outanane et à Dchira al-Jihadia dans la préfecture d’Inezgane-Aït-Melloul.
A noter que 232 centres de santé ont été réhabilités au Maroc, qui se sont ajoutés à 100 centres de santé ayant été traités avant fin janvier 2023, date de la dernière visite de terrain effectuée par le Chef du gouvernement dans 3 centres de santé réaménagés dans les provinces de Rabat, Mohammedia et Benslimane. L’opération de réhabilitation a englobé jusqu’à présent 332 centres de santé, dans la perspective de porter ce nombre à 1400 centres.
Le Chef du gouvernement a souligné que l’aménagement et l’équipement du « Centre Hospitalier Régional Hassan II », ainsi que la réhabilitation des centres de santé de proximité, dont les deux unités visitées, reflètent l’importance que le gouvernement accorde à la facilitation de l’accès des citoyens à des prestations de soins de qualité, ainsi qu’à l’accompagnement de la mise en œuvre optimale du chantier de la généralisation de la protection sociale, que S.M. Le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, entoure de sa Haute Sollicitude. Il a rappelé que le gouvernement poursuit sa réforme du système de santé, conformément à une vision nouvelle qui ambitionne de dépasser les différentes contraintes qui touchent actuellement l’offre de santé au niveau territorial.
M. Akhannouch a également relevé que le gouvernement, à travers le projet lancé pour la création de groupements territoriaux de santé, vise à maîtriser le circuit de soins, à limiter l’encombrement au niveau des hôpitaux et à réduire les délais pour l’obtention de rendez-vous de consultation. Le gouvernement a également mis en place un programme pour la mise à niveau d’une nouvelle génération d’établissement de soins de santé primaires, en tant que première étape dans le circuit des soins et base pour la mise en application de la politique de proximité en matière de santé et de lutte contre les déserts médicaux.
Pour sa part, M. Ait Taleb a précisé que le projet d’aménagement et d’équipement du Centre hospitalier régional Hassan II et des centres de santé de proximité, s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’offre sanitaire nationale, laquelle constitue l’un des fondements de la réforme du système de santé national, relevant que ces centres offriront leurs prestations à quelque 900 mille personnes, dans la perspective de la réhabilitation et de l’ouverture d’autres centres dans la Région de Souss-Massa.
par Hicham Oukerzaz – lematin.ma – 29/05/2023
La lutte contre les cochenilles qui ont décimé les plantations de cactus se poursuit au Maroc. Après l’annonce, l’année dernière, de l’introduction de huit variétés résistantes à ces minuscules parasites, une autre solution éprouvée consiste à faire appel à des coccinelles prédatrices en provenance du Mexique. Se nourrissant uniquement de cochenilles, cet insecte est capable d’éradiquer ce ravageur en l’espace de cinq ans.
Pour venir à bout des cochenilles qui ont envahi les plantations de cactus au Maroc, le mieux est de faire appel à leur ennemi naturel. Et cet ennemi a pour nom Hyperaspis trifurcata, qui est une coccinelle trident originaire du Mexique. À Agadir, une conférence de presse a été organisée, jeudi dernier, à l’initiative de la Fondation Dar Si Hmad pour faire la lumière sur cette nouvelle solution biologique imparable pour combattre la cochenille. En effet, nous apprend-on, trois espèces prédatrices de cochenilles ont été repérées en 2017 par des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) lors d’une mission exploratoire au Mexique. En 2022, les enseignements de cette mission seront exploités à l’occasion d’une expérience de lutte écologique intégrée contre la cochenille, dirigée par la Fondation Dar Si Hmad, avec le soutien du programme de microfinancement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Expérience dont les résultats ont été très probants.
La Fondation Dar Si Hmad, avec le concours de l’INRA, avait importé un millier de coccinelles tridents pour les besoins de son expérience. Au terme d’une période de confinement strict de deux mois, les insectes ont été lâchés dans des serres et en plein champ sur le site de l’INRA à Agadir et dans la région d’Aït Baâmrane. Dans les deux cas, les résultats ont montré une élimination définitive de la cochenille dans un périmètre de 100 mètres, nous indique-t-on. Des lâchers ultérieurs ont été effectués sur plusieurs plantations de cactus, situées entre les zones montagneuses et la côte, pour évaluer la capacité de la coccinelle à s’acclimater et à se développer dans différents environnements. Il en est ressorti que la coccinelle se comporte de manière idéale partout, quel que soit le climat, souligne-t-on.
Le recours à Hyperaspis trifurcata est de 20 à 25% moins coûteux que les autres applications phytosanitaires. Un gain pouvant être encore plus conséquent si l’on met en place un élevage de masse, sans oublier les atouts liés à la préservation de l’écosystème. Les traitements phytosanitaires sont source de pollution pour les sols et de dégâts pour l’apiculture, rappelle-t-on. Il est estimé que, déployée à l’échelle nationale, cette solution naturelle de lutte contre la cochenille devrait permettre de reconstituer les cultures de cactus dans le Royaume en l’espace de cinq ans.
*Il est à rappeler que la première apparition de la cochenille du cactus au Maroc remonte à 2014. La progression exponentielle des surfaces de figues de Barbarie endommagées par le ravageur a conduit, deux ans plus tard, en 2016, au lancement officiel d’un programme d’urgence de lutte contre ce parasite. À cette date, les dégâts étaient encore limités à quelques zones de Sidi Bennour et de la région de Zemamra. Mais en 2017, la cadence de propagation du fléau a pris de l’ampleur à l’échelle nationale, avec l’apparition de nouveaux foyers de contamination, notamment dans la région de Rehamna. Simultanément, des chercheurs marocains exploitaient les travaux de collecte d’écotypes de figues de Barbarie menés par l’INRA dans les années 1980 dans le but d’identifier des variétés résistantes capables de restaurer la filière de cactus. Ce travail a abouti à la sélection de 8 variétés de figues de Barbarie résistantes à la cochenille qui ont depuis été distribuées aux agriculteurs et aux cultivateurs.
par LAILA ZERROUR – aujourdhui.ma – 30/05/2023
Les données du ministère de la santé font état de 2.178 établissements de soins de santé primaire dans le public, à savoir 869 centres de santé urbains et 1.309 centres de santé ruraux.
Offre de soins: Le ministère de la santé et de la protection sociale vient de publier une nouvelle carte sanitaire qui montre que le système de santé fait toujours face à une grande pénurie de professionnels de santé. Le Maroc compte au total 28.892 médecins dans le public et le privé en 2022 contre 27.881 en 2021.
La nouvelle carte sanitaire qui détaille l’offre de soins durant l’année 2022 révèle que le corps médical dans le public s’élève à 14.359 dont 3.569 généralistes, 10.193 spécialistes, 414 dentistes et 183 pharmaciens. On note un léger mieux par rapport à l’année 2021 où les médecins étaient au nombre de 13.682 (3.494 généralistes, 9.402 spécialistes, 596 dentistes et 190 pharmaciens). Dans le secteur privé, on dénombre un total de 14.533 médecins, à savoir 5.472 médecins généralistes et 9.061 médecins spécialistes. En 2021, leur nombre était de 14.199 (5.414 médecins généralistes et 8.785 médecins spécialistes). Ainsi, le Maroc compte au total 28.892 médecins dans le public et le privé en 2022 contre 27.881 en 2021. Pour une population estimée à 37 millions d’habitants, le ratio est de 7,8 médecins pour 10.000 habitants alors que le standard de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est de 15,3 médecins pour 10.000 habitants. Pour sa part, le corps paramédical dans le public se chiffre à 37.376 dont 16.221 infirmiers polyvalents et 6.216 sages-femmes. En 2021, leur nombre était de 35.789.
Seulement 17 chirurgiens cancérologues et 2 gériatres dans le public
La répartition par région montre que les professionnels de santé médicaux dans le secteur public sont concentrés essentiellement dans la région de Casablanca-Settat où leur nombre s’établit à 3.400. Viennent ensuite les régions de Fès-Meknès (2.297), Marrakech-Safi (2.174), Rabat-Salé-Kénitra (1.900), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (1.582), l’Oriental (1.166), Béni Mellal-Khénifra (562) et Souss-Massa (527). Les médecins sont beaucoup moins présents dans les autres régions : Drâa-Tafilalet (330), Laâyoune-Sakia El Hamra (184), Guelmim-Oued Noun (165) et Dakhla-Oued Eddahab (72). Par ailleurs, la nouvelle carte sanitaire du ministère de la santé montre un manque crucial de médecins spécialistes dans le public. En effet, en 2022, le pays ne compte que 634 pédiatres dans le public, 611 gynécologues, 567 radiologues, 565 anesthésistes-réanimateurs, 462 traumatologues, 458 chirurgiens, 450 ophtalmologues, 428 cardiologues, 414 chirurgiens dentaires, 355 gastro-entérologues, 315 néphrologues, 284 chirurgiens pédiatres, 272 pneumologues, 269 psychiatres, 256 dermatologues, 243 radiothérapeutes, 242 urologues, 213 oncologues et 208 rhumatologues. Dans certaines spécialités, ils sont très peu nombreux. C’est notamment le cas de la neurochirurgie où figurent seulement 200 médecins, 179 médecins internes, la chirurgie cardiovasculaire (93 médecins), hématologie (82), pédopsychiatrie (59), réanimation médicale (56), médecine nucléaire (54), médecine légale (32), génétique (30), immunologie (25), chirurgie cancérologique (17), anatomie (5). Il est à noter que le Maroc ne compte que 2 gériatres et 2 médecins en biophysique dans le public.
Le corps médical dans le public s’élève à 14.359 en 2022. (D.R)
159 hôpitaux avec une capacité de 25.889 lits
S’agissant des infrastructures publiques, les données du ministère de la santé font état de 2.178 établissements de soins de santé primaire dans le public, à savoir 869 centres de santé urbains et 1.309 centres de santé ruraux. Pour ce qui est des établissements hospitaliers, on relève 159 hôpitaux à travers tout le pays avec une capacité de 25.889 lits. Le Maroc ne compte que 11 hôpitaux psychiatriques avec une capacité de 1.512 lits. Il est aussi important de mentionner qu’il n’existe que 131 centres d’hémodialyse pour les malades dans le public avec un nombre total de 2.739 appareils de dialyse. Au manque d’infrastructure s’ajoute un manque de matériel, notamment au niveau des équipements biomédicaux et des installations de haute technologie. Dans le public, 123 unités de mammographie, 26 IRM, 139 scanographes, 113 échodopplers 4 D, installation radiologique pour examens standards (339), 25 unités de radiologie panoramique, ostéodensitométrie (13), 1 TEP-San (Tonographie à émission de position couplé à un scanner).
Privé : Près de 11.000 médecins concentrés dans deux régions
La majorité des médecins du privé est concentrée dans 4 régions, à savoir Casablanca-Settat (5.192), Rabat-Salé-Kénitra (2.990), Marrakech-Safi (1.459) et Fès-Meknès (1.303). Dans les détails, Casablanca-Anfa compte 1.858 médecins, Rabat (1.363), Marrakech (941) et Fès (691). Pour ce qui est des autres régions, on relève 1.270 médecins dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Souss-Massa (753), Oriental (687), Béni Mellal-Khénifra (521), Drâa-Tafilalet (189), Laayoune-Sakia El Hamra (100), Guelmim-Oued Noun (48) et Dakhla-Oued Eddahab (21).
Pour ce qui est des infrastructures, on dénombre 408 cliniques en 2022 avec une capacité de 14.559 lits. La région de Casablanca-Settat concentre à elle seule 126 cliniques, Rabat-Salé-Kénitra (66 cliniques), Marrakech-Safi (47), Fès-Meknès (44), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (41), Béni Mellal-Khénifra (28), l’Oriental (25), Souss-Massa (25), Draâ-Tafilalet (4), Guelmim-Oued Noun (1) et Laâyoune-Sakia El Hamra (1).
Il est aussi à signaler que les cabinets de consultation médicale dans le privé sont au nombre de 12.240. Le privé compte également 320 cabinets de radiologie, 667 cabinets de laboratoire, 4.460 cabinets de chirurgie dentaire, 963 centres de kinésithérapie, 241 centres d’hémodialyse, et 9.776 officines.
par Mohamed ELKORRI – lopinion.ma – 29/05/2023
Durant les dernières années, les exportations marocaines en fruits et légumes, se sont inscrites dans une tendance haussière, malgré les défis du stress hydrique. Cette année l’Exécutif a essayé de remédier à la situation. Round up sur les exportations du Maroc durant la saison 2022-23
La tomate marocaine continue de battre les records à l’export. Au premier trimestre de l’année 2023, le Maroc a été le pays qui a vendu le plus de tomates à l’Espagne. Avec 81,19 % du total des importations espagnoles de tomates, le Maroc figure à la première place devant le Portugal et la France qui occupent respectivement la deuxième et la troisième places.
Le Maroc a ainsi engrangé, du 1er janvier au 31 mars de cette année, 32,76 millions d’euros, somme qui est la contrepartie des 23.000 tonnes vendues à l’Espagne. Cela signifie que le prix moyen de la tomate marocaine a été de 1,39 euro le kilo.
A cette cadence, le Maroc a été le 5ème du classement mondial des exportateurs de tomates en 2021 et en 2022, et devient 3ème en 2023, affichant la plus forte augmentation des exportations en un an (plus de 17%) parmi tous les pays.
Le Maroc avait déjà intégré le top 5 mondial en 2021, dépassant désormais l’Iran et l’Espagne en s’accaparant le troisième rang, derrière les Pays-Bas et le Mexique, le champion toutes catégories.
En 2022, le Maroc surpassait l’Espagne en exportant 21,34 % de plus de tomates avec 740,66 millions de kilogrammes, alors que l’Espagne en a exporté 610,4 millions de kilogrammes. Selon les mêmes données, l’année dernière (2022), le Mexique, les Pays-Bas, le Maroc et l’Espagne ont exporté, à eux seuls, six sur dix tomates vendues dans le monde, et représentaient 60,03 % des ventes totales.
La même source souligne que la supériorité de l’Espagne sur le Maroc il y a 10 ans était de 124,74 %. En 2013, l’Espagne avait exporté 1.026,76 millions de kilogrammes de tomates vers toutes les destinations, tandis que les exportations marocaines ne dépassaient pas 457,93 millions de kilogrammes.
En 2021, cette supériorité a connu une régression de 118,98 % pour ne devenir que de 5,24 %, c’est dire que la différence entre les deux pays était dérisoire, soit 662,49 millions de kilogrammes d’exportations espagnoles et 629,51 millions de kilogrammes marocaines.
Oignons du Maroc
Les exportations d’oignons du Maroc continuent également d’enregistrer une tendance haussière pour atteindre 65.000 tonnes entre juin 2022 et février 2023, selon le portail spécialisé East Fruit. Bien que le Royaume ait connu sa pire sécheresse en 2022, le pays a réussi à exporter plus de 65.000 tonnes d’oignons, sur les neuf premiers mois de la campagne de commercialisation juin 2022/février 2023, soit plus que durant toute la campagne agricole 2021/2022 qui avait atteint les 60.000 tonnes. En outre, les exportations marocaines d’oignons ont été multipliées par six au cours des cinq dernières années, affirme East Fruit. En 2022, les oignons ont été classés troisièmes parmi les légumes les plus exportés du Maroc après les tomates et les poivrons.
Les exportations de patates douces du Maroc augmentent de 67 %
Les exportations de patates douces du Maroc augmentent régulièrement de 67 % en moyenne par an, quadruplant pour atteindre 130 tonnes en janvier 2023, selon la plateforme d’analyse horticole East Fruit. « En quelques années seulement, les exportateurs marocains ont littéralement lancé les exportations de patates douces à partir de zéro, pénétrant les marchés haut de gamme des pays de l’UE et du Moyen-Orient », a rapporté East Fruit.
Les données de la plateforme relèvent que les exportations de patates douces du Maroc ont presque quadruplé pour atteindre 130 tonnes en janvier 2023, établissant un nouveau record. Selon les données d’East Fruit, le Maroc a doublé son volume d’approvisionnement pour atteindre un record de 1.200 tonnes en 2022, faisant que pour la première fois dans l’Histoire du pays, les patates douces étaient exportées sans interruption sur une base mensuelle. Les pays européens sont les principales destinations des patates douces marocaines, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni étant les 3 plus grands consommateurs de ce produit marocain en 2022.
Record attendu pour les exportations d’avocats
Le Maroc s’attend, par ailleurs, à l’établissement d’un nouveau record d’exportations d’avocats au cours de la saison 2022-23, selon la plateforme d’analyse horticole East Fruit. Le pays a déjà établi un nouveau record pour les volumes d’avocats exportés entre juillet et janvier, atteignant 35.500 tonnes, soit 60 % de plus que ce qui avait été enregistré au cours de la même période la saison dernière.
Les exportateurs marocains n’auront besoin d’exporter que 7.000 tonnes supplémentaires vers les marchés étrangers avant juin pour battre le record, un chiffre qu’East Fruit juge atteignable de manière quasi sûre, sur la base des tendances des années passées. La production d’avocats du pays n’a cessé d’augmenter au cours des cinq dernières années, le Maroc étant passé du 12ème exportateur mondial au 9ème à la fin de 2022.
Pastèque, ce fruit hydrivore
La saison d’exportation agricole du Maroc touche à sa fin, dès la clôture en juillet des calendriers de la pastèque, donc les données des exportations de cette saison agricole 2022-2023 ne sont pas encore disponibles. Mais selon le service de statistiques européen Euroestacom, le Maroc est devenu en 2022 le deuxième fournisseur des pays de l’UE en ce fruit. Avec 270,87 millions de kilos exportés, le Royaume dépasse ainsi l’Italie, mais reste loin derrière l’Espagne avec ses 524,93 millions de kg. En valeur, au prix moyen de 0,72 euro le kg, ces exportations représentent un montant global de 195,34 millions d’euros.
Selon la même source, cette tendance haussière des exportations de la pastèque marocaine s’explique par le recul des ventes espagnoles et italiennes depuis ces quatre dernières années. Une régression qui contraste avec une hausse, durant la même période, de 81,74% des volumes exportés par le Maroc, soit près de 122 millions de kilos supplémentaires. En effet, entre 2019 et 2022, Madrid a perdu environ 23% de ses ventes sur le marché européen, soit une baisse de quelque 157 millions de kilos sur cette période.
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a présidé, samedi 27 mai à Agadir, une réunion portant sur les conditions devant prévaloir dans la campagne de production et de commercialisation de tous les produits agricoles. Afin que celle-ci puisse se dérouler dans de bonnes conditions, il a été question de la mise en place de mesures ayant pour objet de déterminer les quantités destinées à l’export, selon l’offre et la demande, et l’adoption de décisions par le département, liées à l’exonération future de la TVA sur des produits destinés à la production agricole. La rencontre a donné lieu à la proposition de solutions et recommandations visant le développement et la pérennisation du secteur des fruits et légumes, qui continue à assurer la satisfaction des besoins du marché national, la création d’emplois et des apports en devises.
par Yassine Saber – leseco.ma – 29/05/2023
La course à la présidence est devenue effective avec le lancement de l’appel à candidature au poste de président du conseil d’administration du CRT d’Agadir Souss-Massa dont le délai de dépôt a été fixé au 13 juin 2023, à midi.
Institué en vertu de l’article 7 du règlement intérieur du CRT d’Agadir Souss-Massa, le comité transitoire désigné, en date du 15 septembre 2022, pour l’assainissement et la régularisation de la situation administrative dudit CRT, y compris vis-à-vis de la CNSS et du fisc, a obtenu son quitus après l’achèvement de sa mission dans le cadre des travaux de l’assemblée générale ordinaire, tenue à Agadir, le 23 mai 2023.
Cette séance été suivie par l’assemblée extraordinaire où les statuts ont été une nouvelle fois révisés de fond en comble avec leur adoption et approbation à l’unanimité par l’assemblée générale extraordinaire, en prenant en compte les remarques déjà émises par certains intervenants.
De ce fait, la course à la présidence est devenue effective à travers le lancement de l’appel à candidature au poste de président du conseil d’administration du CRT d’Agadir Souss-Massa dont le délai de dépôt a été fixé au 13 juin 2023, à midi. En vertu de la refonte des statuts, déjà validés lors de l’assemblée extraordinaire, le futur président sera élu au scrutin de liste, soit 32 membres du collège du secteur professionnel privé, et ce, pour une période de trois ans.
Le poids du collège des professionnels privés
Parmi eux, figurent 17 membres de l’Association régionale de l’industrie hôtelière d’Agadir Souss-Massa, qui vient de tenir son assemblée élective ; six membres de l’Association des agences réceptives agréées (membres de l’Association régionale des agences de voyages d’Agadir Souss-Massa ; deux membres de l’Association des transporteurs touristiques de Souss-Massa ; un membre de l’Association régionale des restaurateurs à vocation touristique ; un membre de l’hôtellerie plein air ; un membre du Réseau de développement du tourisme rural ; un membre opérant dans les activités de sports de bien-être, de loisirs et animation touristique ; et un autre membre de l’Association régionale des guides et accompagnateurs touristiques.
À noter que le futur président doit également disposer du soutien du collège des personnalités civiles, à travers deux membres élus. Parallèlement, une mise à jour du règlement intérieur, approuvé par le futur conseil d’administration, viendra compléter les statuts actuels et définira les cotisations et les contributions des membres actif, ces derniers ne pouvant voter les résolutions que s’ils sont à jour de leurs cotisations, selon les statuts révisés.
La région et la commune, devenus membres d’honneur
Les organes du CRT Agadir Souss-Massa sont au nombre de trois. Il s’agit des assemblées générales, du bureau exécutif et du conseil d’administration. Celui-ci est composé de quatre collèges répartis en 45 membres élus par l’assemblée générale ordinaire au scrutin de liste, pour une période de trois ans. Les membres du conseil d’administration du collège du secteur privé doivent être en situation régulière.
C’est avec un immense plaisir que nous avons accueilli hier nos amis Serge et Mireille Barutel ainsi que Patrick Wattez, pour déguster un tajine et passer tout l’après-midi ensemble.
Serge est l’un des descendants des familles Barutel et Gautier qui ont « créé » à partir de 1923 l’Agadir moderne que l’on connaît.
Patrick Wattez lui, est bien connu à Agadir, en particulier grâce au panorama qu’il a réalisé d’Agadir dans les années 50.
Un exemplaire de ce panorama est au Consulat de France, un autre à l’Hôtel de Ville d’Agadir ( 5 m de long) et un autre, beaucoup plus modeste (1,30 m) chez nous :
Par Amyne Asemlal – le360.ma – 28/05/2023
La justice de la rue a encore frappé à Rabat. Cette fois pas dans la rue, mais dans le vestibule d’une résidence huppée sise la corniche. Un jeune homme a été roué de coups pour avoir voulu inviter chez lui sa compagne.
Des extrémistes ont attaqué un jeune pour avoir emmené une jeune fille chez lui. Cela s’est passé à Rabat, et ce n’est pas un cas isolé. Les atteintes aux libertés individuelles se sont multipliées de nouveau. Et des extrémistes se sont investis du droit de faire appliquer ce qu’ils considèrent comme la loi. C’est une preuve, s’il en est encore besoin, que la problématique des libertés publiques au Maroc n’est pas liée aux textes de loi. Ce sont les mentalités qu’il faut également, et surtout, changer, commente le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 29 mai.
Ce dernier cas d’agression contre un jeune homme juste pour avoir exercé sa liberté, sans porter atteinte à celle des autres, a eu lieu dans une résidence chic sur la corniche de Rabat. Selon l’information relatée par le quotidien, ce sont les propres voisins du jeune homme qui l’ont agressé, avec la complicité des membres du syndic de l’immeuble où il habite. Dans les faits, au moment où le jeune homme s’apprêtait à rentrer chez lui avec sa campagne, quatre individus les ont interceptés à l’entrée de l’immeuble, dont deux font manifestement partie d’un courant islamiste intégriste. Ils leur ont bloqué l’accès à l’intérieur de la résidence, sous prétexte qu’ils ne sont pas mariés.
Ils ont d’abord commencé par essayer de dissuader le jeune homme de faire entrer la jeune femme à l’intérieur de l’immeuble, arguant que c’est une résidence «occupée par des familles», mais quand il a insisté, avançant qu’étant locataire et que du moment qu’il ne fait pas de tapage, il est libre d’inviter chez lui qui il veut, le ton a changé. Les agresseurs n’ont pas apprécié son entêtement à disposer comme tout le monde de ses libertés individuelles. Ils ont donc, commencé à le rouer de coups après l’avoir copieusement insulté. Sa campagne a eu la présence d’esprit de tout enregistrer. La justice dira certainement son mot.
Cette agression, souligne le quotidien, intervient au moment où le débat est relancé depuis plusieurs mois déjà sur la question des libertés publiques, notamment les relations sexuelles entre adultes consentants, dans le cadre de la réforme annoncée du code pénal.
Ce cas, relève l’éditorialiste du quotidien, nous amène à poser encore une fois cette question à laquelle on peine toujours à trouver réponse: qu’est ce qui nous pousse, nous Marocains, à toujours vouloir fourrer notre nez dans la vie des autres? Qu’est ce qui nous pousse à espionner constamment les autres, nos voisins, les passants, l’étranger … et à épier constamment leurs faits et gestes, depuis nos fenêtres, debout dans le coin de la rue, ou assis dans le café du quartier? Personne ne le sait et personne ne le saura jamais.
par Omar ASSIF – lopinion.ma – 28/05/2023
Le Maroc, qui fait face à des défis hydriques et climatiques importants, connaît actuellement le développement de nouvelles approches d’irrigation climato-intelligente.
Durant plusieurs millénaires, l’agriculture n’a cessé d’évoluer en capitalisant sur les enseignements et les expériences menées à travers les cycles et les saisons. Les méthodes et techniques employées se sont ainsi raffinées, mais demeuraient (jusqu’au siècle dernier) tributaires d’approches empiriques plus ou moins rudimentaires.
C’était bien évidemment sans compter sur l’accumulation des acquis de la recherche scientifique et technologique qui ont permis ces dernières années de passer à un niveau supérieur de l’efficacité agricole. C’est ainsi qu’a pu émerger la notion d’agriculture « climato-intelligente » qui capitalise sur l’utilisation des données climatiques et pédologiques (relative au sol) en temps réel pour aider les agriculteurs dans le pilotage de leurs activités.
Au Maroc comme ailleurs, l’agriculture climato-intelligente se fraie doucement son chemin à travers l’utilisation croissante de stations agro-météorologiques privées, de sondes capacitives et de senseurs en tout genre.
Expérience Agrotech
Exemple de la région du Souss où se déploie depuis plusieurs années une expérience réussie dans ce domaine grâce à l’apport de l’Association AgroTechnologies du Souss Massa (AgroTech-SM).
À travers un réseau de stations agro-météorologiques déployées au niveau de plusieurs zones agricoles de la région, cette expérience a permis une réduction drastique de l’utilisation de l’eau, puisque les agriculteurs engagés se basent sur les valeurs de l’évapotranspiration (ET0) pour adapter la dose d’irrigation au besoin réel de la culture. « Je reçois chaque jour un SMS de la part de l’Agrotech dans lequel figure l’ET0 qui me permet de calculer la durée d’irrigation.
Il a fallu un moment pour que je puisse comprendre comment le faire, mais grâce aux formations dont on a bénéficié, nous arrivons maintenant à maîtriser cette technique », explique un agriculteur de la région de Taroudant. Au-delà de la région du Souss Massa, plusieurs moyens et grands agriculteurs ont également investi dans des équipements privés pour mieux piloter la gestion de leurs cultures.
Maîtrise de la technicité
Plusieurs sociétés marocaines proposent des équipements variés pour ce marché en pleine croissance. « Il existe bien évidemment des solutions importées, mais nous avons également des dispositifs qui ont été développés par des Marocains », explique Pr Aziz Abouabdillah, enseignant chercheur à l’École Nationale d’Agriculture de Meknès.
Au vu du contexte local national, la mise à profit du potentiel de l’agriculture climato-intelligente demeure toutefois tributaire de la capacité des agriculteurs à l’adopter. « Il y a bien sûr la partie relative à l’apport du digital en matière d’équipements, mais cela implique également de pouvoir en supporter les coûts et de maîtriser l’interprétation des données.
Or, ce n’est pas toujours facile pour le petit et moyen agriculteur. C’est à ce niveau que les chercheurs, les conseillers agricoles et les entreprises qui fournissent ce genre de solution doivent faire un effort pour faciliter la mise en œuvre des bonnes approches par les agriculteurs, en les informant au bon moment sur ce qu’ils doivent faire », estime l’enseignant-chercheur.
Besoin d’accompagnement
« La composante « climat » de l’agriculture climato-intelligente implique qu’il faille pouvoir disposer de données et de prédictions climatiques pour avoir le temps d’anticiper. Pour la composante « intelligence », il est certain que l’agriculture a depuis toujours été « intelligente », mais avec les connaissances et moyens actuels, elle devrait pouvoir l’être davantage grâce à une amélioration des approches », poursuit notre interlocuteur.
Ainsi, la mise à profit de la technologie et de la data agricole n’est pas une garantie suffisante pour atteindre le plein potentiel qu’offre cette version 4.0 de l’agriculture. À l’image de la conversion vers le goutte-à-goutte qui souffre encore d’un manque d’optimisation, parce qu’un nombre considérable de parcelles n’ont pas pu déployer ce système d’irrigation dans les règles de l’art, la réussite de l’adoption de l’agriculture climato-intelligente reste tributaire d’un accompagnement adapté des agriculteurs, d’autant plus que les défis hydriques et agricoles du Royaume font de ce chantier une étape vitale et incontournable.
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Depuis janvier 2021, des milliers d’agriculteurs marocains téléchargent et utilisent une application pour les aider dans l’irrigation des cultures maraîchères. Il s’agit de l’application IrriSmart qui a été développée par l’équipe de recherche « SPECtrum » de l’École Nationale d’Agriculture de Meknès au Maroc. L’application permet d’offrir un outil d’aide à la décision simple permettant de gérer avec précision l’irrigation localisée des cultures d’une manière fiable, au moment opportun et avec un suivi régulier. L’application Irri-Smart génère un planning d’irrigation journalier en précisant la dose d’irrigation, la durée et le nombre des irrigations, tout en offrant la possibilité d’un suivi itératif et continu tout au long du cycle de la culture. Irri-Smart est destinée à une large gamme d’utilisateurs : agriculteurs, conseillers agricoles, gérants de ferme, techniciens agricoles, ingénieurs agronomes, etc.
La finalité de l’utilisation de cette application est de contribuer à promouvoir l’usage d’application digitale, notamment parmi les petits et moyens agriculteurs, afin de les inciter à l’économie et à la valorisation de l’eau via une gestion intelligente de l’irrigation localisée à l’échelle de la parcelle. À noter que cette application a été primée durant le « Agrobiodiversity innovation challenge 2021 » organisé à Rome le 15 novembre 2021. Parmi les 350 candidatures soumises à la compétition représentant 76 pays, l’application a gagné la première place et a remporté trois Prix.
3 QUESTIONS AU PR AZIZ ABOUABDILLAH « APRÈS UN MOIS DE SON LANCEMENT, IRRISMART COMPTAIT PRÈS D’UN MILLIER D’UTILISATEURS »
L’application IrriSmart est-elle payante ? Combien compte-t-elle d’utilisateurs actifs ?
– IrriSmart est actuellement en téléchargement gratuit sur Google Play. Donc, elle est disponible pour les utilisateurs disposant d’un smart phone Android. Pour les utilisateurs d’IPhone, une version adaptée est actuellement en cours de développement. Après un mois de son lancement, IrriSmart comptait près d’un millier d’utilisateurs. Actuellement, leur nombre se chiffre entre 3000 et 4000 utilisateurs.
Quelles sont les sources des données utilisées par l’application ?
– L’application est reliée aux données climatiques satellitaires. On a près de 1700 points au Maroc où l’on achète des données climatiques qui s’actualisent toutes les 15 minutes. Avec ces données, nous calculons l’évapotranspiration journalière. Une fois que l’utilisateur de l’application géolocalise sa parcelle, les données climatiques sont attribuées en fonction de la culture que l’utilisateur peut choisir dans une liste de 27 cultures maraîchères. Il introduit ou sélectionne les données relatives aux caractéristiques du sol ainsi que les paramètres liés à son système d’irrigation. L’application adapte ainsi les données sous forme d’informations simples et facilement exploitables par l’utilisateur.
De quelle manière l’application permet-elle de simplifier l’information pour qu’elle soit à la portée de l’utilisateur ?
– L’application explique de manière claire ce que veut dire chaque paramètre. Elle inclut un guide vocal en français, en arabe et en dialecte marocain. Ce guide explique et accompagne l’utilisateur pas à pas pour paramétrer et utiliser l’application.
Capteurs d’humidité, tensiomètres connectés, sondes capacitives, stations agro-météorologiques… Les équipements auxquels fait appel l’agriculture et l’irrigation climato-intelligentes foisonnent et sont proposés à des gammes de prix très variables. Depuis les solutions low-cost aux dispositifs sophistiqués les plus coûteux, les hardwares et les softwares de l’irrigation climato-intelligente ne cessent de se développer, alimentant ainsi un marché mondial en pleine expansion.
Selon une récente étude, ce marché devrait connaître une augmentation d’au moins 15% de son de taux moyen de croissance annuelle durant la période 2023-2028. Le marché devrait ainsi connaître une croissance impulsée par la généralisation de l’utilisation des smartphones, le développement des villes intelligentes, ainsi que la multiplication des initiatives gouvernementales et mondiales qui tendent à encourager et à adopter une nouvelle approche d’irrigation climato-intelligente afin de pouvoir relever les défis hydriques et climatiques.
par Alae Sdiqi – h24info.ma – 28/05/2023
La ministre israélienne des Transports, Miri Regev, s’est rendu ce dimanche 28 mai au Maroc pour une visite officielle, la première du genre d’un ministre israélien des Transports, a-t-elle annoncé sur Facebook.
« La visite comprendra une rencontre avec mon homologue, le ministre des Transports du Maroc, M. Mohamed Abdeljalil, et la signature d’importants accords de coopération sur les questions de transport entre les pays », a-t-elle précisé.
Selon les médias hébreux, il s’agit d’une visite d’une semaine, du 28 mai au 3 juin, de la ministre originaire du Maroc.
Un communiqué de presse du ministère israélien des Transports indique que le but de la visite est d’étudier le système de transport marocain, ferroviaire et autoroutier.
Il s’agit entre autres de la reconnaissance des permis de conduire entre les deux pays, du renforcement et de l’enrichissement des accords bilatéraux sur les questions maritimes et des liaisons directes entre les ports des deux pays, ainsi que des synthèses d’études conjointes sur ces questions, précise la même source.
Au cours de la réunion, les ministres discuteront également des questions de technologies innovantes dans le transport, notamment le transport autonome, le transport intelligent et la promotion de la recherche et de l’innovation dans le domaine de la sécurité routière.
Un accent particulier lors de la réunion sera mis sur la question des trains à grande vitesse. La ministre, qui prévoit dans ce sillage de voyager de Rabat à Tanger à bord du TGV Al Boraq, veut s’imprégner de l’expérience marocaine dans ce domaine.
Selon la même source, la ministre qui visite son pays d’origine à la tête d’une délégation des chefs d’entreprise, dont le PDG d’Israel Routes et le président d’Israel Railways, veut s’enquérir davantage sur de l’état d’avancement de la ligne à grande vitesse (LGV) Casablanca-Agadir. Et ce, afin de bénéficier, assure-t-elle, de l’expérience marocaine dans la construction du TGV entre Eilat et Kiryat Shmona.
Sur les 7 jours de sa visite, 2 jours seront dédiés aux rencontres officielles, notamment, avec son homologue marocain et le reste sera dédié au « renouement avec ses racines marocaines, son père ayant quitté Meknès pour Israël dans les années 1950.
Lundi 29 et mardi 30 mai, Regev devrait prendre le TGV Al Boraq de Rabat à Tanger et visitera le port de Tanger Med.
La ministre Miri Regev, née Miriam Siboni, ira entre autres au cimetière juif de Rabat, visitera Larache où est né son grand-père, son cimetière juif et son port, et probablement Casablanca et Marrakech.
Dans le communiqué du ministère des Transport, elle a assuré vouloir allumer une bougie sur la tombe de son défunt grand-père natif de Larache.
Plusieurs maires et militants du Likoud, parti israélien de droite, rejoindront Miri Regev mercredi et voyageront avec elle pendant plusieurs jours. Ces militants, contrairement au ministre, paieront eux-mêmes le voyage, selon des sources israéliennes qui précisent chaque voyage coûtera 2 600 dollars.